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13 sept. 2020

Ce sera moi.

Lyla Lee
Ce sera moi
Hachette - 2020
342 pages
17€




Skye Shin a tout entendu. Les filles grosses ne devraient pas danser. Elles ne devraient pas porter des couleurs vives. Elles ne devraient pas attirer l’attention sur elles. Mais Skye rêve de rejoindre le monde pailleté de la K-Pop, et pour cela elle est prête à briser toutes les règles que la société, les médias et même sa propre mère ont établies pour les filles comme elle.
Skye se présente à un concours télévisé, avec à la clé un poste d’apprentie star de la K-Pop. Elle est prête à tout pour gagner, prête à affronter la fatigue des répétitions, les difficultés de la compétition, les drames de la télé-réalité. Mais rien ne l’avait préparée à la grossophobie des membres du jury, aux haters sur les réseaux sociaux... et encore moins à un rapprochement avec un de ses concurrents, Henry Cho. Pour autant, Skye n’oublie pas son objectif : devenir la première star grande taille de la K-Pop au monde. Ce qui signifie remporter la compétition... sans se perdre elle-même.



Une petite romance young adult vraiment bien construite tant elle aborde de sujets ! Et pas seulement survolés ni trop denses, ce qui est un gros point fort. Il est question de grossophobie, de tolérance, d'estime de soi, de harcèlement, de préjugés... La grossophobie est le thème principal mais tous les autres sont abordés naturellement autour de celui-ci, donnant une romance très facile à lire tout en bousculant un peu le regard qu'on peut avoir...

Skye ne devrait pas participer à ce concours de chant et de danse parce qu'elle est grosse. Du moins, c'est ce que beaucoup de personnes lui répètent à longueur de temps : sa mère, le jury, les haters sur les réseaux sociaux... Mais Skye vit pour ses passions et elle a travaillé dur. Elle a envie d'y croire jusqu'au bout et de casser les codes. De montrer à tous qu'elle est autant capable que n'importe qui d'autre. En espérant ne pas y perdre trop de plumes...

C'est une romance pleine de bienveillance malgré les sujets abordés. En faisant passer Skye dans une émission pour gagner des épreuves de chant et de dans, l'auteure soulève plusieurs points importants. Du fait que Skye est en surpoids, elle subit beaucoup de moqueries voire même d'insultes sur sa participation à la danse. Alors qu'elle est juste très talentueuse dans ce qu'elle fait, beaucoup s'arrêtent à son poids. Skye a confiance en elle, en ses capacités, elle s'accepte très bien comme elle est et elle a toujours travaillé dur pour ses passions. Malgré tout, les remarques lui font mal et c'est bien légitime... Quand de parfaits inconnus s'amusent à juger quelqu'un sur son physique, c'est déjà dur à supporter, mais quand sa propre mère fait la même chose, c'est un peu plus démoralisant encore. Et encore, si ça s'arrêtait là... D'où le thème du harcèlement qui s'insère naturellement à tout ça, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en face à face. On ne la lâche pas, même quand elle montre qu'elle a véritablement du talent... Ça parait un peu déprimant raconté comme ça mais en fait pas du tout ! Les thèmes sont forts et difficiles, en toute transparence, mais le tempérament de Skye change beaucoup de choses. Bien sûr elle est touchée par tout le négatif qui l'entoure mais elle est déterminée et reste positive, c'est ce qui en fait une lecture très agréable et bienveillante !
Je ne connais pas la culture coréenne mais découvrir qu'il faut être mince pour être accepté m'a vraiment fait bizarre. Dans notre société, c'est un elle-même qui nous suggère d'être telle ou telle personne mais ce que j'ai découvert dans ce roman va bien plus loin que ça. En parallèle, ça explique pourquoi la mère de Skye est autant sur son dos, à la rabaisser et à vouloir qu'elle arrête tout. On sent qu'elle l'aime et qu'elle veut juste la protéger, même si son comportement est difficile à envisager.

Finalement, les quelques personnages positifs qui gravitent autour de Skye sont des personnes qui sont différentes elles aussi... Chacun à leur façon, ils sont pointés du doigt (je ne dirai pas pourquoi, pour éviter de trop en dire) et ce sont finalement eux qui acceptent Skye telle qu'elle est et qui l'encouragent constamment ! Ils dégagent de l'amour sous toutes ses formes et c'est un réel plaisir de tous les découvrir et de les voir aux côtés de Skye.
J'ai eu un gros coup de cœur pour Skye. Elle est déterminée, ne se laisse jamais démonter même quand elle parvient à avoir des doutes. Elle est tellement forte ! Et elle a tellement de reparties justes et percutantes. On est constamment à fond avec elle, criant à l'injustice, priant pour que les choses changent, que les mentalités évoluent et savourant chacun de ses moments de bonheur tant elle vit sa vie à fond.

En bref, cette romance est une vraie bouffée d'air frais. Un hymne à la tolérance et à l'amour, à l'estime de soi et à l'acceptation des différences. Sans oublier le style d'écriture si fluide qu'elle nous permet de complètement nous retrouver aux côtés de Skye. Je ne peux que recommander !

















29 août 2020

Tout en nuances - Tome 1.

Erika Boyer
Tout en nuances : Hyacinthe (Tome 1)
275 pages
14€90



Hyacinthe ne supporte pas de voir son reflet dans le miroir. Il vit loin de tout, isolé, reclus ; il se cache du regard des autres et consacre son existence à son art. Il n’entretient même plus l’espoir d’être un jour aimé.

Pourtant, quand Elea entre dans sa vie, il ne peut s’empêcher d’aspirer au bonheur. Ses regards sont des caresses, ses gestes des mots doux et l’artiste en vient à croire qu’il pourrait avoir un avenir différent de celui qu’il s’était toujours imaginé.

Peut-il être homme et non plus abomination à travers les yeux de cette femme ? Mieux, peut-il l’être à travers ses propres yeux ?



J'ai découvert cette auteure avec Le langage des fleurs (son deuxième roman, que j'avais adoré !), puis avec Pardon. Mais déjà dès ma première découverte, je n'avais qu'une envie, en découvrir d'autres ! Elle a un style bien à elle, tellement naturel et touchant pour décrire des choses plus ou moins simples de la vie. Dans sa saga Tout en nuances, elle nous relate des morceaux de vie, de différents personnages inspirés des divinités gréco-romaines. Des thèmes forts relatés avec beaucoup d'émotions.

Après un passé difficile, Hyacinthe fait le choix de vivre dans une forêt, loin de toute civilisation, de tout regard. Ne supportant pas son visage, il évite au maximum d'infliger cette vue aux autres. Seuls quelques membres de son entourage très proche peuvent le voir et encore, avec difficulté. Alexa, son amie d'enfance, fait partie de cet entourage. C'est elle qui l'aide pour la création de ses bijoux : elle le ravitaille en matériaux. Forgeron reconnu pour son talent, les commandes pleuvent et Hyacinthe est de moins en moins capable de les assumer seul. Alexa ne lui laisse donc pas le choix, il doit prendre un(e) assistant(e) s'il veut s'en sortir, et lui envoie son amie Elea, pour qui Hyacinthe est un modèle. L'arrivée d'Elea dans la vie du forgeron est une véritable épreuve qu'il n'est pas sûr de pouvoir surmonter. Et si elle partait en courant en voyant à quoi il ressemblait, un monstre plutôt qu'un homme ?

Erika Boyer aborde toujours des thèmes intéressants dans ses romances (l'inceste consenti pour Pardon, une relation toxique pour Le langage des fleurs, pour ceux que j'ai lu) et c'est particulièrement ce que j'apprécie. Ses personnages sont torturés, en quête d'eux-mêmes et d'un avenir meilleur. Ici, il est question de beauté physique et de l'importance qu'elle a pour une majorité de personnes. C'est triste mais c'est un fait ; si beaucoup s'en moquent, tout est fait pour nous montrer du doigt si on ne rentre pas dans une case en particulier, ce qui peut causer beaucoup de dégâts psychologiquement. C'est une chose de ne pas faire attention aux remarques et aux regards des autres, c'en est une autre de ne pas en être touché. Hyacinthe n'a rien à prouver à personne, il a du talent, un bon fond, c'est une belle personne et il s'en est toujours sorti tout seul ou presque. Mais il a conscience de son physique et de l'impact qu'il peut avoir sur les gens qui l'entourent. Comment se faire aimer si on ne s'aime pas un minimum soi-même ? Il se déteste physiquement au point de ne pas pouvoir se regarder dans un miroir et de vivre reclus de tout, dans la forêt. On ressent tellement sa détresse derrière sa certitude à pouvoir vivre seul...
Ça peut paraître être un sujet banal mais c'est tellement présent dans le quotidien de beaucoup de personnes... Même si c'est à différent degré, qui n'a jamais accordé d'importance aux regards des autres ? Si un compliment ou un regard agréable peut faire du bien, l'inverse marche aussi. L'auteure a mis l'importance sur ce thème donc, en se focalisant sur un morceau de vie de Hyacinthe, lorsqu'il rencontre Elea... Elle va complètement bouleverser ses opinions. La psychologie des personnages est quelque chose de fort dans cette saga et l'auteure les a très bien développé, au point que l'on a aucune difficulté à se mettre à leur place, à les comprendre et à s'attacher à eux. Rien n'est exagéré ou survolé, tout parait naturel.

Hyacinthe est donc un personnage torturé par son passé. Il est plus ou moins enfermé dedans, ne sachant pas tourner la page et voir autre chose que ce à quoi il ressemble. Il y attache bien plus d'importance que n'importe quelle personne qui le côtoie ou le croiserait simplement... Il fait une fixation sur son physique, jusqu'à l'empêcher de vivre pleinement, même s'il ne s'en rend pas vraiment compte. Sa solitude lui va très bien, du moins c'est ce qu'il s’efforce de croire. C'est dur de ne pas avoir de la peine pour lui. On a tellement envie de le secouer, dans le sens positif du terme, et de lui montrer qu'il est bien plus que l'image qu'il s'est faite de lui.
Elea est un personnage qui manque de confiance en elle pour certaines choses, notamment pour ses rêves. Elle n'a jamais osé et Hyacinthe, sans le savoir, lui offre la possibilité d'y arriver. J'ai trouvé ce personnage moins développé que Hyacinthe mais une chose est sûre : ils étaient faits pour se rencontrer ! C'est un peu le yin et yang, ils se complètent parfaitement.

En bref, c'est une petite romance qui fait beaucoup de bien à lire grâce aux personnages très attachants qui montrent un amour véritable malgré les apparences qui pourraient ne pas s'y prêter. Un amour qui va plus loin que le physique puisqu'il s'agit surtout de confiance en soi et de s'aimer soi-même. Une sorte de rédemption qui donne beaucoup d'espoir quant à la nature humaine.







SimPlement.pro















28 août 2020

L'ENFER, C'EST MOI


RACHEL MYLAN
L'ENFER, C'EST MOI
Évidence Éditions, 14 avril 2020
416 pages, 18€99





Melvinah Robins vit dans un monde divisé en deux castes bien distinctes : la Tersia et la Gentéria.
Gentérienne de naissance, elle y a grandi dans l’opulence, mais complètement à l’écart de la nature. Sa vie change le jour où elle décide de pratiquer la médecine auprès des Tersiens, caste opprimée et soumise depuis des siècles. Elle se confronte pour la première fois à la nature, à la sensibilité humaine, mais aussi à un jeune homme rebelle et insolent prénommé Merrick. Melvinah commence à admirer la Tersia en même temps qu’elle apprend à aimer cet homme tendre et sauvage à la fois. Mais lorsqu’elle décide de se rendre seule en Tersia durant la nuit, elle déclenche sans le vouloir une guerre féroce entre les deux clans.
Avec l’aide de Merrick, elle va alors tracer son chemin dans cet univers rude et précieux à la fois. Elle va également comprendre pas à pas comment chaque événement est lié à ses choix.






J'ai découvert ce livre et cette auteure grâce à Évidence Éditions et à leur fameux Crazy Books Day ! Je n'avais pas été sélectionnée mais, peu importe, il me fallait absolument ce livre. À lire le résumé, j’étais sûre que ce livre serait une pépite... et c'est le cas !
Plus je lisais ce roman, plus je vivais cette histoire, et moins j'avais envie qu'elle se finisse...

J'ai adoré Melvinah pour sa candeur, son ignorance, son intelligence, son esprit vif, le fait qu'elle se sente différente des Gentériens, mais encore plus pour ses cotés rebelle, femme forte et fragile en même temps, prête à tout pour ses convictions et un avenir meilleur, son envie de découvrir la Tertia malgré tout le mal qu'elle en entend dire. En effet, en Gentéria, la Tertia est synonyme de l'enfer, de mort, de danger, etc.
Pourtant, c'est en Tertia que son avenir va se jouer...
Elle y rencontre Merrick, homme bourru, sauvage, dangereux et surtout un homme de la Tertia. Merrick cache bien des failles par ses apparences. Tout au long de ma lecture, j'ai appris à l'aimer après l'avoir détesté !
Leur première rencontre est plutôt explosive, quant à leur deuxième rencontre, Melvinah doit fuir car elle sent le danger mais cette fuite est vaine, elle vient de déclencher son propre enfer mais aussi celui des castes. Et cela sans le vouloir !
Les Tertiens n'attendaient qu'un élément déclencheur pour pouvoir enfin réaliser leur plan : déclencher la guerre.
En effet, les Tertiens travaillent uniquement pour subvenir aux besoins des Gentériens qui, eux, profitent de la vie. Ils sont dans l'obligation de travailler pour eux, avec aucune reconnaissance en retour.
Melvinah va devoir apprendre à survivre parmi eux et surtout auprès de Merrick, car sa visite nocturne a déclenché une guerre où les Tertiens comptent bien en ressortir vainqueurs et libres ! 
C'est sans compter sur Melvinah, qui met un moment à réaliser ce qu'elle a déclenché : l'enfer.

Finalement, son diplôme de docteur va l'aider à survivre, à s'adapter, et malgré ces temps de guerre, elle finit par être à son aise en Tertia. Pas vraiment acceptée mais pas vraiment prisonnière, elle profite du mieux qu'elle peut de cette relative confiance établie entre elle et certains Tertiens.
Jusqu'au jour où tout bascule, son univers précaire n'a plus de sens, il faut qu'elle agisse et vite car le temps presse. Elle va trouver une aide inattendue pour l'aider à réaliser son projet fou, qui les mènera soit à la liberté soit à la mort...

J'aurais aimé que le roman soit plus long, je suis arrivée à la fin en me disant que j'en voulais encore ! 
Les dialogues sont tout aussi intéressants que l'histoire en elle-même, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure qui, dès le début, m'a embarquée dans l'histoire sans jamais me lâcher jusqu’à la fin.
L'histoire est surtout racontée du point de vue de Melvinah, sauf deux passages (si ma mémoire est bonne) et j'avoue qu'avoir deux autres points de vue différents est très intéressant et ne coupe en rien l'histoire.
En bref, j'ai adoré cette dystopie, un véritable coup de cœur









23 juil. 2020

PS : oublie-moi









PS : oublie-moi !
Emma Green
Sortie le 17 juin 2019
Ebook
















Léonore est belle comme le jour, mais elle vit dans l’ombre pour cacher son plus gros complexe et son plus douloureux secret. Pourtant, quand une agence de mannequins atypiques s’intéresse à elle, elle y voit une chance de se reconstruire.
Mais ses espoirs se brisent lorsqu’elle découvre l’identité de son nouveau boss : Wolf Larsson, le garçon qu’elle aimait et qui a bien failli la détruire.
Il fut son premier amour, son bourreau, son pire cauchemar...
Huit ans après le drame, elle est devenue une lionne prête à tout pour survivre. Lui a gardé ses mots féroces et ses yeux de loup.
Elle va devoir lui pardonner. Il va devoir se racheter. Pour raviver la flamme qui brûle encore entre eux, malgré tout.








Je dois vous dire que je suis encore sous le charme de cette lecture, je l'ai dévorée en quelques heures tellement j'avais envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages principaux. Après, je dois dire que les autres protagonistes m'ont aussi beaucoup plu. Ce livre nous parle de seconde chance, d'apprendre à accepter nos différences et celles des autres, que la différence n'est pas contagieuse et que lorsque celle-ci est acceptée, elle peut même être belle et épanouir quelqu'un.

Léonore est une jeune femme qui n'a pas eu la vie dont elle rêvait car à quatorze ans, alors qu'elle était à une fête, elle s'est retrouvée prise au piège dans un incendie car on l'avait enfermée dans une chambre. Mais voilà, huit ans plus tard, Léo a grand besoin d'argent et pour cela elle se met en quête d'une agence de mannequin. Mais l'incendie lui a laissé des traces et quand elle entre dans la dernière agence de mannequin où elle a rendez-vous, elle ne s'attend pas à revoir son bourreau. De là,  les personnages vont se faire vivre un enfer...

L'auteure a une plume qui m'a vraiment plu et qui, je suis sûre, devrait plaire à beaucoup de lecteurs. Le style est fluide, addictif et en plus l'auteure prend vraiment son temps pour nous faire découvrir les personnages ainsi que leur entourage et l'histoire des personnages principaux. L'auteure nous fait vivre la romance qui commence entre les personnages mais pas seulement car en plus on découvre une histoire qui entoure un des personnages et qui dure presque tout le long du roman.

En conclusion, je dois reconnaitre que j'ai un coup de cœur pour ce livre et que je ne peux que vous  recommander grandement cette lecture, beaucoup devraient se laisser happer par l'histoire. Alors sur ce, je vous laisse découvrir tout en vous souhaitant une agréable lecture.














1 janv. 2020

La dent dure









La dent dure
Valentine Stergann
Sortie le 22 avril 2019
299 pages
















Capucine a la dent dure. Pour tout. Et surtout pour rien. Il faut dire qu'entre son boulot de libraire et la garde de son neveu de quatorze ans, elle n'a pas le temps de chômer. En plus, elle doit supporter une vie sentimentale plus déprimante qu'une chanson d'Adèle et... cette fichue rage de dent qui la ronge depuis plusieurs jours ! Lorsque Capucine franchit la porte du cabinet du ténébreux docteur Tanguy, elle tombe des nues. Cet homme, c’est celui qui lui a fait détester ses années collège. Celui qui la traitait de grosse et d'empotée. Sauf que depuis tout ce temps, Capucine a bien changé, et il ne la reconnaît pas. Alors, quand sa meilleure amie lui propose de se venger de son ancien bourreau avec un plan aussi diabolique qu'amusant, elle n'hésite pas longtemps et fonce tête baissée, quitte à se brûler les ailes.







Ça faisait un moment que je n'étais pas tombée sur un livre comme celui-ci. Bon, pour préciser les choses, j'ai lu ce livre en entier mais je me suis ennuyée. J'ai déjà lu des livres où je n'accrochais pas mais celui-ci, je ne sais pas quoi vous en dire, car bien que l'histoire avait l'air pas mal, je n'arrivais pas à me concentrer sur ce qui était écrit ou encore à rester dans l'histoire afin de suivre les personnages dans leur évolution. En gros, je n'ai retenu que les grandes lignes. Ce qui est dommage car quand j'avais lu le résumé, il me tardait de pouvoir découvrir l'histoire de l'héroïne.

Capucine élève son neveu toute seule depuis la mort de son frère et de sa belle-sœur et elle doit en plus gérer la librairie dont elle a hérité en même temps. Alors qu'elle a une rage de dent, elle se rend chez le seul dentiste qui a bien voulue la recevoir, mais voilà que le dentiste n'est nul autre que le garçon qui a été son cauchemar quand elle était au collège. À partir de là, vu que lui ne l'a pas reconnue, elle va voir ici une chance de se venger de lui en le faisant tomber amoureux d'elle. À ça se rajoute le stagiaire qui travaille avec elle et qui lui montre des sentiments naissants pour elle...

Dans ce livre, l'auteur nous fait vivre différentes situations. La première étant celle d'une jeune femme qui se retrouve à devoir élever un ado du jour au lendemain alors qu'elle avait une petite vie tranquille, donc elle doit se créer une vie bien rangée, une vie de parent. Ensuite, on se retrouve avec un ado qui se découvre gay et qui apprend en même temps que sa tante comment vivre et faire son coming out. En parallèle, l'auteur nous fait découvrir ce que peut être la vie pour un ado qui a des parents qui refusent les préférences sexuelles de son enfant.
On retrouve aussi un triangle amoureux. En premier, on a le stagiaire qui est amoureux de Capucine sa patronne, et on a aussi le garçon qui était celui qui malmenait les autres quand il était au collège et qui se retrouve en face de l'une de ses victimes et qui aimerait avoir une relation avec elle alors qu'il ne la reconnait même pas au départ.

En conclusion, je pense que ce livre est soit pas tombé au bon moment pour moi ou encore pas fait pour moi, car bien qu'il réunit pas mal de sujets qui, en général, m'intéressent, je n'ai pas réussi à m'y intéresser comme je l'aurais souhaité. Je pense que même si je n'ai pas réussi à m'y intéresser, je le relirai plus tard pour pouvoir ainsi voir si c'est le livre qui ne me plait pas ou si cela venait de moi. Sur ce, je souhaite une très bonne lecture à tous.











16 avr. 2019

Elle ou lui ?

Marilou Addison
Elle ou lui ?
Éditions de Mortagne (Tabou) - 2016
320 pages
Papier : 16$95 ; Ebook : 12$99 (Prix sur le site de l'éditeur)





Capitaine de son équipe de hockey, adolescent populaire et respecté, Dominic n'a rien à envier à qui que se soit. Sa blonde, Camille, est sûrement la plus belle fille de l'école, et il l'aime plus que tout. Sans compter ses nombreux amis avec qui il adore faire la fête.

Malgré tout, le jeune homme se sent différent. Depuis quelque temps, il éprouve des désirs qu'il ne peut plus ignorer. Surtout lorsque Karl débarque en ville et chamboule sa vie, lui faisant découvrir une autre facette de sa personnalité. Au fil de leurs rencontres, Dominic commence à comprendre qui il est vraiment.

Que faire quand les filles et les garçons nous attirent, mais qu'on sait à l'avance que personne ne pourra l'accepter ? Tant de gens le voient comme un ado parfait.... Tant de gens que Dominic a peur de décevoir s'il dévoile sa vraie nature.



J'ai été un peu sceptique pendant au moins la moitié du roman parce que ça prenait une tournure que je n'aimais pas et j'avais peur de la finalité. Finalement, c'est un roman très complet sur la différence, la bisexualité en l'occurrence, qui passe par tous les aspects que la découverte de celle-ci peut engendrer et ça a vraiment été une très bonne lecture, qui peut rassurer ou ouvrir l'esprit de plus d'une personne.

Dominic est capitaine de son équipe de hockey, sort avec la plus belle fille de l'école dont il a toujours été amoureux et est le plus populaire. Mais la vie de Dominic est en train de prendre un nouveau tournant, il le sent. Surtout depuis l'arrivée de Karl, le cousin de la meilleure amie de sa copine. Il ressent des choses pour lui qu'il n'avait encore jamais ressenti jusque-là. Pas aussi fort en tout cas... Dominic ne sait plus quoi faire. Il ne veut pas perdre Camille et si tout le monde vient à savoir qui il est vraiment, il risque de tout perdre...

Tous les éléments viennent vraiment progressivement. D'abord, on fait bien la connaissance de Dominic, on découvre sa vie avec sa famille, sa copine, au hockey, à l'école... Puis arrive Karl et, là encore, tout est progressif. Déjà, il faut passer par la phase de découverte, puis d'acceptation. Et cette dernière est bien difficile. J'ai eu un peu de mal quand l'auteure mentionnait que ce n'était pas normal d'être bisexuel, qu'on aimait soit les hommes soit les femmes, mais pas les deux. Puis l'acceptation trainait vraiment en longueur... Mais, finalement, l'histoire prend véritablement un bon tournant. On assiste surtout aux préjugés des personnages secondaires. Dominic est jeune, les autres personnages aussi, et la différence n'est pas forcément bien tolérée. L'auteure parle donc de plusieurs aspects de la vie de Dominic depuis qu'il se sait différent.
Il y a donc la phase découverte mais aussi de déni. Impossible pour Dominic qu'il soit attiré par les hommes. Et pourtant... Puis vient une longue phase où il ne sait plus donner de la tête, il aime Camille et ne veut pas la perdre, mais il y a Karl aussi... Si ce dernier lui laisse du temps pour se retrouver, il a du mal à croire à la motivation de Dominic pour tout révéler à tout le monde. Mais comment se dévoiler entièrement quand on est si populaire ? Comment le faire quand on est entouré de plusieurs personnes homophobes ? La peur est donc aussi l'un des sujets de ce livre. La peur d'être rejeté, incompris, pour ce que l'on est. Sans parler des rumeurs qui commencent à courir... Dominic doit gérer beaucoup de choses dans ses sentiments et on assiste absolument à tout, ce qui m'a paru totalement réaliste et crédible.

Dominic est un personnage très attachant. On aimerait tellement pouvoir lui venir en aide... Il se débat dès le début entre ce qu'il ressent, ce qu'il devrait être ou ne pas être, ce que les autres penseraient de lui.... Il a des doutes et des réactions tout à fait adéquats aux situations qu'ils traversent et ça ne le rend que plus attendrissant au fil des pages.
Steph est le meilleur ami de Dominic, mais c'est aussi un personnage que l'on a envie de baffer dès qu'il ouvre la bouche. La tolérance ne fait pas partie de sa personnalité et il en est désarmant. C'est un personnage absolument nécessaire à l'évolution de l'histoire, car il complique l'acceptation d'orientation sexuelle de Dominic, un peu comme certaines personnes parfois dans notre propre entourage. Il ne rend les situations que plus crédibles.

En bref, c'est un roman très complet sur la découverte de la bisexualité, vu par la personne concernée mais aussi par son entourage. Il peut aider à se comprendre soi-même, à déculpabiliser, à s'accepter, mais aussi à ouvrir l'esprit des ados qui ne comprennent pas cette orientation. Il y a des situations chocs liées à l'homophobie, des pensées qui font réfléchir et différents personnages qui donnent des situations diverses que l'on peut aisément rencontrer autour de soi. Un livre à lire sans hésitation, tellement l'histoire est percutante.

















12 avr. 2019

La nouvelle.

Cassandra O'Donnell
La nouvelle
128 pages
8€50




Haya et sa famille viennent de Syrie. Ils ont dû fuir la guerre et se sont donc rendus en France, dans un village breton. Haya entre au collège et doit faire face à la méchanceté et au racisme de certains collégiens. Heureusement, son nouvel ami Gabriel la soutient et lui permet de vivre plus sereinement son arrivée dans ce nouveau pays.



Un court roman qui peut sensibiliser les plus jeunes (et même n'importe qui) à l'immigration et à la tolérance. Une histoire bienveillante qui pousse à la réflexion sur les étrangers, sur l'ouverture d'esprit et sur les préjugés. À lire !

Haya est une nouvel élève que Gabriel remarque tout de suite. Elle vient de Syrie, ne parle pas très bien français et, quand beaucoup semblent la rejeter, Gabriel n'a qu'une envie : devenir son ami.

En très peu de pages, l'auteure réussit très bien à faire passer le message, très accessible aux plus jeunes. Haya subit quelques brimades parce qu'elle n'est pas d'ici et, lorsque l'on voit le comportement de Gabriel avec elle, lorsque l'on découvre son histoire, puis la propre histoire du garçon... on ne peut que s'ouvrir un peu plus au monde qui nous entoure. Certaines répliques d'Haya sur son vécu sont percutantes, ça stoppe complètement les préjugés que l'on peut avoir ou entendre face aux réfugiés de pays en guerre. On comprend beaucoup de choses, on est touché, on s'attache aux personnages et on ne peut qu'avoir un regard compatissant et tolérant sur la situation. L'intrigue est très complète, tout y est et même plus encore puisque la famille de Gabriel nous réserve quelques surprises.

Les personnages sont très touchants. Surtout Haya qui est pleine de ressources malgré sa situation difficile et douloureuse. C'est une enfant que la guerre a fait grandir, ou plutôt mûrir, très rapidement. Elle donne une belle leçon de vie.
Gabriel aussi est touchant de par sa façon d'agir avec Haya. Loin de se laisser entrainer par les copains, il cherche à comprendre ce que vit Haya et cherche aussi à l'intégrer.
L'entourage de Gabriel a aussi son importance car on peut constater les différents points de vue de chacun vis à vis de la situation d'Haya, même subtilement, et voir l'influence qu'ils peuvent avoir sur les autres, que ce soit en bien ou en mal...

En bref, c'est un roman jeunesse bienveillant sur le thème de l'immigration, où les préjugés sont cassés, l'ouverture d'esprit sollicitée et la réflexion mise à l'épreuve. Je ne peux que le recommander, il va droit au but, en peu de pages, tout en étant suffisamment complet.















31 déc. 2018

Zombies.

Collectif / Disney
Zombies
Hachette - 2018
152 pages
9€90



Bienvenue à Seabrook, une petite bourgade aussi joyeuse que renfermée, cinquante ans après une apocalypse zombie. Même si les zombies ne sont plus dangereux, ils sont obligés de vivre à Zombietown, un quartier isolé et délabré. Le jour où les zombies obtiennent enfin le droit de s’inscrire au collège-lycée de Seabrook, Zed, un zombie charismatique qui veut à tout prix intégrer l’équipe de football américain, rencontre Addison, qui rêve, comme toutes ses camarades, d’être pom-pom girl. Leur amitié naissante leur vaut pas mal de remarques, mais elle découvre que les zombies et les pom-pom girls ont bien plus de points communs qu’on ne le pense. Nos deux héros vont s’efforcer de montrer ce dont les habitants de la petite ville sont capables à partir du moment où ils acceptent que leurs différences sont un atout pour Seabrook !


Tout ce qui a trait aux zombies m'intéressent, et même les romans soft pour ados ! D'autant plus que cette histoire sort du lot avec des zombies très humanisés et des humains peu tolérants. Je n'ai pas encore vu le film mais ça ne saurait tarder je pense, le roman, frais et léger, m'a bien donné envie !

Quelques années après une apocalypse zombies, les humains ont trouvé comment vivre avec eux. En effet, les zombies portent des bracelets qui leur permettent de ne pas avoir de pulsions carnivores. Ainsi, ils vivent en parfaite harmonie, tous ensemble. Ou presque. Les humains sont toujours méfiants, malgré tout, des réactions des zombies. Ces derniers sont mis de côté, avec un quartier où résider qui leur est attribué et, à l'école, c'est seulement dans le sous-sol, avec un prof plutôt concierge de base, qu'ils font leurs études. Mais Zed, un zombie sportif et ambitieux, ainsi qu'Addison, une humaine différente de ce que la société voudrait d'elle, aimeraient changer les choses...

Zed et Addison sont deux personnages auxquels on s'attache rapidement. Addison, parce qu'elle est secrètement différente et qu'elle a en marre de devoir rentrer dans le moule, ça la démarque tout de suite des autres ; Zed, parce qu'il est un zombie tout ce qu'il y a de plus gentil, avec un cœur énorme qui veut juste qu'on lui laisse une chance. La rencontre entre ces deux êtres va complètement changer l'ordre des choses... Mais ils vont d'abord traverser tout un tas d'épreuves et de remarques pour se faire accepter tels qu'ils sont et pour rendre les habitants de Seabrook un peu plus tolérant.
L'histoire est assez simple. Il n'y a pas de détails à foison et les auteurs vont droit au but dans l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé comment le sujet, la tolérance, a été abordé. Le message passe clairement, tout en douceur, rendant la fin très belle.

Je n'en dirai pas davantage sur ce roman parce qu'il n'y a pas grand chose à dire de plus si ce n'est que j'ai très envie de voir le film maintenant, que les plus jeunes doivent découvrir ce roman car en plus de passer un bon moment en compagnie des personnages, ils apprendront également de belles choses. Je ne peux que le conseiller !



















3 janv. 2018

#maviederêve.

Anna Mainwaring
#maviederêve
Milan - 2017
228 pages
14€90



Jesobel Jones n’est pas le genre de filles qui font la une des magazines. Elle aime manger et mitonner de bons petits plats pour son entourage – pourquoi se priver ? Et puis les courbes, c’est sexy, non ? Jesobel veut vivre comme elle l’entend, et tant pis si elle n’a pas de petit copain. Elle n’a aucune envie de ressembler à tout le monde. À la maison, ça sent un peu le roussi, entre un père star de rock déchue, une mère ex-mannequin obsédée par l’apparence, une sœur aînée anorexique et une cadette à l’imagination débordante. Dans cette salade russe, comment trouver sa place ? Et au collège, ce n’est pas plus simple... Un jour, son legging se déchire juste avant d’entrer en cours, et cette peste de Zara l’humilie. Loin de se laisser faire, Jess rétorque avec son franc-parler habituel. La scène, filmée, fait le buzz. Jess, pourtant bonne élève, risque l’exclusion. Cerise sur le gâteau, sa mère la pousse à suivre un régime. Heureusement, pour lui redonner le sourire, Jesobel peut compter sur sa grand-mère paternelle, vieille dame indigne qui ne fume pas que des cigarettes et adore la vodka, et sur ses deux meilleures amies, Hannah et Izzie. Du moins, jusqu’à ce que les premiers émois amoureux viennent gâter leur amitié...


La couverture m'a tout de suite attirée et il me semblait tout à fait adapté pour une lecture légère, avec tout de même un brin de profondeur. Je ne suis pas déçue de ma lecture, je n'ai pas toujours été happée par l'histoire mais je ne la regrette pas pour autant.

Jesobel est une jeune fille qui ne se prend pas la tête. Loin des clichés qu'elle croise chaque jour, elle aime manger et faire de bons petits plats, au détriment de sa ligne. Mais sa petite bulle éclate petit à petit ; à la maison, tout le monde est un peu à contre sens du mode de vie de Jess, entre sa mère qui ne jure que par les apparences, sa grande sœur qui est anorexique, sa petite sœur qui a beaucoup trop d'imagination et sa grand-mère paternelle qui est un peu dans son monde. Au collège, ce n'est pas mieux, car si l'on n'est pas "comme tout le monde", si on ne rentre pas dans le moule, on est vite jugé. Jesobel sort déjà un peu du lot avec son apparence mais c'est pire lorsqu'elle fait le buzz bien malgré elle à cause de son legging qui s'est déchiré en cours. Zara n'a pas hésité à l'humilier en postant la vidéo sur les réseaux sociaux mais Jess n'est pas du genre à se laisser faire... Finalement, comment se trouver lorsque l'on est entouré de personnes qui attachent beaucoup d'importance à l'apparence ? Rien n'est simple et encore moins quand l'amour s'en mêle...

Mon ressenti est un peu partagé pour ce roman, même si la lecture a été agréable dans l'ensemble et que je ne la regrette pas. Disons que ça commençait très bien et que, par la suite, quelques petites choses m'ont dérangée... Néanmoins, le message reste fort et ça fait toujours du bien d'en voir dans la littérature pour ados.
On cerne très vite Jesobel, qui est un personnage fort et très intéressant du fait qu'elle s'est fiche complètement de l'avis des autres. Elle n'a pas de copain, elle a des formes, elle aime manger et cuisiner, et alors ? Elle n'a pas envie de ressembler à toutes ces filles qui font de leur poids une obsession et suivent tout un tas de régime. Elle aime manger et l'assume. Jusqu'à ce que... C'est là le problème pour moi. Jess était plaisante à découvrir parce que, justement, elle ne voulait pas être comme tout le monde, elle menait un combat contre tous ces clichés de la beauté. Mais, bien vite, j'ai trouvé qu'elle s'est perdue en chemin. Elle se remet beaucoup en question et ses décisions ne m'ont pas surprise, très peu de personnes auraient fait mieux mais je trouve qu'elle dommage qu'elle ait changé de direction au fur et à mesure que l'histoire avançait. Ceci explique pourquoi je n'ai pas été happée par l'histoire. Au début, si, mais par la suite, j'ai trouvé qu'elle devenait moins intéressante.
Toutefois, le message est toujours présent et on comprend très bien où l'auteur a voulu nous mener. De plus, le style est assez fluide, ça se lit vite, et il y a pas mal de passages prenants. C'est juste dommage que l'héroïne ne garde pas forcément ses principes et valeurs jusqu'au bout.

Un roman pour ados qui reste très agréable à lire et qui m'a sûrement posé problème du fait de mon recul d'adulte. Je l'ai lu en peu de temps, et j'ai adoré que l'auteure parle des problèmes de nourriture (même si l'anorexie n'est pas mise en avant ici, bien que la sœur de Jess ait ce souci), de l'apparence, de la réputation, etc. C'est une histoire qui doit être découverte malgré tout, surtout par les ados.














22 nov. 2017

Poppy et les métamorphoses.

Laurie Frankel
Poppy et les métamorphoses
576 pages
21€90



La vie d'une famille aimante et chaotique se retrouve bouleversée quand leur cinquième enfant, un garçon, annonce qu'il veut être une fille. Le cercle familial tente de composer avec cette nouvelle donne tandis que l'environnement social le rejette. Un jour, le secret explose au grand jour. Chaque changement apporte son lot de difficultés, mais il produit aussi de petits miracles.


Le sujet m'intéressant fortement, j'ai été tout de suite attirée par ce roman et je n'en suis pas du tout déçue ! Quelques passages sont un peu longs à lire mais il se lit rapidement malgré tout et avec une bonne dose de réflexions en prime !

Penn et Rosie ont quatre garçons et ont bien envie d'un cinquième enfant, histoire d'avoir une fille. Ils font tout (surtout pour Rosie) pour y parvenir mais rien ne marche, c'est encore une fois un garçon qui voit le jour, Claude. Quoi qu'avec les années qui passent, rien n'est moins sûr. Claude ne se comporte pas comme tous les garçons de son âge, préférant ce que préfèrent habituellement les filles, dont porter des robes, sacs, etc. Et pourquoi pas ?

Je ne suis pas habituée à lire ce genre de roman, je n'en lis que très peu et c'est peut-être pour ça que j'ai un peu peiné car, malgré tout, les pages ont défilé toute seule, il se lit vraiment rapidement malgré le nombre de page, sans être redondant.
On fait donc la connaissance de la famille Walsh-Adams composée de Rosie et Penn, les parents, ainsi que leur quatre garçons : Roo, Ben et les jumeaux Rigel et Orion. Une famille assez atypique de par leur nombre et leur façon de vivre, le père travaillant à la maison. Du moins, c'est comme cela qu'on les voit. Puis vient le cinquième enfant, Claude, qui va rendre la famille bien plus atypique... En effet, dès le plus jeune âge, Claude ne s'intéresse qu'aux trucs de filles. Rien d'inquiétant pour les parents, c'est surtout l'entourage qui se pose des questions, notamment l'école. Les parents, mais aussi les frères, l'acceptent tel qu'il est à la maison mais ont tous des inquiétudes pour lui à l'extérieur. À la maternelle, Claude voudrait déjà changer de nom et voudrait qu'on l'appelle Poppy, au grand bonheur de sa mère... Ils doivent donc tous composer avec cette différence, l'encourager sans toutefois aller trop loin, à cause des autres.

Ce qui m'a énormément plu dans ce roman c'est tout d'abord la famille en elle-même. Ils sont tellement ouverts, tellement proches de leurs enfants et frères, tellement solidaires, tellement tolérants et patients ! Mais c'est également la façon dont ils abordent la différence de Claude qui m'a touchée. Ils se remettent sans cesse en question, se demandent constamment ce qu'il pourra advenir de leur enfant si unique au lendemain ; des questions sur la vie, sur les choix, sur ce qui rend heureux, sur le rôle de parents... Ce qui nous pousse nous aussi à la réflexion et cette histoire apporte une réelle bouffée d'air frais. On voit les choses différemment, autant du point de vue de Claude, le personnage directement concerné, que par celui de l'entourage proche.

Ce roman peut convenir à tout le monde, même sans que l'on accroche au thème car ce qui en ressort beaucoup, c'est principalement l'amour de la famille, celui que l'on a pour ses enfants. C'est juste magnifique à lire. Autant j'ai pris plaisir à découvrir l'évolution de Claude, à voir comment tout le monde fait (ou pas) avec, autant j'ai adoré le lien qui les unit tous. Un roman que je recommande vivement !


















1 oct. 2017

WILDER

WILDER

REBECCA YARROS
THE RENEGADE, T1 : WILDER
HARLEQUIN, 28 juin 2017
468 pages, 14€90



Le marché semblait honnête : devenir la tutrice d’un étudiant en difficulté en échange d’une bourse qui permettrait à Leah de participer, tous frais payés, au prestigieux programme Study at Sea. Un an sur un paquebot sillonnant les océans. Une expérience académique de premier rang, mais aussi un défi, l’occasion rêvée de sortir de sa zone de confort.
Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est la personnalité de son élève. Paxton Wilder. Un regard d’acier, un corps parfait, recouvert de tatouages aussi intimidants qu’attirants, et un sulfureux parfum de danger. Leah sait qu’elle devrait garder ses distances, mais, chaque jour qui passe, le charme agit un peu plus...




Ma rencontre avec les Renegade fut un vrai plaisir et j'ai hâte de découvrir la suite.
Ils forment une vraie famille et sont toujours là pour se soutenir et s'aider. Leah et Paxton sont hyper attachant et à l'opposé l'un de l'autre au premier abord, mais pas tant que ça au final. Rachel, Penna, Little John et tous les autres ont été un peu développés dans ce premier tome et j’espère vraiment en savoir plus dans les suivants (je n'ai pas trouvé de date de parution pour l'instant).

La chance sourit à Leah, jeune fille studieuse mais qui se cache derrière Rachel, sa meilleure amie. C'est d’ailleurs grâce à cette dernière que Leah peut rejoindre le programme d’études Study at Sea à la seule condition de devenir la tutrice d'un autre élève. Mais tout commence mal, Rachel tombe malade et ne peut rejoindre le programme qu'au second trimestre et lors de l'embarquement, elle apprend qu'en fait elle n'est pas dans une cabine sur le pont mais dans une suite luxueuse sur le pont supérieur à coté de celle de son élève. Cela la chagrine mais comme elle a décidé de s'affranchir de Rachel, elle prend le risque de rester seule dans cette magnifique cabine le temps d'un trimestre.
La découverte de son élève, Paxton Wilder, n'est pas sans surprise non plus, leur première rencontre est assez mouvementée au grand dam de Leah. En effet, il est plutôt casse-cou et elle est plutôt tranquille. Leur collaboration s'annonce compliquée mais Leah décide de profiter de cette chance inouïe qu'elle a de suivre ce programme mais faut-il encore que Wilder décide de la même chose car s'il a bien compris que son avenir dépend de Leah, Wilder est attiré par les sports extrêmes. Paxton Wilder, un seul garçon et deux personnalités que Leah a du mal à suivre. Leur avenir est lié de par les études, ce qui s'avère compliqué car ils n'ont pas la même notion des études mais si en plus ils doivent lutter contre leurs sentiments naissant et cacher leur passé cela s’avère carrément impossible et pourtant...

J'ai beaucoup aimé ce livre, la plume de l'auteure est légère quand il le faut et forte en sentiments quand cela est nécessaire. J'ai été plutôt surprise et captivée par cette romance, qui mêle amour naissant, passé caché, et drame. Je ne m'attendais pas à cette tournure et tout au long du livre l'auteure a su me tenir en haleine et ce, jusqu'à la fin. J’espère que le deuxième tome sortira dans pas trop longtemps car il y a des personnages secondaires très intéressants à suivre et qui sont amenés tout en douceur dans ce premier tome.










17 juil. 2017

Sous le joug des vampires








Sous le joug des vampires
Susan Krinard
278 pages
Sortie le 1er mars 2017













Des humains misérables et opprimés, des vampires richissimes et tout-puissants... Dans Tanis où on l’a envoyé pour enquêter en secret, Daniel, le sang-mêlé, découvre peu à peu que la prétendue « cité modèle » est au bord du chaos. Mais, alors qu’il vient de s’introduire dans la tour où vivent les dirigeants de la ville, il est intercepté par une femme : Isis, une vampire dont l’allure altière trahit la condition de dominante, mais dont le discours de tolérance intrigue Daniel. Troublé par la beauté de cette Nocturne au prénom de déesse, il s’interroge : la générosité d’Isis est-elle feinte ou représente-t-elle un espoir pour tous les opprimés de Tanis ?








Et bien que dire de ce livre, à part que je ne l'ai vraiment pas apprécié... Je suis en général super contente quand je lis des livres avec des vampires, mais là, ça n'a pas été le cas et ce dès le départ. Déjà dès le début ça a mal commencé, le style société qui est créée à partir du passé ce n'est vraiment pas mon truc, donc vraiment mal partie comme lecture.

Alors que l'on envoie à Tanis un sang mêlé pour enquêter, Daniel fait la rencontre d'Isis, une vampire pur sang. Mais bien que celle-ci soit une vampire, elle attise la curiosité de Daniel grâce à son discours.

Que dire de l'intrigue de ce livre, à part que dès le début on se doute de qui va finir avec qui et cela est bien dommage. Je suis déçue même par la fin du roman, j'ai persévéré en me disant que ça serait peut-être mieux après mais non, deux baisés et c'est bon, la vampire quitte tout pour partir avec Daniel.

L'auteur a une bonne plume si on ne regarde que sa façon d'écrire, mais sinon l'histoire, c'est dommage car se sont déjà des choses qui ont été faites, je suis sûre que ça aurait pu être mieux. Mais après je reconnais que dès le départ de l'histoire, j'ai eu du mal dans ma lecture, et juste à cause du temps choisi pour l'histoire, comme si nous étions revenus au Moyen-Âge et je n'ai pas accroché.

En conclusion, ça me fait mal de le dire mais ce n'est pas un livre que je relirai. Pourtant, les histoires avec les vampires j'adore mais ici ce n'est vraiment pas le cas. Alors j'espère que ce livre saura plaire à d'autres mais si comme moi vous n'êtes pas fan de lecture qui se déroule au Moyen-Âge, je ne vous le recommande pas.