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17 août 2021

Où es-tu maman ?, Cathy Glass





Titre :
Où es-tu maman ?
Auteur : Cathy Glass
Éditions : Archipoche
Genre : Témoignage
Pages : 400
Prix : 7,95€
Ma note : 5 / 5


Résumé :

Élevée par une mère droguée et alcoolique, la petite Melody, 8 ans, vit dans un sous-sol froid et humide, ne mange que rarement à sa faim, ne se lave pas et ne va plus à l'école. Lorsqu'elle est confiée à Cathy Glass, son histoire apparaît tristement banale à cette maman d'accueil habituée à recevoir chez elle des enfants en grande détresse. Mais, derrière ce cas de maltraitance, se cache une réalité plus complexe... et douloureuse. Avec douceur, Cathy va tenter de redonner confiance à la fillette


Mon point de vue :

Il y a seulement deux auteures (et oui deux femmes bizarrement) dont je suis absolument fan. Patricia McDonald dans le genre thriller/policier, et Cathy Glass dans le genre témoignage. J'ai lu tous leurs livres et je ne m'en lasse pas. Je ne suis jamais déçue. J'adore, je lis, je dévore du début à la fin. Et je ferme toujours le livre en me disant "mince, je vais devoir attendre encore un paquet de temps avant de pouvoir remettre le nez dans un de leurs bouquins". Et dans ce livre-là, ça m'a fait cet effet-là, puissance mille.

Cathy Glass est une assistante familiale qui écrit sur les enfants qu'elle accueille. En changeant bien évidemment certains faits ou lieux mais surtout les noms. Dans ce livre, on découvre l'histoire de Melody, 8 ans. Et quelle tristesse.

À lire le résumé au dos du livre, je me suis dit : mon dieu mais qu'est-ce qui est encore arrivé à cette pauvre gamine. Et quand je l'ai découvert, je me suis fait la réflexion que des fois, l'histoire est triste parce que l'enfant subit l'esprit tordu des personnes qui l'entourent. Mais alors je ne me serais pas du tout imaginée ce genre de chose.

En découvrant la vie de la petite fille, cela nous rappelle à quel point nous sommes peu de choses. J'aime lire les livres de Cathy Glass pour cette raison. Il y a tellement d'horreur dans la vie de ces enfants que je ne peux pas m'empêcher de lire et de me dire à quel point j'ai de la chance.

J'ai été profondément touchée par l'histoire de Melody et j'ai fermé le livre en me disant que j'aimerais moi aussi aider des enfants dans le besoin comme cette auteure peut le faire. C'est un récit plein de tristesse qui au fur et à mesure des pages laisse la maltraitance de côté pour arriver sur une tristesse profonde. L'auteure, douce dans ces accompagnements auprès des enfants, le confirme tout naturellement dans ce livre.

En conclusion, je crois que je ne suis plus du tout objective vis à vis de mes auteures préférées et encore moins vis à vis de Cathy Glass. Elle arrive à me transporter dans chacun de ses livres. Elle me fait passer par tout un tas d'émotions. Que ce soit la colère, la tristesse, le désarroi ou même la joie. À lire de toute urgence !!!
















25 sept. 2020

Il était une fois Lui, Lui et Moi.

Angeline Sirba
Il était une fois Lui, Lui et Moi
297 pages
Ebook - 6€99




On n'est jamais trop jeune pour tomber dans le piège d'une relation amoureuse toxique. À dix-huit ans à peine, l'enfer portait pour moi le doux prénom de mon petit ami.

Lorsque mon M. Infidèle a rencontré M. Malpoli, il croyait s'être fait un allié dans ses frasques les plus fourbes. Pourtant, il venait de sceller son destin. M. Malpoli et moi, on allait avoir des choses à nous dire et M. Infidèle risquait fort de ne pas apprécier ce qui allait suivre.



J'ai découvert ce livre dans mon abonnement Boobox et j'en suis très contente ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de témoignage et je ne pense pas que je l'aurais fait de si tôt si je ne l'avais pas eu dans cet abonnement. C'est une romance différente de celle que l'on a l'habitude de lire puisque les faits sont vécus donc la narration est assez différente mais l'auteure a su mettre son histoire en place, de façon telle qu'il est difficile de lâcher son roman !
 
Angeline a 18 ans et vit une relation sérieuse avec Pierce depuis trois ans. Sérieuse ? Pas tant que ça finalement. Pierce est constamment en train de la tromper et de lui mentir. Angeline se rend bien compte que cette relation n'est pas saine pour elle mais elle est très attachée à Pierce et lui redonne chaque fois une chance. Pour autant, elle se pose beaucoup de questions. Toute cette situation lui fait du mal mais Pierce sait être convainquant... Jusqu'au jour où Angeline rencontre Rule et voit la vie différemment.

Ce roman n'est pas forcément facile à lire. Du moins, quand l'on a déjà vécu ce genre de relation. L'histoire va forcément rappeler des souvenirs qui peuvent être pénibles, parce qu'on la découvre comme si on y était réellement. L'auteure relate les événements de façon simple mais surtout très juste. J'étais moi-même dans une relation toxique quand je l'ai lu et je m'y retrouvais complètement ; pas dans les situations, puisque nous avons chacun notre histoire, mais dans les ressentis d'Angeline. Elle décrit tellement bien les choses. D'un point de vue extérieur, on pourrait penser qu'il suffirait simplement de mettre un terme à ce genre de relations pour arrêter le mal-être. L'auteure démontre très bien qu'il n'y a justement rien d'aussi simple. Quand une personne vous manipule, vous perdez vos repères au fil du temps. C'est très subtile, insidieux et surtout progressif. Cette dépendance affective que l'on ressent pour une autre personne n'est pas immédiate ni brutale. C'est ce qui rend le moment de partir très compliqué. Angeline avait toutes les preuves contre son petit-ami : ce qu'elle ressentait, ce qu'on lui a dit, certains aveux. Mais il lui fallait toujours des réponses parce qu'elle s'en posait beaucoup, même en ayant déjà les réponses... L'auteure explique beaucoup mieux que moi comment cette manipulation s'est mise en place, en relatant "simplement" ce qu'elle a vécu.
Pour autant, cette histoire n'est pas déprimante (mais peut être difficile) parce qu'il y a également du positif ! Certes, la globalité concerne cette relation toxique, mais une rencontre imprévue lui ouvre les yeux et lui donne de l'espoir, avant même qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Le positif se mélange au négatif, donnant un bon équilibre pour ceux qui sont dans la même situation ! Elle montre que tout n'est pas perdu, qu'on peut dire stop à ce genre de relation sans pour autant s'y perdre. Qu'on doit, même, dire stop...
Dans un sens, ça reste assez facile à lire parce que c'est un témoignage romancé. Je ne dis pas que rien n'est vrai ni enjolivé ou quoi que ce soit, simplement que le style d'écriture donne cette impression de romance, rendant le récit très fluide.

En bref, c'est un témoignage que je recommande à absolument tout le monde. Aux ados, parce que c'est un sujet dont il faut s'informer afin que ce genre de relation ne soit pas considérée inconsciemment comme normale. Aux adultes, parce que ce genre de relation arrive à tout âge. Aux personnes touchées de près ou de loin, parce qu'il apporte beaucoup de positif et de réponses. Aux personnes qui ne sont pas concernées, parce que ça explique beaucoup de choses sur le ressenti de la victime et ça montre que ce n'est pas si simple de sortir de cette prison invisible.















27 juil. 2020

Le Caméléon









Le Caméléon
David Grann
Sortie en 2009
87 pages
















'Le Caméléon' a été publié pour la première fois dans le New Yorker en août 2008. David Grann y raconte la vie de Frédéric Bourdin et de ses multiples mystifications. Perçu comme l'un des plus grands imposteurs du XXe siècle, manipulateur, menteur, maître de l'imposture et du déguisement, F. Bourdin a investi, au cours de son atypique 'carrière', un nombre incalculable de familles et de foyers d'accueil dans plus de dix pays. A chacune de ces nouvelles vies, un même scénario semble se mettre en place : F. Bourdin endosse systématiquement le rôle d'un adolescent meurtri, abusé, maltraité, issu de nulle part, n'aspirant plus qu'à se reconstruire pour retrouver 'une maison et une école. C'est tout', avoue-t-il. Plus qu'un comédien qui choisirait d'habiter la 'peau' d'un personnage, F. Bourdin est en quête du refuge parfait : 'je ne peux pas jouer quelqu'un, je veux être quelqu'un'.








Voilà un livre que j'ai lu uniquement par curiosité. J'avais déjà entendu parlé de cette histoire auparavant et quand j'ai découvert ce livre je n'ai eu qu'une seule envie c'est le lire afin de voir ce qui y était raconté. Quand j'ai parlé de cette histoire autour de moi, la plupart de mon entourage se rappelait juste en avoir entendu parlé mais sans plus, personne ne se souvenait par exemple du nom de Frédéric Bourdin, non la seule chose que les gens se souviennent c'est qu'un homme français s'est fait passer pour différentes personnes mais c'est tout.
Pour ma part, je suis très friande des histoires comme ça et peu de temps avant de l'avoir lu, j'avais revu une émission où on parlait justement de cet homme.

Frédéric Bourdin est un homme qui s'est fait passer pour différentes personnes, mais pas n'importe qui non plus. La plupart du temps, il se faisait passer pour des adolescents qui avaient été maltraités, des enfants abandonnés, etc.
Enfin tout ça, ça a été jusqu'au jour où il a décidé de se faire passer pour un enfant qui avait disparu aux USA, Nicholas Barclay, il a réussi son coup sur plusieurs mois jusqu'à ce que certaines personnes commencent à se poser des questions sur ce jeune qui était certes blond mais qui avait des yeux marron à la place de bleu, mais vu que Frédéric Bourdin avait toujours réponse à tout, ça a pu durer plusieurs mois,, mais les gens qui se posaient des questions eux ont continué leurs recherches.

L'auteur de ce livre nous dévoile ici l'histoire d'un homme qui se disait juste vouloir être quelqu'un et avoir une famille qui l'aime. L'auteur nous raconte comment tout cela s'est passé, nous raconte comment cet homme a réussi à se faire passer pour un enfant disparu, comment la famille de l'enfant l'avait accueilli aux USA.
Enfin je dois dire que ce livre m'a beaucoup plu, l'histoire m'intéressait beaucoup au départ mais en plus l'auteur nous a écrit un texte fluide, qui se lit tout seul.

En conclusion, c'est un livre que je vous recommande si vous aimez les récits de faits réels. Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman après n'avoir vu que des émissions télé sur Frédéric Bourdin. J'ai même pu découvrir certaines choses que je ne savais pas. Enfin voilà, je souhaite une bonne lecture à tout le monde.










15 janv. 2019

Échec et Mâle.

Pascale Marie Quiviger
Échec et Mâle
104 pages
6€50




Moi, en Mâle d’amour ? Pas le moins du monde !

Les crises hémorroïdes à répétition chez le « Mâle en point », le verre de trop chez le « Mâle à bar », la belle-mère omniprésente chez le « Mâle de mère », non merci !

Plus d’indigestion de « Mâles en bouchées ». Au placard, les « Mâles à prix » et autres « Mâles entendus ».

Me voici enfin délivrée du Mâle ! Seule et... même pas Mâle !
Un recueil d'anecdotes pour lequel je suis plutôt mitigée. Autant certaines m'ont fait rire, ou sourire, autant d'autres situations m'ont parue totalement injustes et donc pas forcément drôles.

L'auteure nous raconte par le biais de très courtes anecdotes ses expériences passées avec les hommes, toutes plus désastreuses les unes que les autres. La fin en est d'ailleurs plus ou moins étonnante, en tout cas je ne m'y attendais pas.
Au début, j'ai beaucoup aimé découvrir les jeux de mots de l'auteure, elle a une belle façon de dire les choses et avec humour, clairement, mais, petit à petit, des petites choses m'ont dérangée, notamment les remarques sur le physique des personnes avec qui elle a eu rendez-vous. Bon, ce n'est qu'un avis personnel, mais c'est surtout pour dire qu'il y a des anecdotes où l'on accroche plus facilement qu'à d'autres et que ça dépend aussi de son propre avis.
C'est un recueil rapide à lire parce que les anecdotes sont courtes mais parfois j'aurais "préféré" plus de détails, comme une chronologie claire ou les circonstances d'une rencontre (on les a mais pas toujours ou alors pas assez clairement, je ne sais pas), juste pour être un peu plus "dedans" mais ça n'est pas désagréable à lire pour autant.

Le style est vraiment unique, sans verbe sauf participe passé, c'est direct, sans fioriture, sans gêne et avec beaucoup d'humour qui est parfois bon, parfois déplacé, de mon avis. Toutefois, ça reste assez original et ça se lit vite.






SimPlement.pro











3 oct. 2018

L'enfant de l'enfer, Cathy Glass



Titre : L'enfant de l'enfer
Auteur : Cathy Glass
Éditions : Archipoche
Genre : Témoignage
Pages : 372
Prix : 7.80€
Ma note : 4 / 5


Résumé :

Malgré ses années d'expérience en tant que mère d'accueil, Cathy Glass fait face à un défi de taille avec le cas d'Aimée, petite fille de 8 ans, qui n'a jamais connu que des conditions de vie déplorables : pas d'hygiène, pas d'éducation... et une violence omniprésente. Alors qu'elle découvre les joies simples de l'enfance, Aimée se libère de ses plus sombres souvenirs.


Mon point de vue :

Aimée est une fillette âgée de 8 ans qui vit avec sa maman. Le problème ? La maman de la petite fille s'est vu retirer la garde de tous ses enfants, alors pourquoi pas celle d'Aimée ? C'est l'une des interrogations de Cathy, ainsi que des services sociaux. La fillette n'a jamais été scolarisée, ne sait pas ce que c'est que de prendre un bain ou une douche. À tel point qu'elle craint l'eau. Agressive et violente, elle va tout de même découvrir auprès de sa famille d'accueil, la vie à laquelle chaque enfant devrait pouvoir aspirer.

Cathy Glass est donc famille d'accueil. Séparée de son mari depuis quelques années déjà, Cathy est la maman d'Adrian, qui est maintenant à l'université, de Lucy qui travaille, et c'est aussi la mère adoptive de Paula, une petite fille qu'elle a accueillie, tout comme Aimée, mais qui est restée. Paula, quant à elle, termine ses études et s’apprête à passer ses examens.

C'est lors d'un rendez-vous avec sa supérieure, que Cathy apprend qu'elle va avoir à sa charge la petite Aimée. Quand Jill lui apprend la nouvelle elle n'y va pas par quatre chemins et explique à Cathy que la fillette a beaucoup de ressemblances avec Jodie, une petite fille dont Cathy s'est occupée, qui était très perturbée (lire ma chronique sur le livre du même auteur "violentée"), très violente et dont la famille a été toute retournée. Cathy a donc toutes les raisons de se poser la question sur le fait d'accueillir ou non cette enfant. Bien que cela ne dure pas longtemps et que toute la famille se joint à l'aventure. Même si Paula émet quelques doutes quant au fait de s'occuper d'Aimée à l'approche de ses derniers examens.

Cathy voit tout de suite qu'Aimée, bien qu'elle lui ressemble à de nombreux égards, n'est pas comme Jodie. Même si elle l'est, Aimée est tout de même violente et semble avoir subit moins de sévices. Tout du moins, rien n'a encore été signalé à ce sujet. Mais peu à peu, Aimée se dévoile. Obsédée à l'idée de plaire à sa mère et de retourner vivre près d'elle, Aimée se permet bien des mensonges qui sèment le trouble au sein des services sociaux et qui vont peser lourds dans le dossier de Cathy. Elle va devoir user de tout son amour, de toute sa gentillesse, pour montrer à Aimée que ce qu'elle fait est mal et peut réellement lui causer du tord.

C'est le cinquième livre que je lis de Cathy Glass. Je ne sais pas pourquoi, mais ses récits me font toujours quelque chose. Je pense qu'au fond, je l'admire de faire ce métier, qui au fur et à mesure des années ne doit plus en être un. Ce doit être une vocation. Il faut être armé de tout son courage, et de toute sa bonne volonté pour pouvoir entendre ce que les enfants ont subit. Trouver le bon équilibre, ne pas trop s'impliquer, accorder du temps à sa famille. Et Cathy arrive à coordonner tout cela avec brio. Je suis réellement admirative de cette auteure.

En conclusion, je dirais que l'auteure a encore su me plonger dans son quotidien, oh combien hors du commun. Un moment encore une fois bien trop court et qui pour cette lecture m'a bouleversée jusqu'aux dernières pages.
















Pourtant maman savait..., Lisa James



Titre : Pourtant maman savait...
Auteur : Lisa James
Éditions : City
Genre : Témoignage
Pages : 243
Prix : 17.90€
Ma note : 4 / 5


Résumé :

Le monde de Lisa, qui vient d'avoir 4 ans, bascule lorsque son beau-père s’installe chez sa mère. Il est violent, et il commence à faire des choses à Lisa. La fillette sait que ce n'est pas bien et elle demande de l’aide à sa mère qui se contente de hausser les épaules. Indifférente. C’est le début d’une longue et terrible liste de trahisons... Un jour, à 16 ans, Lisa rentre de l’école et découvre que sa mère a inversé leurs chambres. Dorénavant, la jeune fille dormira avec son beau-père : « Tu es ma petite amie maintenant », lui annonce-t-il. Quelques mois plus tard, le cauchemar se poursuit : Lisa est contrainte d’emménager dans un nouvel appartement, prisonnière et seule avec son terrible beau-père... Un homme terrifiant, une mère coupable, une petite fille trahie.


Mon point de vue :

Lisa est une petite fille de 4 ans qui vit avec sa grand-mère. Malheureusement à cause de problèmes de santé importants, cette dernière ne peut plus s'occuper d'elle comme avant et Lisa est obligée de retourner vivre avec sa mère ainsi que ses frères et sœurs ainés. Sa mère est alcoolique et ne s'occupe jamais d'elle. Quand elle refait sa vie avec un homme, celui-ci s'installe très rapidement dans leur foyer. Même si au départ celui-ci ne montre que très peu d'importance à Lisa, il va vite devenir son pire cauchemar. Attouchements, coups de pied, coups de point, violence verbale... Lisa se voit peu à peu devenir la petite amie de son beau-père, sous les yeux de sa mère qui ne réagit pas un seul instant... Mise à part en jalousant sa fille...

Lisa est donc une petite fille de 4 ans, élevée par sa grand-mère. C'est une petite fille très sage, et qui malgré tout l'amour qu'elle porte à sa mère, ne fait que d'être rejetée. Au fur et à mesure de l'histoire, Lisa grandit, et malgré le fait qu'elle soit une femme pleine de courage, elle va aller de déceptions en déceptions.

Franck est le bourreau de Lisa. C'est également le mari de sa mère. Ce personnage possède tous les défauts que l'on peut imaginer. Misogyne, menteur, manipulateur, grossier, violent. Je ne crois pas lui avoir trouvé une seule qualité tout au long du livre. À juste titre me direz-vous, mais il arrive tout de même que certains protagonistes dans son genre nous surprennent par leur adresse vis à vis des gens. Ce n'est pas du tout son cas.

Je suis tombée sur ce livre en cherchant un ouvrage de Cathy Glass. Quand j'ai vu le titre, l'image, je me suis laissée tenter. J'ai donc commencé ce livre. Tout commence dans le meilleur des mondes comme on dit. Lisa vit avec sa grand-mère, ne voit que très peu sa mère car celle-ci est plus occupée à boire et coucher avec des hommes. Mais sa grand-mère étant souffrante, elle se voit obligée de laisser la garde de Lisa à sa fille. Suite à ça, la mère de Lisa ne tarde pas à rencontrer un homme et à le faire habiter dans le domicile familial. Franck, s'intéressant en premier lieu à l'une des sœurs ainées de Lisa va tout simplement rabattre son dévolu sur elle quand il va voir que l'ainée ne se laisse tout simplement pas faire. C'est donc tout naturellement qu'il va commencer un long travail de domination sur la petite fille de 4 ans. Sous les yeux de la maman.

Je crois que c'est ce qui m'a le plus révoltée lors de cette lecture. Bien des fois, Lisa va tenter de prévenir sa maman. Mais pas seulement. Bons nombres de fois, sa maman va VOIR ce que son mari fait endurer à sa fille. Mais jamais elle ne va intervenir pour protéger ou défendre sa fille. Pire encore, quand Lisa est âgée d'à peu près 14-15 ans, elle va lui dire que c'est de sa faute. Qu'elle a tout fait pour que son beau-père agisse de la sorte. Ne lui montrant aucune résistance. De mon point de vue, c'est comme si Lisa était jetée en pâture. Sans que cela ne pose le moindre problème. Il va sans dire que ce livre est un ouvrage poignant, dans lequel j'ai été révoltée de voir l'enfance, la jeunesse, la vie... qu'a endurée Lisa... Même en ayant "échappé" à son bourreau.

En conclusion, j'ai lu ce livre en très peu de temps et je n'arrive pas à croire que certaines personnes soient aussi cruelles. Un témoignage poignant, qui montre bien que les enfants doivent être protégés et défendus, corps et âmes... Par leurs parents.
















12 mars 2018

Maman, pourquoi tu le laisses faire ? Anna Lowe




Titre : Maman, pourquoi tu le laisses faire ?
Auteur : Anna Lowe
Éditions : City
Genre : Témoignage
Pages : 198
Prix : 17.90€
Ma note : 3.5 / 5


Résumé :

Une mère alcoolique qu'elle attendait à la sortie des bars : voilà le premier souvenir qu'Anna garde de son enfance. Sans compter toutes les fois où elle a trouvé sa mère inconsciente au point de devoir appeler elle-même les urgences.La vie de la fillette devient véritablement un enfer lorsqu'elle elle doit déménager chez le nouveau compagnon de sa mère. Non seulement l'homme est violent, mais il abuse aussi de la petite Anna. Elle n'a que six ans.Son enfance est un véritable cauchemar, entre les abus de son beau-père et la faiblesse de sa mère, incapable de la protéger. Jusqu'au jour où Anna parvient à s'enfuir. Il lui faudra des années pour se libérer du fardeau de son passé et, enfin, construire un avenir meilleur... Une petite fille abusée. Une mère trop indifférente pour la protéger


Mon point de vue :

Anna est une petite fille qui subit les attouchements de son beau-père. Ses parents se séparent alors qu'elle n'a que 4 ans. Loin d'être une séparation anodine, c'est son grand-père qui va l'arracher, ainsi que son frère, Chris, âgé de 2 ans, aux mains de leur père qui n'en a strictement rien à faire. Ils vont donc, avec leur mère, habiter deux ans chez leurs grand-parents. Bien que leur mère ne se préoccupe pas un seul instant de leur existence, préférant aller trainer dans les bars jusqu'à pas d'heure, cela ne va pas l'empêcher d'emmener ses enfants (et à juste titre vous me direz) avec elle lorsqu'elle va rencontrer Carl. Malheureusement, en s'installant avec lui, et étant trop souvent ivre, Judith la maman, ne va pas un seul instant se douter des sévices que son nouveau compagnon fera subir à Anna.

Anna nait la première. Son père aurait souhaité avoir un garçon en premier et cela va malheureusement gâcher la façon dont il sera avec elle. Judith sa maman, est alcoolique, et n'a que faire de s'occuper de ses enfants. C'est une petite fille anxieuse et timide, qui grâce au déménagement chez ses grands-parents va se transformer en une petite soignée, polie et joviale.

Judith est une alcoolique. Tombée dedans très jeune à cause d'un accident survenu avec son frère, elle va de bêtises en bêtises. Sa mère lui reproche le décès de son fils et n'arrivera pas à passer cette lourde épreuve. Judith, dans sa déchéance, va tomber enceinte. Sa famille étant très croyante va la contraindre à épouser le père du bébé, avant la naissance.

Carl est l'un des compagnons que Judith va rencontrer dans l'un des bars qu'elle fréquente. Violent, abusif, il va profiter de la faiblesse de Judith pour s'adonner à des attouchements sur Anna, de ses 6 ans jusqu'à ce qu'elle ait environ 10 ans.

J'ai souvent été obligée de revenir en arrière dans ce livre. J'ai trouvé ça un peu fouillis. Je m'explique : avec tous les flash-back il est difficile de comprendre où on en est rendu sur l'âge des intervenants de l'histoire. Je pense que l'auteur, comme il s'agit d'un témoignage, à coucher les mots sur le papier comme ça lui venait, ce qui nous perd de temps en temps.

Bien que le livre ne soit pas très long, j'y ai trouvé quelques longueurs. Je me trouve affreuse de dire ça alors que c'est un témoignage mais je me demandais souvent comment cela allait finir quand je voyais l'avancement des pages et celle de l'histoire. Dans le prologue on comprend bien qu'aujourd'hui, Anna a réussi à sortir de cette horrible vie qu'elle a dû supporter pendant des années, mais je commençais à me demander si réellement elle allait pouvoir vivre sa vie comme elle le voulait, sans avoir à subir les violences des conjoints de sa mère ainsi que, à fortiori, des siens.

En conclusion, c'est un témoignage très lourd. Mais qui heureusement se termine bien quand on repense à tout ce qu'a pu subir cette petite fille jusqu'après sa majorité. Cette ouvrage est, je pense, une manière pour elle de parler de son passé, sans pour autant être jugée pour ce qu'elle a pu faire ou supporter...
















19 janv. 2018

Vitriolée !, Patricia Lefranc et Sébastien Yernaux




Titre : Vitriolée !
Auteur : Patricia Lefranc et Sébastien Yernaux
Éditions : La boite à pandore
Genre : Témoignage
Pages : 240
Prix : 16.90€
Ma note : 4.5 / 5


Résumé :

En décembre 2009, la vie de Patricia Lefranc bascule méchamment. Elle a 40 ans et sort d’une aventure tumultueuse avec Richard Remes. Mécontent de la tournure de son histoire avec Patricia, l’homme décide de se venger. Il piège Patricia Lefranc dans le hall d’entrée de l’immeuble et lui asperge le visage de vitriol (acide sulfurique). Le calvaire durera plusieurs minutes, et pour être certain de réussir son coup, il asperge une seconde fois le visage de sa victime. Patricia Lefranc sera brûlée au 3e et 4e degré, sur 30 % du corps (dont la totalité du visage). Elle perdra un œil, un doigt et l’usage d’une oreille. On devra également amputer son nez. Pour soigner ses brûlures, Patricia devra prendre des bains spéciaux et pour soulager ses douleurs durant cette épreuve, on la plongera également dans un coma artificiel pendant 3 mois. “À mon réveil, j’en ai voulu aux médecins de m’avoir laissée vivante”, raconte-t-elle. Si Patricia retrouve la joie de vivre, par la suite, c’est pour ses 3 enfants, Marie, Laetitia et Joe. Jusqu’à présent, Patricia Lefranc a subi 97 opérations pour retrouver son visage. “À la 100e, je sors le champagne dans la salle d’opération !” sourit-elle. “Je retire mon nez et mon oreille avant d’aller dormir”, explique-t-elle, preuve que le chemin sera encore long. Mais il y a une lueur d’espoir. Un mannequin a eu la même mésaventure et a pu reconstruire son visage grâce à la chirurgie esthétique, mais il a fallu des années de chirurgie réparatrice. Outre la reconstruction physique et sociale, Patricia Lefranc a d’autres combats. Tout d’abord, l’interdiction de la vente du vitriol dans les drogueries. Ensuite, l’abolition de la compression des peines de prison, car ce qu’elle redoute par-dessus tout, c’est que son agresseur la retrouve à sa sortie de prison. Ce livre est une histoire poignante, mais pleine de volonté et de rage de vivre. C’est un témoignage exceptionnel. Ah encore une chose... Chez elle, ne cherchez pas, il n’y a plus de miroir...


Mon point de vue :

Patricia Lefranc est une mère de famille qui va de déceptions en désillusions depuis sa plus tendre enfance... C'est lorsqu'elle fait la rencontre de Richard Remes qu'elle sent quelque chose qui au fond d'elle la retient de s'engager dans cette relation. Malheureusement, ce dernier n'est pas du tout d'accord avec la décision de Patricia et monte un stratagème pour l'agresser en bas de son immeuble. L'aspergeant une première fois de vitriol, celui-ci la roue de coups et l'asperge une seconde fois...

Patricia Lefranc est mère de famille. Ayant été plusieurs fois déçue par la gente féminine, elle est très proche de ses enfants. C'est une maman dévouée et une femme accomplie professionnellement. Elle se dépasse tous les jours pour apporter à son foyer, tout ce dont il a besoin.

Richard Remes est la dernière relation de Patricia avant qu'elle ne soit agressée. C'est sans nul doute un psychopathe. Dès leur premier rendez-vous Patricia éprouve un certain malaise en sa compagnie mais ne peut réfréner ses demandes de relations. Harcelée par sms, par téléphone, par mail, Richard use de tous les stratagèmes afin que Patricia décide de nouer une relation avec lui. Menteur, manipulateur, ce sera l'auteur de l'agression par vitriol dans l'entrée de l'immeuble de celle-ci.

J'ai découvert ce livre en regardant l'émission 7 à 8, lorsque Patricia a témoigné de son histoire et a parlé de son livre. Pendant son interview, j'ai eu beaucoup de peine pour cette jeune femme qui a dû se battre corps et âme contre la douleur physique et mentale.

Patricia n'y va pas par quatre chemins. Elle commence son livre par son enfance et je me suis aperçue qu'elle vit l'horreur depuis son plus jeune âge. Ce livre m'a révoltée, j'ai eu envie de me battre pour elle, pour sa réussite, ses combats. Et ils sont nombreux ! D'abord envers ses parents, ensuite envers son premier mari Auguste, avec Michel et avec Richard. Il n'y a qu'avec Eric que je me suis dis qu'elle a été enfin heureuse même si cela ne dure pas très longtemps.

Lorsque j'ai lu son agression dans le livre, c'est comme si je le voyais de mes yeux. Patricia est sans retenue et décrit la scène dans les moindres détails ! Bien que le livre ne contienne que 200 pages et n'ayant pas eu l'impression de longueur, j'ai tout de même été étonnée plusieurs fois de n'être pas rendue loin dans le livre. J'ai eu du mal à suivre quelques passages que j'ai du relire plusieurs fois afin de bien intégrer toutes les informations. Mais ce livre a été pour moi un réel choc.

En conclusion, ce livre est à lire, absolument. Afin que chacun se rende compte des monstres qui vivent autour de nous et qui parfois passent à travers les mailles du filet. Afin de puiser dans ce livre, toutes les parcelles de force qu'y a glissé Patricia pour que cela ne se reproduise jamais. Pour que tout le monde sache le combat qu'elle a du mener, aussi bien moralement que physiquement !
















4 déc. 2017

« Une poule sur un mur ».

Julie Dénès
« Une poule sur un mur »
Michalon - 2017
192 pages
17€



« Il y a 14 ans, je suis morte.
La violence, les humiliations, les maux et les mots m'ont détruite.
La honte et la culpabilité m'ont réduite au silence.

À présent, je vous livre mon lourd secret : l'histoire de cette mort méticuleusement orchestrée à huis clos. Je vous décris le cycle de la violence que j'ai subi : la lune de miel ; puis la tension, la violence physique ou psychologique, la culpabilité ; et enfin la lune de miel, à nouveau. Ce mécanisme qui retient la victime, qui lui fait espérer des jours meilleurs, un avenir radieux et heureux. Cette spirale infernale dans laquelle j'ai sombré et que j'ai réussi à briser en partie grâce à cette comptine. »


Je suis très sensible au sujet de la maltraitante, sous toutes ses formes, en particulier envers les femmes et les enfants ; c'est donc assez naturellement que je me suis tournée vers ce livre. J'en ai déjà lu plusieurs sur ce sujet et je trouve que celui-ci montre bien ce qu'est la manipulation d'un pervers narcissique, mais plutôt en ligne droite : si on ne l'a pas vécu, je ne suis pas sûre que l'on se rende réellement compte de tout...

L'auteure nous raconte ici la violence conjugale dont elle a été la victime. Aujourd'hui juriste et maman de deux enfants, elle s'est libérée de cette histoire, même si elle sera toujours là quelque part... À travers ce roman, on comprend mieux comment se passe les choses, notamment grâce à l'épilogue, qui feront davantage comprendre à ceux qui ne l'ont pas vécu.

L'auteure va droit au but à chaque instant. Enfin, on apprend d'abord un peu à la connaître, à cerner son environnement, avant d'entrer dans le vif du sujet mais, très vite, l'homme en question entre dans vie et la sienne bascule doucement mais sûrement... À mesure que leur relation se dégrade, on peut comprendre que ça s'est fait vraiment progressivement ; la violence physique et psychologique s'est immiscée petit à petit dans le couple. Tout d'abord, on peut se demander pourquoi elle est restée avec lui, sachant qu'une certaine forme de violence a eu lieu au début, mais il ne faut simplement pas oublier que ce n'est pas si simple et que ces hommes savent y faire... À partir de là, on comprend pourquoi elle reste, on comprend qu'elle ne se pose même pas la question puisque la manipulation est telle qu'elle culpabilise, se cherche et lui cherche des excuses pour "banaliser" les choses, dédramatiser, avancer malgré ce qu'elle ressent. Personnellement, j'ai trouvé qu'elle décrivait très bien ce que l'on peut ressentir dans ce genre de situations ; le seul petit bémol étant qu'on ne se rend pas compte que la manipulation ne s'est pas faite du jour au lendemain. C'est très difficile à décrire comme mécanisme, même quand on en parle c'est compliqué à le faire comprendre. Et, même là, en me relisant, je ne suis même pas sûre d'être claire à ce sujet...

Tout ce qu'elle raconte dans son récit est atroce. Elle ne rentre pas dans les détails, ce n'est pas le but mais on peut facilement s'imaginer l'horreur qu'elle a dû endurer entre la culpabilité, la pression, la honte, le renfermement sur soi, l'isolation et la violence physique également...
Tout ce qu'il faut retenir c'est le courage de cette femme pour avoir osé en parler, l'écrire, le publier. Osé montrer qu'elle n'avait rien fait de mal. Elle s'explique très bien dans l'épilogue à ce sujet, car ça n'a pas été simple non plus, mais je pense qu'elle pourra aider beaucoup de femmes dans le même cas qu'elle, et montrer à ceux qui ne savent pas ce que c'est réellement.

Un témoignage que je ne peux que conseiller et que j'encouragerais à compléter par d'autres. Dans tous les cas, l'auteure a très bien su retranscrire cette manipulation, même s'il manque de la profondeur pour se rendre compte que ça ne se fait pas en un claquement de doigts, que c'est sur du long terme qu'ils arrivent à obtenir ce qu'ils veulent, mais surtout, elle a très bien su retranscrire tout ce qu'elle a ressenti. Un témoignage très émouvant.












19 nov. 2017

Laissée pour morte... Moi, 14 ans








Laissée pour morte...
Moi, 14 ans
Kelly Maitrepierre
Sotie le 4 mars 2013
104 pages












Je suis une jeune femme de vingt-cinq ans, épanouie, souriante, mère de deux enfants, qui me présente devant vous. Je tente de tourner la page sur l'agression terrible dont j'ai été la victime il y a maintenant onze ans.
J'ai écrit ce livre dans lequel je vous raconte mon histoire.
Ces événements qui ont bouleversé ma vie font aujourd’hui partie de moi, et c'est pourquoi j'ai besoin à présent de les relater pour que l'on puisse se rendre compte de l'horreur que m'ont fait vivre les personnes que je considérais comme mes meilleures amies.
Afin de respecter l'anonymat des personnes, les prénoms ont été modifiés.
Bien que mineures, les condamnées ont été jugées extrêmement dangereuses et incarcérées en Centrale pénitentiaire pour adultes, fait inédit à l'époque en France.







Je viens de terminer ce livre... Je savais en le commençant que c'était une histoire vraie, car je vis près de là où ça a eu lieu et je dois dire qu'à l'époque des faits, on pouvait entendre beaucoup de choses. Mais bien entendu, même si des choses étaient vraies, le reste ne l'était pas... Donc maintenant que je l'ai lu, je me rends compte que cela pourrait arriver à n'importe qui, personne n'est à l’abri d'une telle chose. Mais ce qui m'a vraiment plu dans ce livre, c'est le fait que l'auteur du livre ne s'arrête pas seulement à ce qui lui est arrivé mais elle nous parle aussi de l'après et de comment tout a commencé, et on se rend compte que même si elle nous relate ce qui lui est arrivé, elle nous conseille aussi. Et c'est ce qui m'a le plus plus dans cette lecture. 

Ce livre est tiré d'une histoire vraie, tout ce qui s'y passe est bien arrivé. Une ado comme les autres qui a vécu l'enfer de la main de personnes qui se disaient être ses amies. Mais en plus, on découvre le commencement de toute cette histoire et l'après. Un livre qui est petit mais plus que complet. 

Je ne vous fait pas une chronique comme d’habitude car ce livre set très loin de ce que je lis habituellement et je ne sais pas trop comme vous le présenter. Alors je préfère faire simple et vous laissez le découvrir par vous-même. 

Tout ce que je peux vous dire c'est que l'auteur a vraiment fait du très bon travail, car sans mentir on ressent assez bien ce qu'elle a voulu nous faire comprendre. Certes on est très loin de vivre ce qu'elle a vécu mais on peut très bien l'imaginer via son texte. 

En conclusion, un livre qui nous fait revenir dans le passé, et qui nous fait découvrir l'enfer qu'à vécu une jeune fille. Un livre qui, je trouve, vaut la peine de prendre un peu de temps et qu'on le lise.









7 nov. 2017

J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école... Sabine Dardenne




Titre : J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école
Auteur : Sabie Dardenne
Éditions : Pocket
Genre : Témoignage
Pages : 140
Prix : 18,90€
Ma note : 2.5 / 5


Résumé :

29 mai 1996, Sabine Dardenne, 12 ans, est enlevée par Marc Dutroux sur le chemin de l'école. Ce monstre a déjà tué quatre enfants. Ce que va subir Sabine Dardenne est effroyable. Pourtant, après quatre-vingt jours d'horreur, elle va être sauvée de la mort dans des circonstances extraordinaires.


Mon point de vue :

Sabine est enlevée le matin du 29 mai 1996, par un homme en camionnette. Elle sera captive de ce monstre durant 80 jours... Sabine va être sauvée par un événement plus ou moins inattendu. Dans son témoignage, elle raconte comment elle a été enlevée, ce qu'elle a subi (sans vraiment rentrer dans les détails sordides), et la lutte qu'elle a dû faire en sortant de sa cache.

Sabine a donc 12 ans lorsqu'elle est enlevée, alors qu'elle se rend en vélo à l'école. Elle qui d'ordinaire est soit accompagnée de l'une de ses sœurs ainées soit elle rejoint son amie. C'est justement après avoir passé la haie de cette fameuse amie que Sabine est kidnappée. Elle est embarquée à bord d'une camionnette dont les vitres sont cachées par des stickers.

J'avais entendu parler de ce livre dans une émission de télévision et le résumé qui en avait été fait m'avait de suite attirée. Je ne sais pas pourquoi ces témoignages m'attirent. Je suis toujours très pressée de savoir quel est le devenir de ces tyrans qui abusent sans relâche de leurs petites victimes. Mais dans ce livre, je ne sais pas pourquoi, j'ai comme un goût d'inachevé. Comme s'il m'avait manquée des chapitres durant ma lecture.

On peut s'apercevoir d'ailleurs que l'auteure a coupé certains passages des lettres qu'elle écrit à sa maman durant sa captivité. Et bien je crois que ce sont malheureusement des bribes de ces lettres qu'il manque. Non pas pour y lire l'horreur de ce qu'elle vit (parce que ce qui se trouve dans le livre est déjà bien suffisant) mais parce que je trouve que le livre manque de détails.

L'enlèvement est très bien décrit. Elle se rappelle tout dans les moindres détails et je pense que c'est ce qui me perturbe. Tout est étonnement bien décrit, de la description de la cache, aux plats qu'elle mange, au ménage qu'elle doit faire. Mais je ne sais pas pourquoi, c'est comme si j'avais sauté des chapitres de l'histoire et que du coup je ne comprenais pas tellement tout ce qu'il se passe.

En conclusion, je suis déçue de ce livre. Est-ce que c'est parce que je l'attendais depuis longtemps ? Peut-être que c'est parce que l'auteure n'a que 20 ans au moment elle a rédigé son histoire. Je ne sais pas tellement mais malheureusement ce ne sera pas un livre que je conseillerais. Même si j'ai bien conscience que cette histoire est vraie !
















22 oct. 2017

Personne ne te croira..., Mary Manning




Titre : Personne ne te croira
Auteur : Mary Manning
Éditions : City
Genre : Témoignage
Pages : 271
Prix : 17,90€
Ma note : 3,5 / 5


Résumé :

L'histoire de Mary commence de façon ordinaire et heureuse. Jusqu'à ce qu'un cancer emporte son père et que sa mère se remarie. Au début, son beau-père est gentil et lui apporte son soutien dans les moments difficiles. Mais progressivement, Mary subit des attouchements et, à l'âge de douze ans, elle est violée. « Si tu parles, personne ne te croira », lui répète sans arrêt son beau-père. Et en effet, personne ne peut admettre cette histoire horrible, même pas sa mère, qui a sombré dans l'alcoolisme. Pire encore : Mary aura cinq enfants issus de ces viols. Le cauchemar va durer plus de vingt ans. Et lorsqu'elle parvient enfin à raconter son histoire, les services sociaux ne lui offrent aucune protection. Le chemin de la délivrance sera long et difficile...


Mon point de vue :

Mary Manning est une jeune fille de 12 ans lorsque sa mère se remarie suite au décès de son père. Son beau-père s'installe donc très vite dans le domicile familial et bien qu'il ne soit au départ pas désagréable, tout va très vite tourner au cauchemar. Mary va être violée à maintes et maintes reprises, rabaissée à longueur de journée.

Mary est donc une jeune fille de 12 ans, ayant un petit frère, Rikki. C'est une jeune fille serviable très proche de ses parents et de ses grands-parents. Malheureusement au décès de son père, elle va tomber sous la coupe de son beau-père qui la "protège" des mots de sa mère qui sombre peu à peu dans un alcoolisme profond, mais qui, dès que cette dernière n'a plus les idées claires, se jette littéralement dessus. Ce qui va la transformer en jeune fille renfermée, timide et très peu sûre d'elle.

Sean McDarby, est le beau-père de Mary. C'est un homme détestable au plus haut point. Assez imbu de sa personne. J'ai détesté le personnage tout au long du livre (ce qui n'est pas étonnant).

J'ai commencé cet ouvrage avec beaucoup d'attente. J'avais tellement envie de découvrir la chute de ce tortionnaire. J'avais envie de savoir comment elle allait venir à bout de ce cauchemar. Si cela n'avait pas été un témoignage, je pense que mon point de vue aurait été tout autre. Il y a énormément de choses, de fait, que j'ai du mal à comprendre... Qu'il s'agisse de Mary, ou des personnages qui l'entourent.

Je suis extrêmement étonnée, voire choquée, que personne ne se batte pour sortir cette petite fille de l'horreur dans laquelle elle vit. Certes, peu de personnes connaissent réellement le fond du problème. Mais même en ne sachant que la moitié de ses conditions de vie, énormément de personnes auraient pu intervenir en sa faveur et la sortir de sa situation.

J'ai lu le début avec beaucoup de facilité et d'envie... Mais si je devais vraiment pousser ma réflexion, je dirais que le livre se déroule en trois parties. Dans la première on peut y lire toutes les souffrances et les agressions sexuelles que McDarby a fait subir à Mary. Dans la deuxième (et c'est dans celle-ci que j'ai eu un énorme passage à vide pendant lequel j'ai failli décrocher) on y lit la vie que Mary mène pour se pardonner ou pour pouvoir avancer malgré tous ces souvenirs. Et pour finir, dans la dernière partie, on découvre la fin d'une histoire qui a duré plus de 10 ans...

En conclusion, je suis vraiment partagée pour ce livre... J'ai l'impression qu'il m'a manqué quelque chose dans l'histoire. Bien entendu j'ai conscience qu'il s'agit d'une histoire vraie et qu'en me mettant à la place de cette jeune femme je ne suis pas sûre que j'aurai moi-même tenu le coup comme elle a pu le faire. C'est un témoignage poignant dont j'aurai aimé que certains passages soient différents. Non pas pour le plaisir de ma lecture... mais pour le bien être de cette Mary...
















1 oct. 2017

La petite princesse de papa, Cathy Glass




Titre : La petite princesse de papa
Auteur : Cathy Glass
Éditions : Archipoche
Genre : Témoignage
Pages : 257
Prix : 7,80€
Ma note : 4 / 5


Résumé :

Cathy Glass, mère d’accueil, se voit confier la petite Beth, 7 ans, lorsque Derek, son père qui l’élève seul, est hospitalisé. Beth est une enfant facile, qui ne pose aucun problème. Mais, à certains détails troublants que lui livre la fillette, Cathy soupçonne très vite une relation malsaine entre le père et son enfant. Un lien si exclusif que la compagne de Derek l’a quitté... Cathy, comme toujours généreuse et maternelle, saura accompagner Beth dans les bouleversements qu’elle va vivre. « Accueillir un enfant qui ne peut pas vivre avec sa famille naturelle, c’est lui donner une vie de famille aussi normale que possible. Certains enfants ont terriblement souffert, et vous vous trouvez souvent en train de pleurer avec eux. Mais, s’ils vous quittent en ayant un tant soit peu retrouvé le sourire et la joie de vivre, alors la satisfaction est énorme. » Cathy Glass


Mon point de vue :

La petite Beth est accueillie subitement par Cathy. Elle reçoit l'appel le jour même où la petite fille est placée. Le papa de la petite fille étant soudainement hospitalisé, la fillette ne peut rester seule chez elle puisqu'elle a 11 ans et que sa maman n'est plus là depuis longtemps. Mais la jeune fille se livre bon gré malgré et débite un flot de paroles impressionnants concernant son papa et leur mode de vie. Cathy et quelques personnes qui vont venir se confier du malaise qu'ils ressentent vis à vis de Beth vont tout faire pour qu'elle puisse avoir une enfance et une vie comme devrait avoir chaque enfant.

Beth est une petite fille très polie, très soigneuse et très ordonnée. Elle s'inquiète énormément pour son papa qui a été hospitalisé dans la plus grande précipitation. C'est une fillette très intelligente mais qui n'est pas consciente de la relation plus ou moins malsaine qu'entretien son papa avec elle.

Dans ce livre, on découvre aussi Jessie, qui est l'assistante sociale de Beth. Comparée à Jill dans les autres œuvres de Cathy, Jessie paraît froide, distante et de mon point de vue n'a pas l'air très à l'écoute de ce que Cathy lui révèle. Je dois dire que cela m'a un peu fait ne pas l'aimer même si elle ne fait rien de mal.

C'est aussi un ouvrage particulier car pour la première fois (je n'ai peut-être, voire sûrement, pas lu les livres dans l'ordre de leur sortie) on découvre le mari de Cathy, John. Bien qu'il ne soit pas présent tout du long puisqu'il travaille en déplacement et ne rentre donc que le week-end.

Je m'attendais à tout autre chose en démarrant ce livre. J'étais tellement pressée de découvrir encore une nouvelle histoire et de voir de quelle manière Cathy Glass allait jouer avec mes émotions. Bien que l'histoire de Beth se termine de la meilleure des manières j'ai plusieurs fois été avec un nœud dans la gorge car Cathy va vivre des tas de choses que peu de personnes pourraient supporter. Je ne peux malheureusement pas vous en dire davantage à moins de vous spoiler et de vous gâcher un peu le plaisir de découvrir ce livre. 

J'ai, comme toujours, dévorer son livre et je l'ai bien entendu adoré. J'ai hâte de pouvoir mettre la main sur les deux derniers qui doivent bientôt sortir. Bien que je n'ai pas du tout la même vie de famille, je pense que si Cathy Glass peut plaire autant c'est que bon nombre de femmes peuvent se reconnaitre en elle. C'est une femme juste, douce et droite. Sa manière d'écrire est très naturelle, ce qui permet de ne jamais décroché et de bien suivre.

En conclusion, je conseille ce livre à toute personne ayant adoré les autres livres de ce même auteur... À tous ceux qui sont accros aux témoignages, ou tout simplement à ceux qui ont envie de découvrir un livre qui se termine bien, un livre où tout n'est pas que drame ou horreur. Un livre qui se lit avec facilité et qui devrait plaire à un large panel de personnes...