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7 nov. 2017

J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école... Sabine Dardenne




Titre : J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école
Auteur : Sabie Dardenne
Éditions : Pocket
Genre : Témoignage
Pages : 140
Prix : 18,90€
Ma note : 2.5 / 5


Résumé :

29 mai 1996, Sabine Dardenne, 12 ans, est enlevée par Marc Dutroux sur le chemin de l'école. Ce monstre a déjà tué quatre enfants. Ce que va subir Sabine Dardenne est effroyable. Pourtant, après quatre-vingt jours d'horreur, elle va être sauvée de la mort dans des circonstances extraordinaires.


Mon point de vue :

Sabine est enlevée le matin du 29 mai 1996, par un homme en camionnette. Elle sera captive de ce monstre durant 80 jours... Sabine va être sauvée par un événement plus ou moins inattendu. Dans son témoignage, elle raconte comment elle a été enlevée, ce qu'elle a subi (sans vraiment rentrer dans les détails sordides), et la lutte qu'elle a dû faire en sortant de sa cache.

Sabine a donc 12 ans lorsqu'elle est enlevée, alors qu'elle se rend en vélo à l'école. Elle qui d'ordinaire est soit accompagnée de l'une de ses sœurs ainées soit elle rejoint son amie. C'est justement après avoir passé la haie de cette fameuse amie que Sabine est kidnappée. Elle est embarquée à bord d'une camionnette dont les vitres sont cachées par des stickers.

J'avais entendu parler de ce livre dans une émission de télévision et le résumé qui en avait été fait m'avait de suite attirée. Je ne sais pas pourquoi ces témoignages m'attirent. Je suis toujours très pressée de savoir quel est le devenir de ces tyrans qui abusent sans relâche de leurs petites victimes. Mais dans ce livre, je ne sais pas pourquoi, j'ai comme un goût d'inachevé. Comme s'il m'avait manquée des chapitres durant ma lecture.

On peut s'apercevoir d'ailleurs que l'auteure a coupé certains passages des lettres qu'elle écrit à sa maman durant sa captivité. Et bien je crois que ce sont malheureusement des bribes de ces lettres qu'il manque. Non pas pour y lire l'horreur de ce qu'elle vit (parce que ce qui se trouve dans le livre est déjà bien suffisant) mais parce que je trouve que le livre manque de détails.

L'enlèvement est très bien décrit. Elle se rappelle tout dans les moindres détails et je pense que c'est ce qui me perturbe. Tout est étonnement bien décrit, de la description de la cache, aux plats qu'elle mange, au ménage qu'elle doit faire. Mais je ne sais pas pourquoi, c'est comme si j'avais sauté des chapitres de l'histoire et que du coup je ne comprenais pas tellement tout ce qu'il se passe.

En conclusion, je suis déçue de ce livre. Est-ce que c'est parce que je l'attendais depuis longtemps ? Peut-être que c'est parce que l'auteure n'a que 20 ans au moment elle a rédigé son histoire. Je ne sais pas tellement mais malheureusement ce ne sera pas un livre que je conseillerais. Même si j'ai bien conscience que cette histoire est vraie !
















18 mars 2017

Surtensions.

Olivier Norek
Surtensions
Michel Lafon - 2016
501 pages
19€95
1. Code 93 / 2. Territoires / 3. Surtensions


Le capitaine de police, Coste, doit protéger un membre de son équipe. Il se retrouve au cœur d'une histoire réunissant pédophile, assassin, kidnappeur, braqueur... Pour s'en sortir, il devra faire face à ses démons.


Mon avis :

Surtensions est le troisième tome de la trilogie "Victor Coste". Les trois livres peuvent se lire indépendamment sans problème puisqu'ils ont tous une intrigue différente. Le petit plus si on lit les tomes dans le bon ordre, c'est de voir l'évolution des personnages et on s'attache plus facilement à eux puisqu'on les connait mieux. Pour ma part, il n'y a que le premier tome que je n'ai pas lu et ça n'a pas dérangé pour apprécier les deux autres !

La construction du récit est un peu particulière et il y a des passages où il faut s'accrocher pour suivre un peu ce qu'il se passe... Disons que si l'on décroche à un moment ou à un autre, ça devient plus compliqué de se remettre dedans. En effet, il est construit de telle façon que l'intrigue parait découpée en plusieurs petites. Tout se réunit au final mais on suit plusieurs moments différents avec des personnages différents et il ne faut pas s'emmêler les pinceaux car ces derniers sont assez nombreux.
On commence par une bonne visite guidée au sein d'une prison où on peut découvrir à quel point les prisonniers ont la main sur trop de choses... Il suffit que l'on connaisse une personne importante pour être un prisonnier à part, ou bien que l'on ait fait un crime en particulier pour avoir un statut en particulier au sein de la prison. Et le personnel n'est d'aucune aide, bien au contraire... Si au début  je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait en venir, car ça reste un passage assez long, j'ai grandement apprécié cette immersion en prison, même si c'est bien plus crade que ce que l'on pourrait penser...
On assiste aussi au kidnapping sous chantage d'une famille par quatre personnages clés. L'atmosphère est malsaine et l'auteur ne lésine pas avec les détails. C'est dérangeant mais c'est ce qui rend aussi les événements poignants et prenants.

On découvre aussi un Victor Coste lassé et blasé. Il se remet en question mais son métier reste tout pour lui et, même en voulant prendre du recule et de l'espace, il ne peut pas faire autrement que de se mettre à la tâche. C'est un personnage que j'adore parce qu'il est très naturel et l'auteur sait faire passer les émotions à travers lui. On ressent très facilement ce qu'il ressent à chaque instant.
J'ai aimé pas mal de personnages secondaires également car, même s'ils ont le statut de méchant, on se rend compte que certains ne le sont pas tant que ça. Il y en a qui agissent mal par amour, par loyauté. D'autres qui savent ce qu'est l'amour malgré tout et qui ne le cache pas. Leur côté méchant est comme une seconde peau sur eux, ça change de découvrir des personnages si naturels dans ce qu'ils font du côté obscur, tout en découvrant qu'ils peuvent être humais comme tout un chacun.

Pour moi, ce n'est pas le meilleur de la trilogie à cause de toutes ces coupures pour suivre le point de vue de différents personnages qui cassent le rythme. On peut s'y perdre si on ne fait pas attention et j'avoue que des fois j'avais du mal à me remettre dedans. Toutefois, les personnages sont clairement développés et on prend un grand plaisir à suivre tout le monde, à voir comment tout cela va évoluer et la tournure que vont prendre les événements. L'auteur a un talent indéniable pour les thrillers !















10 août 2015

Personne ne le croira, Patricia Macdonald

Titre : Personne ne le croira
Auteur : Patricia MacDonald
Éditions : Albin Michel
Genre : Thriller
Pages : 344
Prix : 20€90
Ma note : 5 / 5


Résumé :

Nouveau nom, nouvelle ville, nouveau départ... Hannah et Adam n'aspirent qu'à mener une vie paisible et sans histoire aux côtés de leur adorable petite Cindy sur laquelle ils veillent tendrement. Attirant sur eux l'attention des médias, une tragédie inattendue vient bouleverser les plans du couple. Pour échapper au danger qui les menace, ils vont devoir affronter un passé qu'ils tentaient d'oublier. Et qui les a rattrapés.


Mon point de vue :

Rylan Hannah et Adam sont un charmant couple qui vit à Philadelphie. Ils y vivent avec la petite Cindy, chez une vieille dame qu'ils appellent Mamie. Tout se déroule à merveille jusqu'à ce que Mamie fasse une crise cardiaque et que les journalistes filment les personnes qui lui ont sauvées la vie et celles qui vivent dans la maison de la vieille femme.

Hannah et Adam sont les grands-parents de la petite Sydney. Ils vivent à Nashville avec leur fille, Lisa et sa fille. Un jour, la police frappe à leur porte et vient poser quelques questions à Lisa qui vient de perdre son petit ami dans l'explosion de son bungalow situé en bord de lac. La police procède à son arrestation. Elle est accusée du meurtre de Troy (son petit ami) ainsi que du vol d'un chèque qui appartenait à ce dernier. Nous découvrons par la suite tout le procès, jusqu'au verdict final. Il y a pour moi trois personnages principaux dans cette histoire. Hannah, qui est douce, gentille, attentionnée envers ses proches. Je trouve qu'elle passe un peu comme quelqu'un de faible moralement mais se révèle quelqu'un de très censé et très fort. Son mari, Adam, est très amoureux de sa femme. Je ne saurais vous dire ce qui me fait dire ça, mais c'est la sensation que j'avais pendant la lecture du livre alors que presque rien n'est vraiment dit au sujet de leur relation. Et puis il y a Lisa. Elle est en fac de médecine, et est très concentrée sur ses études. C'est quelqu'un de brillant et de réellement intelligent. Plus que la normale en tout cas.

Dans ce livre, elle aborde le sujet de la pédophilie. Et là, quand j'ai découvert toute l'intrigue, je me suis dis : "Wouaw, elle me surprendra toujours, elle a vraiment le don d'aller chercher des trucs que je n'imaginerais pas". J'ai été tellement horrifiée et dégoûtée que j'avais besoin de continuer ma lecture pour avoir le fin mot de l'histoire. Le thème des psychopathes est aussi évoqué et expliqué, ce qui n'est pas vraiment rassurant lorsqu'elle en parle. J'ai vraiment eu des frissons pour ses sujets.


Pour les autres personnages, il y a bien sûr la petite Sydney. Adorable petite fille, qui est très proche de ses grands-parents et quasiment élevée par eux puisque sa mère, Lisa, se concentre principalement à ses études. Il y aussi Franck qui jouera un rôle déterminant dans l'histoire même si nous n'en apprenons que très peu à son sujet.

Patricia MacDonald me conforte dans mon opinion sur ses livres. C'est vraiment une auteure que j'adore et c'est la première que je lis un de ses livres où elle ne change pas de personnages entre chaque chapitre (comme beaucoup de livres). J'attendais avec impatience son dernier livre et je me languissais de le voir sortir un jour. Et bien, je suis loin d'être déçue comme à chaque fois, elle a su m'accrocher dès les premières pages. Vraiment, c'est un livre que je recommande !



En conclusion, avec une attente aussi longue pour pouvoir lire son livre, plus le temps que moi j'ai mis à le lire une fois reçu, j'ai littéralement dévoré son livre ! Je n'ai que deux regrets et pas des moindres... Le premier est que le livre est déjà terminé... Le second est que je dois encore attendre une éternité afin de pouvoir lire son prochain roman ! Il me tarde déjà !!!  









19 mars 2014

Faute de preuves.

Harlan Coben
Faute de preuves
Pocket - 2012
445 pages
8€10


Wendy Tynes traque les prédateurs sexuels. Elle n'est pas flic, elle présente un show télé. Une journaliste féroce au service d'une mécanique impitoyable : faire tomber en direct ceux qui croyaient échapper à la justice.
Sa prochaine cible : Dan Mercer.



Mon avis :

Le résumé de cette édition m'a trompée... Je pensais que l'histoire se déroulerait à l'intérieur d'un show télé et pas comme simple tremplin pour démarrer l'intrigue. De ce fait, mon enthousiasme est relativement vite retombé, puisque l'on se rend compte rapidement que ce n'est pas le cas. Heureusement, Harlan Coben a une plume assez fluide pour que l'on s'y intéresse de plus près malgré tout !

Passé l'effet de surprise, j'ai tout de même rapidement accroché à l'intrigue même si, par la suite, j'y ai croisé quelques longueurs. On suit aussi bien la vie de célibataire de Wendy, vivant avec un ado, que deux intrigues en parallèle. Pour l'un comme pour les autres, les longueurs étaient présentes, si ce n'est que cela ajoutait un peu plus de suspense pour les intrigues.
D'un côté on suit l'enquête de Dan Mercer, menée par Wendy, pour le faire tomber pour pédophilie. Des événements inattendus font qu'une autre intrigue se met en place, mais je ne peux pas vraiment en parler, sinon aucun intérêt à tout découvrir soi-même... Cette transition permet une fin incalculable et étonnante. On est mené en bateau dès le départ et c'est ce que j'apprécie le plus dans les thrillers. Même si, ici, avec les longueurs, cela n'aura pas eu l'effet escompter sur moi...

J'ai trouvé les personnages assez peu attachants. Wendy paraît souvent froide, hautaine et, lorsque l'on rentre dans son intimité, elle ne dégage rien de particulier. Il n'y a qu'à la fin que l'on se rend compte qu'elle a tout de même un côté humain... Néanmoins, j'ai bien apprécié son beau-père qui a une personnalité assez atypique.

L'originalité aurait pu être présente si la facette du show télé aurait été mise plus en avant. Mais à part quelques notions de réseaux sociaux, on y a pas vraiment accès et au final, c'est un thriller tout ce qu'il a de plus basique. La fin est particulièrement réussie, avec plusieurs dénouements dont on ne s'attend pas du tout. Un bon moment de lecture malgré tout mais j'en attendais beaucoup plus.


***
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22 juin 2013

Purgatoire des innocents.

Karine Giebel
Purgatoire des innocents
Fleuve Noir - 2013
594 pages
20€


Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux.
Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux.
Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave.
Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces.

Je m'appelle Sandra.
Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là...

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal.
Je viens de mettre les pieds en enfer.

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place.
Et son sourire est le plus abominable qui soit...



Mon avis :

Raphaël Orgione, 43 ans, est un expert en braquage. Il a d'ailleurs déjà passé 14 ans en prison mais il ne s'arrête pas pour autant. Son dernier braquage, organisé avec son petit frère William et deux autres personnes, aurait dû être le casse du siècle mais le final ne se passe pas comme prévu. Deux mort, un blessé. C'est son frère qui est grièvement blessé et Raphaël doit vite trouver un plan B ; une planque le temps que son frère se rétablisse, avec trente millions d'euros de bijoux dérobés...
Sur leur route, ils trouvent le cabinet d'une vétérinaire, qui pourrait faire office de médecin. Sandra n'est pas de service mais accepte tout de même de se déplacer, sans savoir qu'elle y va pour un homme et non pour un animal... C'est la surprise une fois sur place. Raphaël la menace et tout le monde se rend donc chez elle, pour que William se fasse soigner et puisse récupérer un peu avant qu'ils mettent les voiles.
Les jours passent. William se rétablit lentement mais il est toujours trop faible pour reprendre leur cavale. Pendant ce temps, la tension monte au sein du groupe. La confiance entre chacun se dissipe et les coups pleuvent. Sandra insiste aussi de son côté pour prévenir que son mari, gendarme, ne tardera pas à rentrer. Mais Raphaël ne veut prendre aucun risque vis à vis de son frère et décide de l'attendre de pied ferme... Au point où ils en sont, ils peuvent bien prendre un otage de plus, ils aviseront. Sauf que ce dernier n'a rien d'un otage banal, docile et exemplaire...

Je découvre tout juste Karine Giebel bien qu'elle fasse parler d'elle depuis un moment. Son style d'écriture a tout pour me déplaire : des phrases courtes, brutes, répétitives pour certaines. Je n'ai pourtant pas pu décrocher de ce thriller ! Ce qui aurait donc dû m'agacer, m'a littéralement transportée. Simplement parce que son style donne encore plus de pression à une intrigue déjà machiavélique à l'origine.
L'histoire commence tout doucement avec ce braquage qui tourne mal, puis l'arrivée dans la maison de Sandra et plus tard, celle de son mari. C'est à ce moment-là que l'on sent que l'intrigue commence réellement. En effet, au bout de deux cent pages, le cauchemar ne fait que commencer mais rassurez-vous, l'auteure sait nous tenir en haleine dès le début ! Rebondissements, imprévus de dernière minute, retournements de situation, suspense, angoisse permanente, violence inimaginable, tension omniprésente... Une recette qui marche à la perfection avec cette auteure !

Les personnages sont parfaitement développés, tout au long de l'histoire. On ne les connaît jamais vraiment, on en apprend toujours un peu plus, jusqu'à la toute dernière page.
Dès le début, j'ai beaucoup accroché avec le braqueur, Raphaël. Peut-être parce que je me doutais que ce ne serait pas le plus gros monstre de l'histoire ou parce qu'il a un petit côté gentil derrière son masque de gros dur qui n'a plus rien à perdre. Quoi qu'il en soit, il m'a vite tapée dans l’œil et mon ressenti s'est amplifié à chaque chapitre... Malgré les erreurs qu'il a pu commettre dès son entrée dans la maison de Sandra, on le sait rusé et intelligent. Très fort psychologiquement avec un cœur énorme. Dès l'instant où il est placé en victime, le masque tombe même si son caractère reste le même. Il en est simplement plus humain.
J'aime beaucoup la relation qu'il a avec son petit frère William même si, de ce côté, les sentiments sont parfois difficiles à percevoir. L'auteure sème volontiers le doute dans notre tête quant à cette relation (comme avec presque tout le reste d'ailleurs).
Sandra et Patrick, son mari, sont sans aucun doute les personnages les plus fouillés de l'histoire. Leur psychologie est fascinante bien que troublante. En tout cas, tout tient la route ! Je n'en dirai pas plus sur eux parce qu'il faut absolument les découvrir par soit même...

Ce thriller est un concentré de tension, d'émotions, d'horreur et de violence dont on ne peut même pas imaginer le quart. Un huis-clos qui nous met la pression à chaque instant, où l'on ne peut prévoir aucune réaction des personnages et auquel on ne ressort nous-même, pas indemne. On croit connaître un minimum les personnages, pour prévoir ce qu'ils pensent, ce qu'ils vont faire mais l'auteure trouve toujours un rebondissement et fait durer le suspense jusqu'à la limite du supportable. On ne sait plus qui sont les dominants des dominés, on ne sait jamais comment ça va finir ni à quel prix. Karine Giebel joue avec nos nerfs et nos tripes, nos émotions et notre psychologie, sans aucun répit. On vit aux côtés des personnages, on ressent leur état psychologique, leurs douleurs physiques... Ce thriller est terriblement vivant !







126. Un oiseau - 34/170