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31 déc. 2014

Flocons d'amour.

John Green - Lauren Myracle - Maureen Johnson
Flocons d'amour
Hachette - 2010
352 pages
14€


24 décembre. Nuit des miracles ? ou des catastrophes ? Une terrible tempête, un train bloqué dans la neige. Grecatown : tous les voyageurs descendent ! Gracetown … Bourgade perdue au milieu de nulle part, qui vous ferait presque regretter le traditionnel et soporifique repas de Noël. Pourtant, Jeb, Jubilé et les autres vont partager le réveillon le plus insolite de leur vie. Dans un café bondé de pom-pom girls ou au détour d’une route enneigée, les rencontres inattendues se multiplient. Les couples se font, se défont et se refondent. Louvoyant entre les flocons, les flèches de Cupidon qui pleuvent sur la ville ne laisseront personne de glace !


Mon avis :

Les trois nouvelles que contient ce roman font parties d'une seule et même histoire, se déroulant aux mêmes moments, à Noël, mais ce sont trois situations différentes où les personnages principaux des différentes histoires se croisent toujours à un moment donné...

Dans la première, « Le Jubilé Express » de Maureen Johnson, on suit Jubilé qui était censée fêter Noël avec son petit ami, leur premier anniversaire étant le 24 décembre. Mais rien ne se passe comme prévu ; les parents de Jubilé sont en garde à vue pour avoir été mêlés à une émeute et le train qui devait l'amener chez ses grands-parents, avec qui elle devait finalement passer Noël, est bloqué par une congère en plein milieu de la nuit et ne repartirait pas avant le lendemain. Malgré sa bonne compagnie avec Jeb qu'elle a rencontré dans le train, elle décide d'aller au Waffle House qu'elle a aperçu pas très loin, pour être au moins au chaud. Elle y rencontre Stuart, qui lui donne le choix de rester entre quatre murs entourée de pom-pom girls ou de l'accompagner chez lui...

Dans la seconde, « Un Miracle de Noël à pompons » de John Green, on suit un petit groupe de trois ados, deux garçons et une fille, qui sont appelés par le "directeur intérimaire" (un ami de leur âge, le patron étant absent) du Waffle House pour faire une partie de Twister avec la bande de pom-pom girls... L'histoire commence là-dessus, jusqu'à l'arrivée de Tonin, le Duc et JP au Waffle House. Un court trajet rendu difficile par la neige, où la magie de Noël opère encore une fois...

Pour finir, dans la troisième, « Le Saint Patron des cochons » de Lauren Myracle, il s'agit du point de vue de la fille dont Jeb a déjà parlé précédemment, Addie... Je ne peux pas trop en dire sur cette histoire, si ce n'est que l'on tombe en plein dans sa peine de cœur. Ce n'est pas déprimant pour autant, et même plutôt drôle ; le sort s'acharne un peu sur elle et ses deux meilleures amies sont tellement franches et bavardes que ça donne quelques moments de rigolade.
Dans cette histoire, on retrouve beaucoup de situations familières, par rapport aux précédentes nouvelles. Des passages précédemment racontés que l'on peut découvrir en entier grâce aux concours de circonstances... Je ne sais pas trop comment parler de ce genre de passages mais les auteurs se sont bien accordés pour réunir tous les éléments !

Ces trois histoires sont vraiment mignonnes, surtout la première et la dernière qui sont un peu moins prévisibles que la deuxième, et plus drôles aussi. Les auteurs font passer des messages clairs qui donnent du baume au cœur et font réfléchir... Mais bien plus encore que les histoires en elles-mêmes, c'est la construction globale que j'ai adoré ! Tous ces points de vue différents, toutes ces situations semblables qui se déroulent aux mêmes moments, ces personnages qui se croisent (même certains personnages secondaires), qui ont leurs lots de points communs et qui, en plus, se passent à la période de Noël... Et bien, on ressent tout à fait l'esprit et la magie de Noël ! C'est prévisible et ce n'est pas de la grande romance mais c'est tout cet ensemble qui rend ces histoires aussi belles et touchantes.





http://frogzine.weebly.com/actualiteacutes/category/challenge-mystere29ae06accf



    





29 janv. 2013

Nos étoiles contraires.

John Green
Nos étoiles contraires
Nathan - 2013
323 pages
16€50


Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis :

Avec tous les avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il fallait que je le découvre assez rapidement. Je ne sais pas trop quoi en penser... Il a fini par me plaire parce que, pour moi, la première moitié n'a rien d'exceptionnelle, tandis que la fin change complètement mon ressenti !

Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement d'être encore en vie puisqu'il a rétréci et stoppé l'évolution des tumeurs. Une grande chance pour elle, le traitement ne donnant des résultats aussi positifs que très rarement. Mais Hazel est bien consciente que ce n'est qu'une question de temps.
Augustus a dix-sept ans. Il a eu un ostéosarcome et il est en rémission. Tous les deux se sont rencontrés lors d'un groupe de soutien réunissant de jeunes malades. Le feeling est tout de suite passé entre eux grâce à leur passion commune, la littérature mais aussi grâce à la maladie et leur façon de vivre, de penser, au quotidien.
Leur passion commune les entrainera dans une quête presque irréalisable, mais surtout, très importante...

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé la première moitié du roman, ce ne serait pas vrai. Mais je ne comprenais pas, à ce moment-là, ce que ce roman avait de si spécial. De plus, j'ai trouvé les propos assez lourds concernant la maladie. Elle est constamment présente et il n'y a aucune place pour l'espoir. Que ce soit pour les personnages principaux mais aussi pour les secondaires, on sait comment ils vont finir et il n'y a rien de joyeux dans tout cela.
Quand je suis parvenue à la seconde moitié, je ne me sentais plus aussi extérieure au livre, j'étais vraiment dans l'histoire et pour cause ! Bien que la maladie soit toujours aussi présente (si ce n'est plus...), les émotions sont encore plus fortes.
Sans m'en rendre compte, je me suis très vite attachée aux deux personnages principaux, Hazel et Augustus, et c'est dans cette seconde moitié que je l'ai compris. Il se passe tout un tas d'événements qui bousculent leur vie et nous chamboulent par la même occasion parce que, finalement, on vit leur quotidien, leurs sentiments, leurs points forts et leurs points faibles, à leur côté.
Au-delà du dégoût, de la dépression et de la haine, l'amour prend toute son importance. C'est un sentiment qu'on retrouve beaucoup dans ce roman bien que l'espoir ne soit pas au rendez-vous.

Hazel et Augustus se ressemblent beaucoup même s'ils n'ont pas toujours les mêmes points de vue. Tous deux se savent condamné un jour où l'autre mais ce n'est pas pour autant que l'on retrouve des personnages qui se plaignent tout le temps sur leur sort. À part peut-être Hazel, un petit peu...
Chacun puise sa force dans l'autre, dans différentes situations et c'est vraiment cet amour et cette force qui m'auront marqué au final, plutôt que les personnages individuellement.

J'ai découvert John Green avec « Le théorème des Katherine », qui a été un coup de cœur grâce à l'humour et l'intelligence de ses propos. Bien que son style soit toujours aussi fluide, je ne suis pas toujours d'accord avec sa façon de voir les choses (cancer = mourir systématiquement ?) et c'est un  roman plus déprimant qu'encourageant. Certes, l'émotion est là, surtout à la fin, mais c'est terriblement triste... Je ne suis pas pour qu'il y ait des happy end à chaque roman et d'ailleurs, ça n'aurait peut-être pas été crédible pour cette histoire, mais on assiste à un roman très dur du début à la fin... Mis à part ça, je ne regrette pas. Un livre étant fait pour transmettre des émotions (avis personnel), je ne peux qu'apprécier ce que j'ai lu. Néanmoins, je ne conseille pas ce roman à des personnes déprimées... Vous n'en sortirez pas meilleur psychologiquement parlant...






2/340

6 janv. 2013

Le théorème des Katherine.

John Green
Le théorème des Katherine
Nathan - 2012
279 pages
14€50


Pour Colin, jeune homme surdoué, la femme idéale s'appelle Katherine. Il est sorti avec 19 Katherine… et s'est fait larguer chaque fois.
Lorsque sa 19ème Katherine le quitte, il part noyer son chagrin dans un voyage avec son ami Hassan. Alors qu’il élabore une formule mathématique pour prédire la date de rupture avec sa prochaine Katherine, une rencontre va remettre en cause son idéologie de l’amour. Et si l’amour ne respectait pas le théorème des Katherine ?






Mon avis :
Colin est un adolescent surdoué qui passe son temps à lire, à apprendre, à tout résoudre... Mais ça ne lui suffit pas, il voudrait être plus que ça : un génie. Ce problème pèse sur ses épaules et lorsque la dix-neuvième Katherine le quitte, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il entreprend alors, avec son meilleur ami Hassan, une virée en voiture loin de chez eux. Durant ce voyage, où il rencontrera de nouvelles personnes, il essaiera d'établir un théorème qui prédira combien de temps une relation amoureuse pourra durer mais aussi qui sera le "largué". Un projet qui lui tient énormément à coeur, qui lui prend beaucoup de temps aussi. Mais est-ce que ce théorème est vraiment fiable ?...

J'ai trouvé ce roman très léger dans le sens où il n'est pas prise de tête du tout ; c'est frais, c'est jeune et ça fait beaucoup de bien !
Malgré les graphiques et les formules mathématiques complexes (mais tout est expliqué à la fin et il y en a peu finalement), on ne se sent pas forcément hors sujet. On lit, c'est tout. On avance dans l'histoire avec toujours plus d'intérêt, plus d'envie. L'humour est au rendez-vous à de nombreux moments. Il y a même deux ou trois scènes qui valent quelques fous rires ! Les notes de bas de page, écrites par l'auteur, sont une bonne idée. Elles sont parfois inutiles, quoiqu'elles peuvent nous remettre dans le contexte pour certaines situations, mais c'est un aspect que j'ai bien apprécié, comme si on était dans la confidence par rapport aux personnages et comme il y a aussi de l'humour dans ces notes... C'est très plaisant ! Je ne me suis pas ennuyée un seul instant : Colin est intéressant à suivre parce qu'il se triture toujours les méninges pour des situations banales (le cheminement de son théorème est très intéressant aussi !), il y a des situations cocasses, des répliques qui ne volent pas toujours bien haut mais qui sont tellement dans le contexte et propres aux personnages, aux circonstances, qu'elles en sont drôles ! La fin est prévisible, c'est sûrement tout ce que je peux reprocher au roman, et encore, puisque ça ne gâche en rien l'histoire en elle-même.

Je ne me suis pas beaucoup attachée à Colin même si je me rends bien compte qu'il est attendrissant... C'est juste que, par rapport aux autres personnages et à l'histoire, il est un peu décalé, un peu trop replié sur lui-même... Mais il forme un beau duo avec Hassan, puis plus tard, avec Lindsey. Colin est un peu trop dans son monde par moments, c'est pour ça que je n'ai pas eu d'attachements mais ses conversations m'ont bien fait rire. Puis, il a beau être surdouée, il a des problèmes comme tout adolescent... La difficulté de s'intégrer à la société (encore plus pour lui, puisqu'il raconte beaucoup de choses que peu de gens connaissent mais que peu de gens ont envie de connaître également...), la remise en question, le besoin de toujours faire mieux, les relations amoureuses qui dérapent... Des problèmes où l'ont peut donc s'identifier facilement !
Hassan est sans doute le meilleur personnage. Il manipule l'auto-dérision et l'humour en général avec beaucoup de dynamisme. Il est très important pour Colin puisqu'il l'aide à remonter la pente à chaque fois qu'il se fait larguer par une Katherine ou pour le faire redescendre sur terre... à sa façon ! Il donne l'impression de se fiche des histoires de Colin mais finalement, on se rend compte qu'il l'aide beaucoup...
Mais Lindsey a une place importante dans la vie de Colin, elle aussi... Elle l'aidera sans même le vouloir. Ils se ressemblent beaucoup...
J'ai beaucoup aimé ce trio ; crédible, drôle tout en étant sérieux quand il le faut...

Un sujet banal : des peines de coeur accumulées, des personnages ordinaires, mais maniés avec tellement d'humour et d'intelligence que l'histoire adopte un grand intérêt. La plume de l'auteur aide beaucoup : fluide, agréable, ce roman se lit très vite. Une histoire qui déborde de vie malgré que Colin ne soit pas très réceptif, la plupart du temps, au bonheur. Un excellent roman pour se vider la tête, ne penser à rien d'autre et surtout, rire les trois quarts du temps !


Bonus :
- Retrouvez l'avis de Yukarie !