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29 déc. 2019

Dans les hautes herbes.

Stephen King - Joe Hill
Dans les hautes herbes
Albin Michel - 2019
Ebook - 60 pages
2€99




Après avoir entendu les appels à l’aide d’un petit garçon depuis un champ d’herbes hautes, un frère et une sœur se garent sur le bord de la route et partent à sa recherche. Quelques minutes plus tard, ils sont perdus, séparés l’un de l’autre, complètement désorientés, et la distance qu’ils semblent avoir parcouru est étrangement immense. Pendant ce temps, les cris de l’enfant continuent, de plus en plus désespérés...



Un huis-clos assez originale qui fait froid dans le dos et qui est captivante du début à la fin. J'ai eu l'occasion de voir le film avant d'écrire ma chronique (j'étais curieuse de découvrir comment faire deux heures de film sur un huis-clos de 60 pages...) et le livre est largement mieux ; assez différent pour le coup, je trouve qu'ils ont pris beaucoup de liberté pour le film, ce qui l'a rendu plus étrange qu'autre chose à mon sens... Mais cette nouvelle est tellement bien écrite. Si vous avez vu le film avant de la lire, ne vous y arrêtez pas, elle en vaut vraiment la peine.

Je ne ferai pas de résumé personnel, il ne sera pas différent de l'officiel car c'est exactement ça. On se retrouve assez rapidement dans le vif du sujet avec les appels à l'aide du petit garçon et les deux jeunes qui s'arrêtent au bord de ces herbes hautes. Très vite, on se rend compte que ces herbes posent problème et l'ambiance pesante du surnaturel s'installe progressivement mais rapidement. J'aime vraiment beaucoup comment ces deux auteurs parviennent à instaurer ce climat de peur en partant de quelque chose de banal. Très vite, on se retrouve oppressé avec les personnages, perdu au milieu de ces herbes, en vivant avec eux tout ce qu'ils peuvent y vivre. Je ne vais pas parler de ce qu'il s'y passe car il faut le découvrir soi-même mais c'est réellement captivant et saisissant, impossible de lâcher avant d'avoir terminé.

Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus sur cette nouvelle, si ce n'est qu'elle est très plaisante à lire, que ce soit au niveau des personnages ou de l'intrigue. Le suspense est là, l'angoisse aussi, avec quelques flash-back. On est captivé du début à la fin tant l'histoire est maitrisée. Il y a ce qu'il faut de glauque aussi et de surnaturel. Quant aux personnages, ils sont suffisamment développés pour une nouvelle, ils ne laissent pas indifférent. Une très bonne nouvelle du duo Stephen King et Joe Hill. À découvrir, sans hésitation !















17 juil. 2014

Un visage dans la foule.

Stephen King - Stewart O'Nan
Un visage dans la foule
Bragelonne (Brage) - 2014
39 pages
2€99


Depuis la mort de sa femme, Dean Evers trompe l’ennui de ses vieux jours devant les matchs de baseball à la télévision. Quand soudain, dans les gradins, il découvre au cœur de la foule un visage surgi du passé. Quelqu’un qui ne devrait pas être là, au stade... ni même parmi les vivants.
Soir après soir, Dean se laisse hypnotiser par les visages de ceux qu’ils n’espérait – ou ne voulait – plus voir. Mais le pire est à venir...



Mon avis :

J'étais impatiente de découvrir ce titre, comme toujours avec les livres de Stephen King, mais je dois dire que cette fois, je suis déçue...

Dean Evers est veuf et passe particulièrement son temps à regarder des matchs de baseball depuis que sa femme Ellie est morte. Un soir, alors qu'il regardait un match à la télé, il aperçoit le dentiste de sa jeunesse qui devrait être bien trop âgé à l'heure actuelle pour être en vie... Les autres soirs, il aperçoit d'autres visages, uniquement des gens qu'il a connu...

Je ne sais pas si c'est parce que l'histoire est courte que je suis déçue (puisqu'en roman elle aurait été sûrement plus développée) ou si c'est parce qu'elle est simplement décevante par rapport à ses autres titres... En tout cas, je n'ai pas retrouvé ce que j'aime tant chez Stephen King d'habitude : de la tension, du suspense, le profil psychologique des personnages très poussé et une chute surprenante... Non, je n'ai rien retrouvé de tout ça, quoiqu'il y a bien un peu de tension quand Evers voit le premier visage mais dès que l'on passe aux autres, on comprend petit à petit la fin et toute la magie disparait...
Il y a une pointe de fantastique mais rien de bien transcendant, elle n'est qu'à peine visible par la tournure que prend l'histoire mais elle n'est pas très développée. Enfin, la chute, que l'on voit arrivée facilement, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est peut-être le manque de suspense qui enlève tout l'intérêt...

Evers est un personnage intéressant au départ et, vu ce qui arrive au fur et à mesure de la lecture, il n'aurait pu que continuer à l'être mais j'ai trouvé, une fois de plus, qu'il n'étais pas assez fouillé. On sait beaucoup de choses sur lui : ses petites habitudes, ce qu'il ressent, mais, psychologiquement, je l'ai trouvé un peu plat. On ne ressent strictement rien pour lui, il parait mou.

Une nouvelle qui se lit, certes, très vite, qui n'est pas non plus désagréable mais qui laisse un gros goût de manque une fois terminée. Une lecture qui s'oubliera vite pour ma part...








http://www.livraddict.com/

13 juin 2014

À la dure.

Stephen King
À la dure
27 pages
Epub - 0€99


Bradley Franklin est un publicitaire au sommet de sa carrière. Il vit à New York avec sa femme Ellen, dans un bel appartement de l'Upper East Side baigné de soleil, et on pourrait dire de lui que c'est un homme accompli. Mais, ces derniers temps, Brad est fatigué. Il dort mal, fait toujours le même cauchemar qui le réveille en sursaut, se traîne au bureau. Son métier ne le passionne plus vraiment, il en fait le tour, et la relève est déjà arrivée. Et puis il s'inquiète pour Ellen. Elle est tombée malade récemment. Très malade. Les choses s'arrangent, mais elle semble toujours aussi faible...



Mon avis :

Un King simple et efficace : il parle de choses presque futiles et réserve le meilleur pour la fin. Une fin qui fait réfléchir sur la psychologie de Bradley sans qu'on ne le veuille vraiment, une fin qui est lourde de sens.

Même si je me doutais de la fin quand je suis arrivée à la moitié à peu près, je ne me doutais pas que l'auteur serait allé aussi loin dans la noirceur
On suit une journée ordinaire de Bradley : il se réveille en sursaut après son cauchemar récurrent, sors le chien, laisse un mot sur un post-it pour sa femme en la prévenant qu'il part au travail (entre autres). Puis, il part donc à son bureau, où il aide un stagiaire à se faire sa place en lui donnant des conseils. Mais cette journée n'est pas si ordinaire que cela pour Bradley, surtout lorsqu'il reçoit un coup de fil lui demandant de rentrer le plus tôt possible...

Je n'aurai finalement pas grand chose à dire sur cette nouvelle car elle est très courte. Si ce n'est qu'elle se lit très rapidement, qu'on est vite pris dans l'histoire, qu'elle est de plus en plus sombre et que, même si on voit rapidement le final arrivé, la psychologie du personnage principal est très satisfaisante et saisissante. Enfin, c'est ce que j'ai le plus aimé et j'adhère totalement à ce procédé !










7 janv. 2013

Rage.

Stephen King - Richard Bachman
Rage
J'ai Lu - 1999
249 pages


Neuf heures cinq. L'écureuil cavale sur la pelouse. Dans la salle 16, Mme Underwood donne son cours d'algèbre... "Si l'on augmente le nombre de variables, les axiomes eux-mêmes restent valides..."
L'interphone crache alors une giclée de mots-requins. Charles Decker est convoqué chez le directeur...
Neuf heures vingt. Après un entretien destroy, Charly met le feu aux vestiaires. Dans les marais puants de son subconscient, son dinosaure personnel patauge avec rage. Charly ouvre la porte de sa classe, tire sur son prof, qui s'effondre. Exit. Tuée sur le coup. Charly se sent merveilleusement bien. Il est allé jusqu'au bout...
Neuf heures cinquante. Océan de silence dans la classe prise en otage. Charly se prépare pour le sprint final. Psychodrame et lavage de cerveau. Tout le monde va passer à la moulinette...



Mon avis : 
 
Lorsque j'ai su que Stephen King a voulu retirer ce roman de la vente suite à plusieurs fusillades dans des écoles américaines dont ce roman aurait été le point de départ, j'ai tout de suite voulu savoir quels mots, quelles situations il a bien pu coucher sur papier qui auraient eu autant d'impact !? Après réflexion, je pense que ce roman n'a été qu'une excuse pour ces histoires car, à mon goût, ce n'est pas ça le problème mais plutôt la société dans laquelle on vit (je me rappelle d'un jeu vidéo qui a eu le même effet, un film en a été réalisé)... Stephen King a seulement mis le point sur un sujet sensible et tabou : le mal-être, et ce que cela peut impliquer, des ados.

Charles Decker est instable psychologiquement. Dès son entrée dans le bureau du directeur, ses mots sont crachés avec haine, sans aucune raison apparente. Des provocations pour pousser à bout. C'est à ce petit jeu qu'il va également jouer sur ses camarades lorsqu'il retourne dans sa classe en tuant sa prof. Dès lors, il parle beaucoup de son passé ; quelques anecdotes sur son enfance terrible avec son père, sur des moments difficiles avec ses camarades. Il pousse tout le monde dans leurs derniers retranchements, jusqu'à leur faire avouer leurs fautes, leur honte. Des secrets bien gardés jusqu'ici, où ils n'ont plus aucune pudeur pour les raconter. Comme si tout devait se terminer ainsi. Il a été jusqu'au bout.

Je ne voyais pas trop où Stephen King voulait en venir quand j'ai commencé son roman. Il est clair qu'on a à faire à un ado mal dans sa peau et rebellé contre tout dès le début ; aussi bien contre ses parents, que le système scolaire et même contre la société actuelle où se déroule l'histoire. Il est bien plus violent verbalement que physiquement. Il a tué deux personnes, agressé d'autres mais ses mots sont tellement violents qu'il arrive à faire ressortir la rage de toute la classe prise en otage. Les policiers et le personnel de l'établissement, à l'extérieur, ne savent plus quoi faire pour sortir tout le monde de là sans qu'un nouveau drame se passe. Alors que pendant ce temps-là, toute la classe y va de son avis et de ses secrets.
Beaucoup de mots, beaucoup de situations sont choquants. Charles n'y va pas de main morte et insiste bien sur certains faits. De plus, c'est lui le narrateur. On assiste en permanence à son état d'esprit sans savoir pour autant ce qu'il a prévu pour le "grand final".
C'est avec le recule, un ou deux jours après cette lecture, que je me suis posée des questions sur ce qui s'est passé, sur le pourquoi du comment. L'histoire est assez floue mais finalement, beaucoup de choses en ressortent.

Charles ne m'a pas paru si fou que ça au fil de la lecture... Il est vraiment instable, c'est indéniable mais en même temps, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là même si ce contexte est extrême...
Ses camarades de classes n'ont pas l'air plus perturbé que ça de se retrouver seuls avec lui, armé qui plus est, et sans moyen de partir vivant. Comme s'ils prenaient parti pris à cette prise d'otage... Comme une thérapie de groupe... Ils sont troublants. Pourtant, avec le recule, je n'ai pas été plus étonné que ça de constater leur réaction à la fin... Quand j'ai cerné où Charles voulait en venir, j'ai trouvé que c'était même une réaction inévitable de leur part (que je n'approuve pas, entendons-nous bien !)...

C'est un thriller psychologique qui pousse à la réflexion encore un moment après l'avoir fini. Un sujet mené avec brio : des mots justes, des faits éloquents. À ne pas mettre entre toutes les mains compte tenu des scènes très difficiles psychologiquement et aussi de tout ce que le message implique...
 
 
Lecture commune avec : Selena.




5 janv. 2013

Running man.

Stephen King - Richard Bachman
Running man
J'ai Lu - 2000
256 pages


Ben est désespéré de voir son bébé s'éteindre à petit feu. Chômeur, il n'a plus rien pour acheter les médicaments susceptibles de le sauver. Alors il décide, lui, l'anticonformiste, de participer au symbole même de cette société qu'il abhorre : La Grande Traque, le jeu vedette de la télévision.
Pendant un mois, il va être la proie d'un groupe d'impitoyables Chasseurs surentraînés, qui n'auront pour seul but que sa mise à mort. La course-poursuite sera retransmise en direct, et suivie par des millions de téléspectateurs prêts à lui mettre des bâtons dans les roues pour pimenter le spectacle. S'il survit cependant, il touchera un milliard de dollars.
Le jeux existe depuis six ans maintenant. Et aucun candidat n'a encore gagné...


Mon avis : 

Je ne m'attendais pas à ça, à une histoire avec autant d'ampleur... Ce roman est troublant et terrifiant. Un coup de coeur dès les premières pages malgré une atmosphère oppressante qui ne fait que s'accroître...

Ben Richards est chômeur depuis qu'il a appris qu'il risquait d'être stérile à cause de son travail... Il est difficile de trouver du travail alors que son bébé est très malade et que sa femme se prostitue pour pouvoir acheter les médicaments... L'idée lui vient alors de participer aux Jeux, tous plus ou moins directement suicidaire malgré le désaccord de sa femme. Il va participer plus précisément à La Grande Traque, le jeu le plus violent qui existe : il s'agit de survivre pendant un mois pour remporter un milliard de dollars alors qu'un groupe de Chasseurs veut sa mort...

Le résumé est déjà prometteur mais quand on voit que chaque chapitre annonce un compte à rebours, on a du mal à s'arrêter de lire tant qu'on n'est pas arrivé à la fin, tant qu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé. Ca rend l'histoire bien plus oppressante.
Stephen King nous montre bien les difficultés que certaines personnes peuvent rencontrer pour vivre... Une mère de famille qui doit se prostituer pour soigner un minimum sa fille, un père qui ne peut pas assouvir son rôle et qui doit trouver n'importe quel moyen de ramener de l'argent... Sans compter un environnement malsain... L'auteur nous décrit un monde pas si différent du nôtre. En plus violent, mais il démontre bien que l'Homme est capable du pire... Une émission de télé réalité trafiquée qui pousse les télé-spectateurs à mettre les participants à bout sans raison... Je ne trouve pas que ce soit différent de notre système et c'est ce que je trouve de plus terrifiant dans cette histoire. Jusqu'où l'Homme est-il prêt à aller pour sa survie ? Et pour l'argent ?
Le suspense est omniprésent dans un décor réaliste... On se demande toujours ce qu'il va aboutir de cette histoire et finalement, on ne le sait qu'après avoir lu les dernières pages.

Ben Richards est le genre de personnage qui ne passe pas inaperçu... On est intimement lié à lui, à son histoire, à son avenir cauchemardesque... Je me suis énormément attaché à lui, j'ai ressenti son désespoir, sa tristesse... J'ai trouvé certaines révélations difficiles à encaisser...

Révoltant, troublant, accablant, terrifiant sont les mots clés de ce roman superbement mené. Les faits décrits par Stephen King sont directs et précis. Une histoire poignante mais qui laisse à réfléchir...



Lecutre commune avec : Luana's Secrets.


 

3 janv. 2013

La ligne verte.

Stephen King
La ligne verte
J'ai Lu - 2000
509 pages


Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 30, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, comdamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d'un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.


Mon avis : Le nombre de pages m'a toujours refroidi pour lire ce livre... Je connaissais déjà l'histoire ayant vu le film il y a bien longtemps donc je ne me pressais pas pour le lire. J'avais beau connaître l'histoire, j'avais envie de ne jamais m'arrêter de lire !

Pour info, cette histoire était racontée en plusieurs "épisodes". Stephen King ne connaissait même pas lui-même la fin et il fallait attendre quelque temps à chaque fois qu'un épisode se finissait pour avoir la suite. Puis, il a réunit tous ces épisodes dans un seul livre, pour essayer. Je ne sais pas ce que ça donnait quand on devait attendre que le prochain épisode soit publié, je pense qu'on devait l'attendre avec impatience ! Mais les découvrir tous les uns au bout des autres comme ça, ne dérange pas non plus, puisqu'on est quand même impatient d'en découvrir davantage.

Paul Edgecombe se trouve dans une maison de repos et nous raconte ce qu'il a vécu quand il travaillait comme gardien-chef à Cold Mountain, ou plutôt ce que John Caffey, détenu condamné à mort, a vécu et à fait vivre aux autres par la même occasion.
On découvre les personnages petit à petit. Les gardiens de la prison et les détenus. Surtout. Bizarrement, certains détenus seraient presque inoffensifs, peut-être parce qu'ils vivent là-bas leurs derniers jours avant de passer sur la chaise électrique... Certains gardiens sont même bien pires que les détenus...
Paul nous raconte donc une histoire incroyable et aussi totalement injuste. John Caffey est vraiment incroyable et son sort est très injuste finalement...  Il raconte aussi quelque passage sur sa vie dans la maison de repos. Je ne vais rien vous dire parce qu'il faut vraiment que vous le découvriez par vous-même. Je peux juste dire que cette histoire est fantastique, prenante et émouvante.

Pour quelqu'un qui ne savait pas où ça allait le mener, Stephen King a su faire preuve d'une belle maîtrise de l'écriture !


 

2 janv. 2013

Peur bleue.

Stephen King
Peur bleue
J'ai Lu - 1994
278 pages
5€


La ville de Tarker's Mills, dans le Maine, vit dans la terreur du meurtrier de la pleine lune qui commet tous les mois un horrible crime. Marty Coslaw, un jeune garçon de onze ans paraplégique, est le premier à lui échapper, lui crevant l'oeil gauche avec un pétard du 4 juillet. Livrant son témoignage à la police, il leur affirme que le meurtrier n'est autre qu'un loup-garou mais les policiers mettent cette affirmation sur le compte de son jeune âge. Marty va donc devoir finir le travail lui-même.


 
Mon avis : Stephen King devait écrire pour Christopher Zavisa un projet de calendrier : une histoire courte coupée en douze pour les douze mois de l'année, mettant en scène un loup-garou qui terrifie les habitants de Tarker's Mills. Chacune de ces "parties" serait accompagnée d'une peinture de Berni Wrightson. Puis, toutes ces "parties" sont finalement devenues une nouvelle car elles étaient trop longues pour le projet de calendrier. Il a ensuite écrit le scénario de « Peur bleue », pour Dino Di Laurentis, pour donner vie à cette nouvelle.
Il réunit dans ce roman ces deux projets différents et tout ça à titre gratuit (!).

Pour ce qui est de « La nuit du Loup-Garou », j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. Tout se passe assez vite et l'histoire n'est pas très originale mais elle reste captivante car Stephen King sait toujours aussi bien mener le suspense et nous angoisser.

En ce qui concerne « Peur bleue », j'ai eu un peu de mal au début car c'est assez spécial de lire un scénario mais une fois le rythme prit, j'ai eu beaucoup de mal à m'arrêter de lire ! Il y a beaucoup de détails donc on peut s'imaginer les scènes facilement. De plus, il en répète certains, peut-être pas très importants à nos yeux mais qu'il ne faut pas oublier pour rendre le déroulement de l'histoire bien crédible, surtout pour le visionnage du film.

Quant aux personnages, Marty et Jane m'ont beaucoup touché. Tout repose sur eux finalement, puisque les adultes ne veulent pas les croire. Ils ont tous les deux un énorme courage, ce qui rend le scénario plus terrifiant encore...