Rory Power
Wilder girls
Robert Laffont (R) - 2020
439 pages
17€90
Voilà bientôt dix-huit mois qu'un mal inconnu, la Tox, a frappé l'île
Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe
la pointe a été mis sous quarantaine.
D'abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n'osent plus sortir de l'enceinte de l'école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu'au bout...
D'abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n'osent plus sortir de l'enceinte de l'école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu'au bout...
En général, ce qui me fait décider à lire un livre de la collection R, ce sera juste sa couverture. Suivant le style de la couverture, je saurai si j'ai ou non envie de lire le roman en question. Peu importe qu'elle soit jolie ou non, ce n'est pas ce qui va me décider, c'est vraiment le style. Le résumé m'ayant fait penser à une dystopie, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre ! Si le début a été un peu compliqué pour moi à cause du style d'écriture, je ne regrette clairement pas d'être allée au bout de ma lecture !
Ça fait dix-huit mois que la Tox se répand sur l'île Raxter. La végétation, les animaux et les humains sont petits à petits infectés et ravagés par ce mal dont personne ne connait l'origine. Le pensionnat pour filles qui est situé sur cette île est désormais un lieu de quarantaine où sont cloisonnées toutes les survivantes, c'est-à-dire quelques pensionnaires et une petite poignée d'adultes. Chaque jour, elles luttent contre les effets du virus, amenant douleurs et modifications physiques, attendant qu'on leur livre le remède tant promis...
Au début, on suit principalement le point de vue de Hetty, tout en découvrant assez en profondeur l'identité de ses deux meilleures amies : Reese et Byatt. Le ton est très vite donné, on commence l'histoire avec la Tox déjà présente et après qu'elle ait fait déjà bien des dégâts... Au pensionnat, il y a des règles et une organisation assez simples mais indispensables pour assurer la survie de toutes. On leur apprend à utiliser des armes, la nourriture est rare donc stockée et distribuée minutieusement, chacune se découvre des talents d'infirmière, etc. Mais, surtout, la violence règne, même entre amies. C'est dans cette ambiance qu'on débute notre lecture. Le style de l'auteure m'a un peu gênée au début. C'était très sec, froid, voire distant comme façon de parler des événements, j'avais du mal à entrer dans l'histoire. Malgré tout, la curiosité est là, tout est fait pour qu'on veuille en découvrir davantage, avec certains passages qui trainent un peu en longueur et d'autres qui nous empêchent carrément de fermer le livre tant que l'on n'en sait pas plus.
Finalement, il y avait toujours quelque chose pour me tenir en haleine : la découverte des dégâts de la Tox sachant qu'elle n'a pas la même conséquence sur tout le monde, les chapitres concernant le point de vue de Byatt lorsque celle-ci finit par se retrouver séparée du groupe, l'enquête de Reese et Hetty pour découvrir ce qu'il se passe réellement, les personnages qui sont de plus en plus développés à mesure qu'on l'avance dans l'histoire, les réponses aux questions que l'on se pose depuis le départ et qu'on sent approcher... Si j'ai trouvé quelques passages longs, je ne me suis pas ennuyée pour autant et la narration est un peu changeante par moments, volontairement, nous permettant de mieux nous plonger dans la situation concernée.
Pour finir, toutes nos questions finissent par trouver des réponses et ce, jusqu'à la dernière page. Quand je pensais être arrivée au bout avec des questions encore plein la tête, le dernier chapitre m'a apportée tout ce qu'il me manquait. Finalement, la lenteur que l'on peut éprouver par moments quant à l'avancée du récit permet de garder cette ambiance glauque et flippante tout au long de l'histoire. Même quand il y a un petit temps de pause pour x raison, l'atmosphère ne change jamais, on ressent constamment une petite tension et on veut absolument trouver des réponses, et donc poursuivre la lecture.
Sans compter qu'on finit par s'attacher aux personnages. Si certains comportements m'ont étonnée au départ parce qu'il y avait beaucoup de violence entre amies, on finit par comprendre que ce sont ces dix-huit mois qui ont rendu ces filles comme ça, elles ne sont plus de simples jeunes filles. Elles sont des survivantes. Prêtes à tout. À se faire du mal entre elles pour un petit bout de pain, comme à s'aider quitte à risquer sa propre vie. J'ai beaucoup aimé Resse, qui est la plus discrète des trois, mais aussi la plus forte selon moi. Elle dégage quelque chose de plus intéressant que les autres, sans que je sache exactement quoi. Dans tous les cas, tous les personnages que l'on croise le plus sont développés, les rendant surprenant dans certaines situations.
En bref, c'est un roman qui traine un peu en longueur mais qui vaut vraiment la peine d'être découvert. On finit par être happé par l'histoire et les personnages et on a de plus en plus envie de connaître le pourquoi du comment. Les causes du virus ne sont peut-être pas détaillées autant que l'on peut s'y attendre dans ce genre de roman mais on a quand même toutes les réponses dont on a besoin, avec une atmosphère oppressante et palpable.
Ça fait dix-huit mois que la Tox se répand sur l'île Raxter. La végétation, les animaux et les humains sont petits à petits infectés et ravagés par ce mal dont personne ne connait l'origine. Le pensionnat pour filles qui est situé sur cette île est désormais un lieu de quarantaine où sont cloisonnées toutes les survivantes, c'est-à-dire quelques pensionnaires et une petite poignée d'adultes. Chaque jour, elles luttent contre les effets du virus, amenant douleurs et modifications physiques, attendant qu'on leur livre le remède tant promis...
Au début, on suit principalement le point de vue de Hetty, tout en découvrant assez en profondeur l'identité de ses deux meilleures amies : Reese et Byatt. Le ton est très vite donné, on commence l'histoire avec la Tox déjà présente et après qu'elle ait fait déjà bien des dégâts... Au pensionnat, il y a des règles et une organisation assez simples mais indispensables pour assurer la survie de toutes. On leur apprend à utiliser des armes, la nourriture est rare donc stockée et distribuée minutieusement, chacune se découvre des talents d'infirmière, etc. Mais, surtout, la violence règne, même entre amies. C'est dans cette ambiance qu'on débute notre lecture. Le style de l'auteure m'a un peu gênée au début. C'était très sec, froid, voire distant comme façon de parler des événements, j'avais du mal à entrer dans l'histoire. Malgré tout, la curiosité est là, tout est fait pour qu'on veuille en découvrir davantage, avec certains passages qui trainent un peu en longueur et d'autres qui nous empêchent carrément de fermer le livre tant que l'on n'en sait pas plus.
Finalement, il y avait toujours quelque chose pour me tenir en haleine : la découverte des dégâts de la Tox sachant qu'elle n'a pas la même conséquence sur tout le monde, les chapitres concernant le point de vue de Byatt lorsque celle-ci finit par se retrouver séparée du groupe, l'enquête de Reese et Hetty pour découvrir ce qu'il se passe réellement, les personnages qui sont de plus en plus développés à mesure qu'on l'avance dans l'histoire, les réponses aux questions que l'on se pose depuis le départ et qu'on sent approcher... Si j'ai trouvé quelques passages longs, je ne me suis pas ennuyée pour autant et la narration est un peu changeante par moments, volontairement, nous permettant de mieux nous plonger dans la situation concernée.
Pour finir, toutes nos questions finissent par trouver des réponses et ce, jusqu'à la dernière page. Quand je pensais être arrivée au bout avec des questions encore plein la tête, le dernier chapitre m'a apportée tout ce qu'il me manquait. Finalement, la lenteur que l'on peut éprouver par moments quant à l'avancée du récit permet de garder cette ambiance glauque et flippante tout au long de l'histoire. Même quand il y a un petit temps de pause pour x raison, l'atmosphère ne change jamais, on ressent constamment une petite tension et on veut absolument trouver des réponses, et donc poursuivre la lecture.
Sans compter qu'on finit par s'attacher aux personnages. Si certains comportements m'ont étonnée au départ parce qu'il y avait beaucoup de violence entre amies, on finit par comprendre que ce sont ces dix-huit mois qui ont rendu ces filles comme ça, elles ne sont plus de simples jeunes filles. Elles sont des survivantes. Prêtes à tout. À se faire du mal entre elles pour un petit bout de pain, comme à s'aider quitte à risquer sa propre vie. J'ai beaucoup aimé Resse, qui est la plus discrète des trois, mais aussi la plus forte selon moi. Elle dégage quelque chose de plus intéressant que les autres, sans que je sache exactement quoi. Dans tous les cas, tous les personnages que l'on croise le plus sont développés, les rendant surprenant dans certaines situations.
En bref, c'est un roman qui traine un peu en longueur mais qui vaut vraiment la peine d'être découvert. On finit par être happé par l'histoire et les personnages et on a de plus en plus envie de connaître le pourquoi du comment. Les causes du virus ne sont peut-être pas détaillées autant que l'on peut s'y attendre dans ce genre de roman mais on a quand même toutes les réponses dont on a besoin, avec une atmosphère oppressante et palpable.
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