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20 mai 2017

Transférés.

Kate Blair
Transférés
Michel Lafon - 2017
262 pages
16€95



Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d'une société qui touche à la perfection.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille chérie d'un politique qui se voit déjà Premier ministre d'Angleterre. Atteinte d'un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier Transfert. Mais à l'hôpital, Talia sauve une fillette d'une agression, et cette petite fille des ghettos lui fait découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé. Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru... y compris son propre père.


J'adore les dystopies et c'est donc sans hésitation que je me suis plongée dans ce livre. Bien qu'il se lise vite, il n'a malheureusement pas su retenir toute mon attention. L'écriture fluide et le peu de pages m'ont permis de tenir jusqu'au bout sans problème mais je n'ai rien ressenti de spécial pendant ma lecture. Je l'ai lu pour le lire au final. Et ça s'arrête là...

Talia vit dans une société où l'on peut guérir de toutes les maladies grâce aux transferts que les personnes irréprochables peuvent faire aux criminels. On leur transfert donc des maladies pour s'en débarrasser.
Son père est un politicien en passe de devenir Premier ministre d'Angleterre et Talia fait tout son possible pour l'aider, avec ses maigres moyens. Dans tous les cas, il a tout son soutien.
Jusqu'au jour où Talia sauve une petite fille à l'hôpital d'un homme qui parait agressif. Depuis, toutes ses certitudes s'émiettent, autant envers la société qu'envers son père...

Je n'arrête pas de chercher de positif dans ce roman et j'ai du mal à taper cette chronique parce que je dois dire que je n'ai rien ressenti de particulier pendant ma lecture... À part un peu de frustration pour le manque d'action de Talia mais voilà, cette dystopie ne m'aura pas laissé une grande trace.
J'ai trouvé le thème peu développé. L'idée des transferts des maladies aux criminels est vraiment excellente mais peu exploitée, l'auteur y faisant finalement peu de cas. Talia y a droit lorsqu'elle attrape un rhume, le procédé est expliqué, mais à part ça ? Eh bien, on a pas grand chose à se mettre sous la dent à ce niveau-là... Le fait aussi que Talia se rende compte de l'envers du décor, qu'elle ouvre les yeux sur ce qu'il se passe vraiment, est également bienvenu mais j'ai trouvé tout cela survolé, peut-être à cause de son manque d'action. Bon, elle se bouge quand même, mais seulement en faisant des erreurs d'abord. La fin rattrape un peu les choses mais, dans l'ensemble, je l'ai trouvée trop passive. Dans les dystopies, j'aime que les personnages principaux s'investissent complètement, consciemment ou non, et Talia m'a juste donné l'impression de se cacher. Du coup, même quand elle finit par vraiment se bouger, j'ai trouvé ça plutôt lisse. Il y aurait plusieurs tomes, ça aurait peut-être changer la donne, mais en un seul, j'ai trouvé le tout un peu trop soft.
Sans parler des clichés. Ce n'est pas toujours dit distinctement, donc on ne sait pas vraiment si c'est un fait exprès mais, la société est divisée en deux catégories : les blancs, riches et privilégiés pour les transferts et autres conforts d'un côté et les noirs, ou de couleurs foncés, pauvres, laissés pour compte. Pourquoi ? Si c'est un choix délibéré, pourquoi ce n'est pas plus expliqué ? On peut se dire qu'il s'est passé quelque chose de particulier pour que la société soit divisée à ce point mais on n'en sait rien, on ne peut que supposer.
Un ensemble qui manque de profondeur, de détails, d'éclaircissements et d'action pure.
Le seul réel point fort que je peux relever est la plume de l'auteure qui reste fluide, malgré un manque de dynamisme dans son histoire globale.

Talia n'a pas été un personnage très intéressant pour ma part. Trop lisse, trop "molle", peu impliquée malgré toutes les bonnes actions qu'elle aimerait accomplir pour changer les choses. En fait, je n'ai pas ressenti tout ce qu'elle ressentait, elle ne m'a pas convaincue une seule fois quand elle ébauchait des plans divers et variés pour faire bouger les choses et changer les mentalités. Elle manque de conviction.
Galien me paraissait intéressant au départ, tellement il était mystérieux. Mais il a bien trop vite succombé à Talia pour moi, malgré les circonstances. Leur idylle, trop rapide, trop superficielle à mon sens, n'a pas su me convaincre. Et, finalement, on ne sait pas grand chose de ce personnage. Comme quasiment tout le reste, il est peu développé.

Une dystopie qui m'avait beaucoup attirée, autant par sa couverture que le thème, mais qui n'aura pas su me convaincre. Je me creuse la tête pour trouver des points positifs mais tout ce que je ressens en repensant à ce roman c'est le manque d'action et d'investissement de Talia, les événements qui se déroulent trop vite, trop brutalement, sans que tout soit vraiment expliqué. Ce n'est pas approfondi et c'est bien dommage vu le thème !




















2 commentaires:

  1. Dho... tu refroidis mes envies là! Car tout comme toi, j'adore les dystopies et ce dernier me faisait plus qu'envie... Mais là, je pense attendre et prendre le temps de lire d'autres avis. Dommage que ce ne fut pas un beau moment livresque :(

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    1. Je t'avoue que ça me met toujours un coup au coeur quand je suis déçue d'une dystopie tellement j'aime ce genre... Mais j'ai lu Destiny juste avant et je dois dire que ce dernier est exactement ce que j'aime dans les dystopies et, du coup, Transférés (même sans vouloir comparer) en est loin...

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