Paulo Coelho
Veronika décide de mourir
Le Livre de Poche - 2007
287 pages
Veronika est jeune et jolie. Elle a
un travail, des amis. Une vie apparemment satisfaisante. Pourtant,
elle n'est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir.
Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté de malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine...
Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie...
Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté de malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine...
Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie...
Mon avis :
Je remercie Kreen
de m'avoir prêté son livre, sans qui je n'aurai sans doute pas eu
l'occasion de le découvrir ! Ce n'est pas un roman extraordinaire mais
quand même... L'auteur a une façon particulière de nous faire passer le message et c'est surtout cela que j'ai apprécié.
Veronika en a assez de la vie qu'elle mène. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse et c'est ce manque de goût à tout qui la pousse à se suicider. Son suicide ayant été raté, elle se retrouve à Villete, un hôpital psychiatrique. Là bas, elle apprend que finalement, son suicide n'est pas si raté puisque sa tentative a causé des dégâts physiques à son cœur. Elle n'a alors plus qu'une semaine à patienter... ou alors, à seulement comprendre le sens de la vie...
Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l’œil est la profondeur des mots... L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire... J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie... Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes et portent un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire et il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement et avec énormément de justesse... Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie et non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde et exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant et après sa lecture... C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité et sa vision des choses.
Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu et les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, et même s'il a encore des hauts et des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre et à analyser.
J'ai eu un bon coup de cœur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes et sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades et sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.
Veronika en a assez de la vie qu'elle mène. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse et c'est ce manque de goût à tout qui la pousse à se suicider. Son suicide ayant été raté, elle se retrouve à Villete, un hôpital psychiatrique. Là bas, elle apprend que finalement, son suicide n'est pas si raté puisque sa tentative a causé des dégâts physiques à son cœur. Elle n'a alors plus qu'une semaine à patienter... ou alors, à seulement comprendre le sens de la vie...
Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l’œil est la profondeur des mots... L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire... J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie... Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes et portent un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire et il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement et avec énormément de justesse... Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie et non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde et exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant et après sa lecture... C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité et sa vision des choses.
Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu et les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, et même s'il a encore des hauts et des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre et à analyser.
J'ai eu un bon coup de cœur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes et sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades et sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.
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