Thomas Drimm - La fin du monde tombe un jeudi (Tome 1)
Albin Michel - 2010
392
17€25
Dans une société sous contrôle
total où le jeu règne en maître, un ado se retrouve détenteur d'un
secret terrifiant, qui déchaîne contre lui les forces du Mal... et
celles du Bien.
Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un super-héros à mi-temps.
Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un super-héros à mi-temps.
Mon avis :
Je découvre cet auteur avec ce roman et ce ne sera sans doute pas le seul que je lirai. Il nous offre ici un univers original et intrigant qui ne manque pas de nous surprendre à chaque chapitre. J'ai passé un excellent moment avec cette lecture et j'ai hâte de lire le deuxième tome !
Thomas Drimm, âgé de treize ans moins le quart, vit dans un monde où toutes religions a été banni ; Dieu a été remplacé par le Hasard et seul le gain des jeux importe pour réussir sa vie. L'obésité, l'alcoolisme et la dépression sont mal considérés et vous renvoient tout en bas de l'échelle ; vous n'êtes rien aux yeux de la société. À treize ans, tout le monde se voit dotée d'une puce afin d'être contrôlé et que leur mort soit recyclé en énergie car les Etats-Uniques (anciennement Etats-Unis, seuls états restants) sont protégés par un Bouclier antimatière inventé par Léo Pictone.
Thomas échappe donc encore a cette vie plutôt "simple" et monotone, comme il n'a pas encore treize ans. Pré-ado obèse, alcoolique héréditaire, il n'a qu'un seul ami, duquel il est très proche : son cerf-volant XR9.
Sa vie bascule le jour où il tue, accidentellement, un vieil homme sur la plage, en jouant avec son cerf-volant. Cet homme se révèle être Léo Pictone lui-même, réincarné dans on ours provisoirement pour lui donner une mission : Thomas Drimm doit sauver le monde car sa fin est proche !
La première chose qui m'a frappée est l'humour constamment présent. Dès les premières pages, on est submergé par l'humour du personnage principal, Thomas Drimm qui est le narrateur, jusqu'à la fin, même si on finit par s'y habituer et moins le percevoir. C'était une touche indispensable a ajouté à ce roman tellement l'univers est sombre et fataliste.
Un autre point positif : cet univers est agrémenté d'une multitude de détails le concernant. On ne sait pas trop à quel époque on se situe, dans un futur plus ou moins proche, tout ce que l'on sait, c'est qu'il ne fait pas bon y vivre. Grâce à ces détails, on peut aisément se représenter la vie de Thomas au quotidien.
Une vie qui n'est pas de toute tranquillité depuis que ce savant, Léo Pictone, s'est réincarné dans son ours en peluche ! Il va vivre toutes sortes de péripéties, allant même jusqu'aux plus folles et impensables pour son jeune âge, mais c'est ce qui fait vivre ce roman. On est tellement pris dans l'histoire, que finalement, tout cela a peu d'importance. L'univers est très prenant, c'est très agréable de s'y plonger.
Par contre, le langage m'a quelque fois fait tiquer... Il y a pas mal d'insultes et, même si certains jeunes parlent aussi mal, je ne pense pas que ce soit une raison pour valoriser ce langage dans la littérature jeunesse...
Thomas est un jeune adolescent crédible. Il a des problèmes de son âge en dehors de cette responsabilité de sauver le monde ; son poids qui dépasse la norme, ses relations avec les autres et avec les filles/femmes, sa famille qui est loin d'être extraordinaire mais qui a également ses problèmes... Cela le rend d'autant plus touchant. Il n'est pas très malin au départ, mais ce personnage évolue progressivement, en conséquence de tout ce qu'il se passe autour de lui et j'apprécie que l'auteur y ait pensé.
Léo Pictone est un savant un peu décalé. Il a des réactions inattendues et imprévisibles. Ses échanges avec Thomas sont très drôles également (ils se sont bien trouvés ces deux-là !).
Brenda, anciennement docteur, est la voisine de Thomas. Par différentes façons, elle sera amenée à aider Thomas dans sa quête. Elle ne sort pas beaucoup du lot, contrairement aux autres personnage. Je l'ai trouvé assez cliché (surtout avec sa peluche Brandon...) et pas franchement futée (sans doute à cause de son côté très terre à terre et qu'elle met donc longtemps à réagir aux événements...) mais elle est importante et indispensable pour certaines situations.
Pour conclure, malgré un langage parfois trop vulgaire, j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, même si la fin n'est pas une vraie fin... Je regrette un peu ce point mais j'espère qu'on en saura plus dans le deuxième tome, qu'il me tarde de lire ! Les péripéties ne manquent pas, les personnages sont intéressants, l'intrigue est recherchée et l'univers est original. Que demander de plus ?
Thomas Drimm, âgé de treize ans moins le quart, vit dans un monde où toutes religions a été banni ; Dieu a été remplacé par le Hasard et seul le gain des jeux importe pour réussir sa vie. L'obésité, l'alcoolisme et la dépression sont mal considérés et vous renvoient tout en bas de l'échelle ; vous n'êtes rien aux yeux de la société. À treize ans, tout le monde se voit dotée d'une puce afin d'être contrôlé et que leur mort soit recyclé en énergie car les Etats-Uniques (anciennement Etats-Unis, seuls états restants) sont protégés par un Bouclier antimatière inventé par Léo Pictone.
Thomas échappe donc encore a cette vie plutôt "simple" et monotone, comme il n'a pas encore treize ans. Pré-ado obèse, alcoolique héréditaire, il n'a qu'un seul ami, duquel il est très proche : son cerf-volant XR9.
Sa vie bascule le jour où il tue, accidentellement, un vieil homme sur la plage, en jouant avec son cerf-volant. Cet homme se révèle être Léo Pictone lui-même, réincarné dans on ours provisoirement pour lui donner une mission : Thomas Drimm doit sauver le monde car sa fin est proche !
La première chose qui m'a frappée est l'humour constamment présent. Dès les premières pages, on est submergé par l'humour du personnage principal, Thomas Drimm qui est le narrateur, jusqu'à la fin, même si on finit par s'y habituer et moins le percevoir. C'était une touche indispensable a ajouté à ce roman tellement l'univers est sombre et fataliste.
Un autre point positif : cet univers est agrémenté d'une multitude de détails le concernant. On ne sait pas trop à quel époque on se situe, dans un futur plus ou moins proche, tout ce que l'on sait, c'est qu'il ne fait pas bon y vivre. Grâce à ces détails, on peut aisément se représenter la vie de Thomas au quotidien.
Une vie qui n'est pas de toute tranquillité depuis que ce savant, Léo Pictone, s'est réincarné dans son ours en peluche ! Il va vivre toutes sortes de péripéties, allant même jusqu'aux plus folles et impensables pour son jeune âge, mais c'est ce qui fait vivre ce roman. On est tellement pris dans l'histoire, que finalement, tout cela a peu d'importance. L'univers est très prenant, c'est très agréable de s'y plonger.
Par contre, le langage m'a quelque fois fait tiquer... Il y a pas mal d'insultes et, même si certains jeunes parlent aussi mal, je ne pense pas que ce soit une raison pour valoriser ce langage dans la littérature jeunesse...
Thomas est un jeune adolescent crédible. Il a des problèmes de son âge en dehors de cette responsabilité de sauver le monde ; son poids qui dépasse la norme, ses relations avec les autres et avec les filles/femmes, sa famille qui est loin d'être extraordinaire mais qui a également ses problèmes... Cela le rend d'autant plus touchant. Il n'est pas très malin au départ, mais ce personnage évolue progressivement, en conséquence de tout ce qu'il se passe autour de lui et j'apprécie que l'auteur y ait pensé.
Léo Pictone est un savant un peu décalé. Il a des réactions inattendues et imprévisibles. Ses échanges avec Thomas sont très drôles également (ils se sont bien trouvés ces deux-là !).
Brenda, anciennement docteur, est la voisine de Thomas. Par différentes façons, elle sera amenée à aider Thomas dans sa quête. Elle ne sort pas beaucoup du lot, contrairement aux autres personnage. Je l'ai trouvé assez cliché (surtout avec sa peluche Brandon...) et pas franchement futée (sans doute à cause de son côté très terre à terre et qu'elle met donc longtemps à réagir aux événements...) mais elle est importante et indispensable pour certaines situations.
Pour conclure, malgré un langage parfois trop vulgaire, j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, même si la fin n'est pas une vraie fin... Je regrette un peu ce point mais j'espère qu'on en saura plus dans le deuxième tome, qu'il me tarde de lire ! Les péripéties ne manquent pas, les personnages sont intéressants, l'intrigue est recherchée et l'univers est original. Que demander de plus ?
« Il
fait trois pas en titubant, tombe à genoux et sort de sous le canapé
son oreiller et sa couette. La porte claque. Ma mère est allée pleurer
dans sa chambre.
Je n'aime pas trop quand on parle de Dieu : ça finit toujours comme ça. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement a supprimé les religions. Mais ça laisse quand même des traces, surtout chez nous. »
Je n'aime pas trop quand on parle de Dieu : ça finit toujours comme ça. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement a supprimé les religions. Mais ça laisse quand même des traces, surtout chez nous. »
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