Christine Zolendz
Mad World : Tombé en disGRÂCE (Tome 1)
Juno Publishing - 2019
Ebook
4€99
Je suis enfin à la maison après avoir surmonté la maladie et la mort de
mon frère. Mais être à la maison est définitivement différent. Ma
meilleure amie (la seule personne en vie qui désormais connait mon
secret) a un nouveau petit ami qui a un ami, Shane Maxton : bad boy
tatoué, dieu du rock et très agréable à regarder. Il est aussi le garçon
le plus arrogant, et égoïste de New York, le genre de coup d’un soir.
Mais cela n’a aucune importance pour moi, car j’ai passé toute mon existence à rechercher l’amour de ma vie, mon ange. Et ça, il n’y a rien que Shane Maxton puisse faire pour le changer.
Mais cela n’a aucune importance pour moi, car j’ai passé toute mon existence à rechercher l’amour de ma vie, mon ange. Et ça, il n’y a rien que Shane Maxton puisse faire pour le changer.
Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive mais la traduction m'a fait arrêter cette lecture... Ce n'est pas faute d'avoir essayé, d'avoir eu envie d'aller au bout malgré tout, d'autant plus que je n'aime pas abandonner un roman, avoir ce goût d'inachevé et d'y repenser sans cesse... Mais je pense qu'il faut choisir entre ça et le fait de continuer à lire sans réel plaisir ; mon choix s'est donc arrêter sur la moitié de ce roman malgré mon envie de découvrir le dénouement final...
Après avoir vécu quelque temps à l'hôpital aux côtés de son frère malade, Grace rentre enfin à la maison. Elle retrouve sa meilleure amie dont la vie a bien changé. Cette dernière a désormais un petit ami, une relation sérieuse, et ce petit ami a d'autres amis... dont Shane. Cet homme fait partie d'un groupe de rock, réputé pour les coups d'un soir. Lorsqu'il essaie de mettre Grace dans son lit, celle-ci ne se laisse pas faire, il n'est pas du tout son genre d'hommes, il n'est pas celui qu'elle recherche...
Dès le début, la vie de Grace est très énigmatique. L'auteure pose par-ci par-là des indices qui nous montrent que cette romance ne sera pas comme celles que l'on a l'habitude de lire. Sans que l'on sache quoi, on sait qu'il y a quelque chose de spécial. Je n'ai pas lu jusque-là, je ne sais pas ce qu'il se passe exactement, même si j'ai une petite idée et même si j'avais très envie de savoir ! Les événements mystérieux ont beau se dérouler en lenteur, c'est accrocheur. C'est donc avec grand regret et beaucoup d'hésitation quand même que j'ai arrêté ma lecture à la moitié à peu près.
J'ai simplement eu du mal avec la traduction et je crois que c'est la première fois que ça me fait arrêter une lecture. Peut-être que j'ai moins de patience qu'avant ou que je suis plus sévère dans le choix de mes lectures, toujours est-il que je n'arrivais plus à avoir l'envie suffisante pour découvrir le fin mot de l'histoire, je n'y prenais plus de plaisir. Au début, c'était juste des phrases un peu mal tournées, ça arrive et tant que ça n'arrive pas trop souvent, ce n'est pas forcément très dérangeant.
Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est avec le choix de certains mots. "Copine", "Mon amie" en début de phrase quand les personnages se parlent, ça peut encore passer mais des "cela" constamment à la place de "ça", il y a des moments où ça ne colle pas.
Ce n'est qu'un avis, je ne veux en aucun cas donner des leçons à qui que ce soit. Mais quand lis des "cela" dans une narration qui est à la première personne du singulier, ça me donne tout de suite l'impression d'avoir affaire à un texte plus formel, plus sérieux qu'une romance (sans vouloir dire qu'une romance n'est pas quelque chose de sérieux...). Ça enlève la légèreté de l'histoire je trouve. Quand c'est dans une conversation, ça enlève tout de suite le naturel de la chose. Très peu de personnes parlent naturellement comme ça et surtout dans des situations clés. Et par exemple, quand on met "cela" dans une affaire d'agression, je trouve que ça enlève totalement le danger de la situation, c'est tout de suite moins convainquant ("[...] sentant le couteau tranchant sur la nuque. Les doigts de son autre main s'enfoncèrent dans mon bras. Cela allait laisser un bleu.").
J'ai trouvé les personnages vraiment intéressants toutefois. Surtout Grace et Shane. Grace parce qu'elle est très mystérieuse et qu'elle ne se jette pas dans les bras du premier bad boy venu même si ça ne lui déplairait pas. Elle vaut mieux que ça et ça se ressent rapidement. Shane parce qu'il n'est pas vraiment ce qu'il parait. Certes, il aime les femmes et seulement pour le sexe mais il sait aussi être différent et c'est cette différence, la façon dont elle a été amenée, que j'ai adoré découvrir.
D'autres personnages secondaires sont moins plaisants. Lea, la meilleure amie de Grace, est assez spéciale. Elle veut absolument que Grace se jette dans les bras du premier homme qui voudra d'elle même si celui-ci est un abruti... J'ai eu du mal à la comprendre. Et Tucker... Je crois qu'il n'y a pas plus abruti que lui justement...
Dans tous les cas, les personnages ne laissent pas indifférent, et c'est ce qui donne envie de poursuivre et d'en apprendre davantage.
Encore une fois, ça n'engage que moi. J'ai fait un blocage sur un mot qui revenait sans cesse, peu importe la situation, et sans aucun changement à aucun moment. Je ne doute pas qu'il en vaut la peine d'être lu jusqu'au bout, au moins pour l'intrigue qui a l'air vraiment originale et intéressante. Je n'y suis pas arrivée mais je ne doute pas qu'il pourrait plaire.
Je te comprends totalement. Les 'cela' m'auraient également dérangés. Personne ne dit ça dans la vraie vie à part peut être des gens 'fortunés' d'un certain âge et encore ! ^^
RépondreSupprimerPeut-être dans certains emplois aussi ^^ mais entre jeunes ? bof. J'en vois assez souvent dans la narration, notamment dans Juste un signe, mais pas à chaque fois, et dans la narration ça reste moins dérangeant je trouve.
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