John Green
Nos étoiles contraires
Nathan - 2013
323 pages
16€50
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble
avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée.
Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien,
fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre
Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de
la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une
relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les
entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout
plein de vie.
Mon avis :
Avec tous les avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il fallait que je le découvre assez rapidement. Je ne sais pas trop quoi en penser... Il a fini par me plaire parce que, pour moi, la première moitié n'a rien d'exceptionnelle, tandis que la fin change complètement mon ressenti !
Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement d'être encore en vie puisqu'il a rétréci et stoppé l'évolution des tumeurs. Une grande chance pour elle, le traitement ne donnant des résultats aussi positifs que très rarement. Mais Hazel est bien consciente que ce n'est qu'une question de temps.
Augustus a dix-sept ans. Il a eu un ostéosarcome et il est en rémission. Tous les deux se sont rencontrés lors d'un groupe de soutien réunissant de jeunes malades. Le feeling est tout de suite passé entre eux grâce à leur passion commune, la littérature mais aussi grâce à la maladie et leur façon de vivre, de penser, au quotidien.
Leur passion commune les entrainera dans une quête presque irréalisable, mais surtout, très importante...
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé la première moitié du roman, ce ne serait pas vrai. Mais je ne comprenais pas, à ce moment-là, ce que ce roman avait de si spécial. De plus, j'ai trouvé les propos assez lourds concernant la maladie. Elle est constamment présente et il n'y a aucune place pour l'espoir. Que ce soit pour les personnages principaux mais aussi pour les secondaires, on sait comment ils vont finir et il n'y a rien de joyeux dans tout cela.
Quand je suis parvenue à la seconde moitié, je ne me sentais plus aussi extérieure au livre, j'étais vraiment dans l'histoire et pour cause ! Bien que la maladie soit toujours aussi présente (si ce n'est plus...), les émotions sont encore plus fortes.
Sans m'en rendre compte, je me suis très vite attachée aux deux personnages principaux, Hazel et Augustus, et c'est dans cette seconde moitié que je l'ai compris. Il se passe tout un tas d'événements qui bousculent leur vie et nous chamboulent par la même occasion parce que, finalement, on vit leur quotidien, leurs sentiments, leurs points forts et leurs points faibles, à leur côté.
Au-delà du dégoût, de la dépression et de la haine, l'amour prend toute son importance. C'est un sentiment qu'on retrouve beaucoup dans ce roman bien que l'espoir ne soit pas au rendez-vous.
Hazel et Augustus se ressemblent beaucoup même s'ils n'ont pas toujours les mêmes points de vue. Tous deux se savent condamné un jour où l'autre mais ce n'est pas pour autant que l'on retrouve des personnages qui se plaignent tout le temps sur leur sort. À part peut-être Hazel, un petit peu...
Chacun puise sa force dans l'autre, dans différentes situations et c'est vraiment cet amour et cette force qui m'auront marqué au final, plutôt que les personnages individuellement.
J'ai découvert John Green avec « Le théorème des Katherine », qui a été un coup de cœur grâce à l'humour et l'intelligence de ses propos. Bien que son style soit toujours aussi fluide, je ne suis pas toujours d'accord avec sa façon de voir les choses (cancer = mourir systématiquement ?) et c'est un roman plus déprimant qu'encourageant. Certes, l'émotion est là, surtout à la fin, mais c'est terriblement triste... Je ne suis pas pour qu'il y ait des happy end à chaque roman et d'ailleurs, ça n'aurait peut-être pas été crédible pour cette histoire, mais on assiste à un roman très dur du début à la fin... Mis à part ça, je ne regrette pas. Un livre étant fait pour transmettre des émotions (avis personnel), je ne peux qu'apprécier ce que j'ai lu. Néanmoins, je ne conseille pas ce roman à des personnes déprimées... Vous n'en sortirez pas meilleur psychologiquement parlant...
Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement d'être encore en vie puisqu'il a rétréci et stoppé l'évolution des tumeurs. Une grande chance pour elle, le traitement ne donnant des résultats aussi positifs que très rarement. Mais Hazel est bien consciente que ce n'est qu'une question de temps.
Augustus a dix-sept ans. Il a eu un ostéosarcome et il est en rémission. Tous les deux se sont rencontrés lors d'un groupe de soutien réunissant de jeunes malades. Le feeling est tout de suite passé entre eux grâce à leur passion commune, la littérature mais aussi grâce à la maladie et leur façon de vivre, de penser, au quotidien.
Leur passion commune les entrainera dans une quête presque irréalisable, mais surtout, très importante...
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé la première moitié du roman, ce ne serait pas vrai. Mais je ne comprenais pas, à ce moment-là, ce que ce roman avait de si spécial. De plus, j'ai trouvé les propos assez lourds concernant la maladie. Elle est constamment présente et il n'y a aucune place pour l'espoir. Que ce soit pour les personnages principaux mais aussi pour les secondaires, on sait comment ils vont finir et il n'y a rien de joyeux dans tout cela.
Quand je suis parvenue à la seconde moitié, je ne me sentais plus aussi extérieure au livre, j'étais vraiment dans l'histoire et pour cause ! Bien que la maladie soit toujours aussi présente (si ce n'est plus...), les émotions sont encore plus fortes.
Sans m'en rendre compte, je me suis très vite attachée aux deux personnages principaux, Hazel et Augustus, et c'est dans cette seconde moitié que je l'ai compris. Il se passe tout un tas d'événements qui bousculent leur vie et nous chamboulent par la même occasion parce que, finalement, on vit leur quotidien, leurs sentiments, leurs points forts et leurs points faibles, à leur côté.
Au-delà du dégoût, de la dépression et de la haine, l'amour prend toute son importance. C'est un sentiment qu'on retrouve beaucoup dans ce roman bien que l'espoir ne soit pas au rendez-vous.
Hazel et Augustus se ressemblent beaucoup même s'ils n'ont pas toujours les mêmes points de vue. Tous deux se savent condamné un jour où l'autre mais ce n'est pas pour autant que l'on retrouve des personnages qui se plaignent tout le temps sur leur sort. À part peut-être Hazel, un petit peu...
Chacun puise sa force dans l'autre, dans différentes situations et c'est vraiment cet amour et cette force qui m'auront marqué au final, plutôt que les personnages individuellement.
J'ai découvert John Green avec « Le théorème des Katherine », qui a été un coup de cœur grâce à l'humour et l'intelligence de ses propos. Bien que son style soit toujours aussi fluide, je ne suis pas toujours d'accord avec sa façon de voir les choses (cancer = mourir systématiquement ?) et c'est un roman plus déprimant qu'encourageant. Certes, l'émotion est là, surtout à la fin, mais c'est terriblement triste... Je ne suis pas pour qu'il y ait des happy end à chaque roman et d'ailleurs, ça n'aurait peut-être pas été crédible pour cette histoire, mais on assiste à un roman très dur du début à la fin... Mis à part ça, je ne regrette pas. Un livre étant fait pour transmettre des émotions (avis personnel), je ne peux qu'apprécier ce que j'ai lu. Néanmoins, je ne conseille pas ce roman à des personnes déprimées... Vous n'en sortirez pas meilleur psychologiquement parlant...
je ne suis pas du même avis que toi comme tu le sais^^, je l'ai perçu vraiment différemment, et perso je ne pense pas que l'auteur associe le cancer au fait de mourir systématiquement. Tout est question de ressentî^^
RépondreSupprimerPourtant il n'est question que de ça : la mort ^^
SupprimerJe pense plus que ce livre est un combat pour la vie et l'espoir qu'un livre sur la mort.
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé de combat pour la vie ni d'espoir... Ils connaissent tous leur destin... En fait, pour moi il est plus question de l'amour que de la mort mais elle est quand même dans l'esprit dès le début :/
SupprimerContente que tu aies aimé dans l'ensemble même si mon ressenti est assez différent du tient au final. :)
RépondreSupprimerJe note "à lire dans une période de bonne humeur" dans un coin de ma tête, du coup ! J'ai très envie de lire ce titre, mais effectivement j'ai du mal avec les titres sans espoir, cela peut déteindre facilement sur mon moral. Donc je le lirai, mais je choisirai bien le moment ;)
RépondreSupprimerJe pense que ce livre donne un ressenti différent sur chaque personne... Beaucoup ont vu de l'espoir là où je n'ai vu que fatalité lol Mais c'est vrai que j'ai trouvé la seconde moitié très dure, il fallait que je prenne du recule avec ma lecture pour ne pas me sentir déprimée... Alors que je ne m'étais pas rendue compte que le début m'avait tout de même touché. C'est pour ça que j'ai précisé ça, au cas où :)
SupprimerCe livre me tente énormément, il me tarde qu'il sorte ! Ton avis mitigé me fait tout de même hésité, je n'ai pas vraiment envie de sortir de ce livre déprimé...
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