Markus Zusak
La voleuse de livres
Pocket Jeunesse - 2007
558 pages
19€90
1939, en Allemagne nazie.
Le pays retient son souffle.
La mort n'a jamais été aussi occupée et jamais elle ne le sera autant.
Un roman où il est question :
d'une fillette
de mots
d'un accordéoniste
de fanatiques
d'un boxeur juif
d'un certain nombre de vols...
C'est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d'un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d'avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n'obéissent pas aux règles...
Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter !
Le pays retient son souffle.
La mort n'a jamais été aussi occupée et jamais elle ne le sera autant.
Un roman où il est question :
d'une fillette
de mots
d'un accordéoniste
de fanatiques
d'un boxeur juif
d'un certain nombre de vols...
C'est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d'un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d'avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n'obéissent pas aux règles...
Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter !
Mon avis :
J'aurai dû ne pas aimer ce livre, simplement parce qu'il parle de la guerre et comme c'est un sujet auquel je n'accroche pas particulièrement... Néanmoins, la façon dont les choses ont l'air de se dérouler (en lisant la quatrième de couverture), est intrigante. La Mort comme narratrice ? J'avais envie d'essayer. Je ne suis pas déçue mais je ne suis pas totalement conquise non plus...
Liesel Meminger se voit placée dans une famille d'accueil peu de temps après la mort de son petit frère. Ils devaient y être placés tous les deux mais la vie en a décidé autrement. Ce sera la première fois que Liesel croisera la Mort. Ce sera la première fois aussi qu'elle volera un livre. Elle croisera ensuite la Mort deux autres fois. D'autres livres seront volés... Mais entre tout ça, Liesel continue sa vie d'enfant, d'adolescente. Sa mère nourricière n'est pas vraiment la mère qu'on rêverait d'avoir. Mais son père nourricier va lui donner du rêve : il va lui apprendre à lire. Lui apprendre à vivre malgré la guerre qui éclate. Malgré les injustices qui se préparent. La famille Hubermann n'est pas comme toutes les autres, Hans et Rosa ne suivent pas le "mouvement". Lorsqu'un Juif, Max, débarque chez eux pour se protéger, la vie de la petite famille et surtout celle de Liesel, très jeune à l'époque, se voit bien chamboulée...
Je ne sais pas trop quoi en penser... D'abord, quand j'ai commencé à lire, j'ai beaucoup aimé cette façon originale de tout présenter : la Mort qui raconte les choses et sa façon de les raconter. Mais l'histoire est devenue vite répétitive je trouve ; Liesel joue au foot dans la rue, se bat, vole, lit... Pendant la moitié du roman au moins. Je me suis demandée quand il allait se passer vraiment quelque chose, je n'arrivais plus à y trouver de l'intérêt. Puis arrive Max et là, même si le quotidien de la fillette ne change pas beaucoup, on ressent bien le poids de ce lourd secret sur ses épaules et j'ai vraiment commencé à aimer à partir de là. On la sent évoluer au fil des pages, grandir, même si c'est un peu long à se mettre en place.
Autre point que je n'ai pas aimé : les passages dans le futur. À tout moment, la Mort nous raconte un petit bout du futur, de ce qu'il va se passer puis revient dans le présent. Au bout d'un moment, j'ai perdu le fil du temps et j'ai eu beaucoup de mal à mettre un âge sur la Liesel du présent...
Mais j'ai continué à lire parce que je me doutais que le dernier chapitre serait le meilleur... Là, j'ai vraiment apprécié toute l'histoire puisque tout est remis en question. Liesel n'en est que plus touchante...
Inutile de préciser que j'ai adoré Liesel, je pense. Enfin au début, ce n'était pas vraiment ça. Elle n'avait rien de spécial. Mais ce dernier chapitre est tellement fort que Liesel elle-même en est bouleversante.
Rosa aussi je l'ai bien aimé. Elle a beau être dure, elle a un coeur énorme et nous le prouve bien à plusieurs reprises...
Hans est un père formidable, irremplaçable... Il a toujours su prendre soin de Liesel, même quand il la connaissait à peine.
Un autre point que je n'avais pas envie de négliger et qui ne concerne vraiment que mon point de vue. Je ne connais rien à la guerre, aux nazis, à Hitler... Pour la simple et bonne raison que je ne faisais vraiment rien à l'école.. Bref. Grâce à ce livre, j'ai été poussé par la curiosité de savoir ce qu'il s'était passé pendant la période Hitler. Parce que les mots sont forts dans ce livre, les sentiments aussi, rien n'est écrit au hasard.
Liesel Meminger se voit placée dans une famille d'accueil peu de temps après la mort de son petit frère. Ils devaient y être placés tous les deux mais la vie en a décidé autrement. Ce sera la première fois que Liesel croisera la Mort. Ce sera la première fois aussi qu'elle volera un livre. Elle croisera ensuite la Mort deux autres fois. D'autres livres seront volés... Mais entre tout ça, Liesel continue sa vie d'enfant, d'adolescente. Sa mère nourricière n'est pas vraiment la mère qu'on rêverait d'avoir. Mais son père nourricier va lui donner du rêve : il va lui apprendre à lire. Lui apprendre à vivre malgré la guerre qui éclate. Malgré les injustices qui se préparent. La famille Hubermann n'est pas comme toutes les autres, Hans et Rosa ne suivent pas le "mouvement". Lorsqu'un Juif, Max, débarque chez eux pour se protéger, la vie de la petite famille et surtout celle de Liesel, très jeune à l'époque, se voit bien chamboulée...
Je ne sais pas trop quoi en penser... D'abord, quand j'ai commencé à lire, j'ai beaucoup aimé cette façon originale de tout présenter : la Mort qui raconte les choses et sa façon de les raconter. Mais l'histoire est devenue vite répétitive je trouve ; Liesel joue au foot dans la rue, se bat, vole, lit... Pendant la moitié du roman au moins. Je me suis demandée quand il allait se passer vraiment quelque chose, je n'arrivais plus à y trouver de l'intérêt. Puis arrive Max et là, même si le quotidien de la fillette ne change pas beaucoup, on ressent bien le poids de ce lourd secret sur ses épaules et j'ai vraiment commencé à aimer à partir de là. On la sent évoluer au fil des pages, grandir, même si c'est un peu long à se mettre en place.
Autre point que je n'ai pas aimé : les passages dans le futur. À tout moment, la Mort nous raconte un petit bout du futur, de ce qu'il va se passer puis revient dans le présent. Au bout d'un moment, j'ai perdu le fil du temps et j'ai eu beaucoup de mal à mettre un âge sur la Liesel du présent...
Mais j'ai continué à lire parce que je me doutais que le dernier chapitre serait le meilleur... Là, j'ai vraiment apprécié toute l'histoire puisque tout est remis en question. Liesel n'en est que plus touchante...
Inutile de préciser que j'ai adoré Liesel, je pense. Enfin au début, ce n'était pas vraiment ça. Elle n'avait rien de spécial. Mais ce dernier chapitre est tellement fort que Liesel elle-même en est bouleversante.
Rosa aussi je l'ai bien aimé. Elle a beau être dure, elle a un coeur énorme et nous le prouve bien à plusieurs reprises...
Hans est un père formidable, irremplaçable... Il a toujours su prendre soin de Liesel, même quand il la connaissait à peine.
Un autre point que je n'avais pas envie de négliger et qui ne concerne vraiment que mon point de vue. Je ne connais rien à la guerre, aux nazis, à Hitler... Pour la simple et bonne raison que je ne faisais vraiment rien à l'école.. Bref. Grâce à ce livre, j'ai été poussé par la curiosité de savoir ce qu'il s'était passé pendant la période Hitler. Parce que les mots sont forts dans ce livre, les sentiments aussi, rien n'est écrit au hasard.
J'ai donc lu un livre que je n'aurai pas lu d'habitude, malgré tout la fin m'a beaucoup ému, alors tout ne peut pas forcément me plaire...
« Les mots. Pourquoi fallait-il
qu'ils existent ? Sans eux, il n'y aurait rien de tout cela. Sans les
mots, le Führer ne serait rien. Il n'y aurait pas de prisonniers
boitillants. Il n'y aurait pas besoin de consolation et de subterfuges
pour les réconforter.
À quoi bon des mots ? »
À quoi bon des mots ? »
« Elle ne lui dit pas adieu. Elle
en était incapable. Au bout de quelques minutes, elle parvint enfin à
s'arracher à lui. Je m'étonnerai toujours de ce dont les humains sont
capables, même quand les larmes les aveuglent et qu'en titubant et en
toussant ils continuent à avancer, à chercher, et à trouver. »
C'est un livre auquel je n'ai pas accroché, j'ai laissé tombé au bout de quelque page. Mais je retenterais une fois de le lire, car si la fin est si bien, ça peut sauver un livre uhuh
RépondreSupprimerContente que tu ais quand même un peu apprécié ce livre ;-)
RépondreSupprimerJe ne foutais pas grand chose à l'école non plus, mais cette période m'a toujours intéressée; c'est une bonne chose que les livres tel que celui-ci aient des messages et arrivent à les faire passer =)