Franck Thilliez
La forêt des ombres
Le Passage - 2006
394 pages
19€50
Paris, hiver 2006. Arthur Doffre,
milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de
vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans
un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et
auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une
forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire,
accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune
compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes
que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les
occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...
Mon avis :
Ca fait bien longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi génial ! Angoissant, surprenant, machiavéliquement horrible... Une merveille ! Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais du coup je ne compte pas m'arrêter là ! Ce livre m'a vraiment étonné !
David Miller, embaumeur de profession et accessoirement écrivain à ses heures perdues, est contacté par Arthur Doffre qui lui propose d'écrire un livre pour retracer les oeuvres épouvantables du Bourreau 125, un serial killer qui s'est suicidé il y a vingt-cinq ans. Doffre lui propose d'aller dans un coin isolé, un chalet dans les bois, loin de toute civilisation, avec sa femme Cathy et leur fille Clara ainsi que la compagne de Doffre, pour qu'il soit tranquille. Il dispose alors d'un mois seulement pour faire revivre le Bourreau 125 contre une grosse somme d'argent. Mais ressusciter le Bourreau 125 n'est pas sans quelques sacrifices et douleurs surgis du passé...
Je n'ai pas pu lâcher ce livre une seule fois. La seule fois où je l'ai posé, c'était par fatigue parce que je le lisais avant de me coucher... Une belle erreur d'ailleurs car cette histoire nous suit pendant longtemps. On est omnibulé par tout ce qu'il se passe et c'est assez dur de dormir après l'avoir lu...
La véritable nature de Doffre est prévisible quand l'histoire commence réellement mais pour ce qui concerne David ou Adeline ou même la chute de l'histoire, ça ne l'est pas du tout. On est captivé par le Bourreau 125, par les chiffres qui hantent David, ces chiffres qui sont tatoués sur le crâne des enfants des victimes.. Tout est si bien ficelé qu'on se prend au jeu, on rentre vraiment dans l'histoire pour n'en ressortir qu'à la fin. On frissonne, on est écoeuré, étonné, surpris.. C'est juste génial !
David et Cathy sont deux personnages que j'ai beaucoup aimé. Je ne sais pas pourquoi j'ai apprécié David ; il délaisse presque sa femme pour son métier ou ses livres, mais il est tellement humain... Cathy est une mère avant tout, avec ses problèmes... En tant que femme, je comprends forcément ce qu'elle ressent dès le début du livre par rapport à son avortement et la cause. On ressent tellement bien ce qu'elle traverse que je me suis attachée à elle tout de suite...
Le style de l'auteur est bien particulier. Il ne s'embarrasse pas toujours de longues phrases ou de grandes explications. Beaucoup de phrases ne font que deux, trois mots. Pas de verbes. Juste les mots importants. Ce n'est pas partout comme ça évidemment mais je tenais à signaler ce point qui m'a sauté aux yeux car c'est grâce à ça qu'on est autant happé par l'histoire, qu'on se sent angoissé, menacé, oppressé...
Autant ce style me dérange dans la littérature jeunesse, parce que j'ai l'impression de ne pas respirer... Autant là, il est nécessaire pour faire ressortir les côtés morbides et angoissants que l'auteur a décrit.
Voilà, encore un coup de coeur. Parce que je sais que je ne pourrai jamais oublier ce livre. Il m'a marqué. Le style, les personnages, l'intrigue... Tout m'a marqué. L'auteur nous mène en bateau dès le début jusqu'à la fin, comme avec ses personnages. J'ai adoré !
David Miller, embaumeur de profession et accessoirement écrivain à ses heures perdues, est contacté par Arthur Doffre qui lui propose d'écrire un livre pour retracer les oeuvres épouvantables du Bourreau 125, un serial killer qui s'est suicidé il y a vingt-cinq ans. Doffre lui propose d'aller dans un coin isolé, un chalet dans les bois, loin de toute civilisation, avec sa femme Cathy et leur fille Clara ainsi que la compagne de Doffre, pour qu'il soit tranquille. Il dispose alors d'un mois seulement pour faire revivre le Bourreau 125 contre une grosse somme d'argent. Mais ressusciter le Bourreau 125 n'est pas sans quelques sacrifices et douleurs surgis du passé...
Je n'ai pas pu lâcher ce livre une seule fois. La seule fois où je l'ai posé, c'était par fatigue parce que je le lisais avant de me coucher... Une belle erreur d'ailleurs car cette histoire nous suit pendant longtemps. On est omnibulé par tout ce qu'il se passe et c'est assez dur de dormir après l'avoir lu...
La véritable nature de Doffre est prévisible quand l'histoire commence réellement mais pour ce qui concerne David ou Adeline ou même la chute de l'histoire, ça ne l'est pas du tout. On est captivé par le Bourreau 125, par les chiffres qui hantent David, ces chiffres qui sont tatoués sur le crâne des enfants des victimes.. Tout est si bien ficelé qu'on se prend au jeu, on rentre vraiment dans l'histoire pour n'en ressortir qu'à la fin. On frissonne, on est écoeuré, étonné, surpris.. C'est juste génial !
David et Cathy sont deux personnages que j'ai beaucoup aimé. Je ne sais pas pourquoi j'ai apprécié David ; il délaisse presque sa femme pour son métier ou ses livres, mais il est tellement humain... Cathy est une mère avant tout, avec ses problèmes... En tant que femme, je comprends forcément ce qu'elle ressent dès le début du livre par rapport à son avortement et la cause. On ressent tellement bien ce qu'elle traverse que je me suis attachée à elle tout de suite...
Le style de l'auteur est bien particulier. Il ne s'embarrasse pas toujours de longues phrases ou de grandes explications. Beaucoup de phrases ne font que deux, trois mots. Pas de verbes. Juste les mots importants. Ce n'est pas partout comme ça évidemment mais je tenais à signaler ce point qui m'a sauté aux yeux car c'est grâce à ça qu'on est autant happé par l'histoire, qu'on se sent angoissé, menacé, oppressé...
Autant ce style me dérange dans la littérature jeunesse, parce que j'ai l'impression de ne pas respirer... Autant là, il est nécessaire pour faire ressortir les côtés morbides et angoissants que l'auteur a décrit.
Voilà, encore un coup de coeur. Parce que je sais que je ne pourrai jamais oublier ce livre. Il m'a marqué. Le style, les personnages, l'intrigue... Tout m'a marqué. L'auteur nous mène en bateau dès le début jusqu'à la fin, comme avec ses personnages. J'ai adoré !
Coucou ! :D
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi.. Je viens de le terminer et j'ai tout simplement adoré !
Et pareil, première lecture de l'auteur.