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7 mars 2013

La femme que j'aimais.

Franck Hériot
La femme que j'aimais
Pocket - 2013
376 pages
6€70


Sa femme était là dans leur lit, à côté de lui.
Elle semblait dormir.
Elle ne respirait plus.
Elle était morte étranglée.
Ses enfants ? Disparus...
Antoine Jolimai hésite entre croire à une histoire absurde ou nager en plein cauchemar. Pour la police, Antoine Jolimai est l'homme que tout accuse. Condamné, il n'a plus qu'une idée en tête : prouver son innocence.


Mon avis :

Antoine Jolimai se réveille en pleine nuit, dans une chambre d'hôtel où il est arrivé la veille avec sa petite famille, retrouvant à côté de lui sa femme, morte étranglée. Ses deux enfants, censés être dans la chambre voisine, sont introuvables ; la chambre est nickel comme s'ils n'avaient jamais été là. D'autant plus que le veilleur de nuit certifie qu'il n'est venu qu'avec ses enfants... Pour la police, ça ne fait aucun doute, Antoine est coupable. Toutes les preuves sont contre lui.
Après un an d'enfermement, Antoine saisi l'opportunité de retrouver sa liberté grâce à Corcos, un compagnon de prison, qui a provoqué une évasion pendant leur transfert. Antoine n'a plus qu'une raison de vivre, retrouver ses enfants. Et mettre la main sur le véritable coupable...
L'inspecteur Gorin n'a jamais vraiment cru à la culpabilité d'Antoine et pense que les recherches n'ont pas été assez poussé. En effet, il y a quelques pistes, plutôt difficiles à suivre, que la police n'a pas encore fouillé...

Pour un premier roman, l'auteur a fait très fort ! En effet, l'intrigue est très complexe même si ça ne se voit pas de prime abord. Les évènements s'enchainent rapidement dès le début, mais il faut tout de même patienter un bon moment (les trois quarts du roman à peu près) pour comprendre ce qu'il se passe réellement et Franck Hériot a tout éclairci avec brio, tout a été finement pensé. On a quelques indices petit à petit, des nouvelles suppositions, et pour finir, des nouveaux suspects... mais il manque toujours le pourquoi du comment, ce que l'auteur nous dévoile bien à la fin.
Beaucoup de suspense à chaque fin de chapitre, surtout ! Comme Jolimai "participe" à l'enquête sans Gorin parfois, on suit le point de vue de ces deux personnages séparément et les chapitres se terminent souvent sur une note de suspense. Au point que l'on ne s'arrête pas de lire tant que l'affaire n'est pas résolue. Les rebondissements sont également très présents et donne un très bon rythme à ce thriller !

Antoine Jolimai est un personnage très convainquant. Quand il se rend compte que ses enfants ont disparu, il n'y a plus que ça qui compte pour lui. Il songe bien à mourir lorsqu'il est en prison mais il ne peut pas se faire à l'idée de partir sans savoir ce qu'il est advenu de ses seules raisons de vivre. Puisqu'il n'a plus rien à perdre, il tente coute que coute de retrouver leurs traces et les émotions, les pensées qui le traversent sont communicatives.
Gorin est un personnage clé dans ce thriller puisque c'est lui qui trouvera toutes les infos de cette intrigue complexe. Alors que tous ses collègues ne démordent pas de condamné Jolimai, Gorin pense vraiment qu'il y a quelque chose de louche et qu'il faut continuer les recherches. Alors il enquête seul, remonte loin dans la vie de famille de Jolimai et interroge tous ceux qui auraient quelque chose à raconter. Quand on découvre les explications de ce meurtre commis, on se rend compte que tout avait réellement un sens depuis le début, même si ce n'était pas si évident à trouver. Gorin est vraiment un personnage à part entière ; perspicace, intelligent, rusé...

Enfin, l'auteur a une façon d'écrire telle que l'on ne peut pas décrocher de ses mots. Son écriture se lit rapidement, les mots glissent tous seuls ; on a juste à apprécier cette intrigue superbement ficelée et claire malgré sa complexité.





20. Quelque chose de papa - 16/170

1 commentaire:

  1. J’avais déjà vu ce livre mais aucune chronique , maintenant il me tente bien , je le note.

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