Malorie Blackman
La couleur de la haine
Macadam (Milan) - 2006
390 pages
12€50
1. Entre chiens et loups / 2. La couleur de la haine / 3. Le choix d'aimer / 4. Le retour de l'aube
Imaginez un monde. Un monde où tout
est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant.
Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Noirs et blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir sons camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.
Noirs et blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir sons camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.
Mon avis :
Un roman que je regretterai presque d'avoir lu tellement il est dur à encaisser... Bien sûr, je ne regrette pas, mais c'est une grosse claque ! Un livre poignant qui ne laissera personne indifférent. Bien meilleure que le premier ! Bien plus dur aussi...
Callie Rose est née. Enfant née de l'amour mais qui porte la couleur de la haine... Moitié noire, moitié blanche, elle appartient au deux races. Elle n'appartient à aucune. Après l'exécution de Callum, Sephy essaie de refaire sa vie avec sa fille, malgré ce que tout le monde pense d'elle. Elle essaie de donner un futur à sa fille, un futur meilleur que le présent. Elle essaie de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions avec les bonnes personnes...
De son côté, Jude, le frère de Callum, ne pense qu'à sa vengeance. Sephy doit payer pour la mort de Callum. Tous les Primas doivent payer coûte que coûte. Sa haine le dépasse complètement...
C'est avec une grande appréhension que j'ai commencé ce deuxième tome, sachant à quel point le premier tome m'avait marqué... Même si j'aurai voulu m'arrêter de lire tellement l'émotion est forte, jamais je n'aurai pu.. Une fois commencé, on ne le lâche pas. Les mots, les faits sont poignants et même révoltants. On sait à quoi s'en tenir, à peu près, grâce au premier tome, mais c'est quand même difficile de supporter tout ce qu'il se passe. Le racisme est bien sûr toujours aussi omniprésent puisque Callie Rose est métisse (même si ce n'est pas la seule à être dans ce cas-là) mais surtout parce que Sephy est déclaré coupable de la mort de Callum par tout son voisinage, aussi bien par des Nihils que par des Primas. Heureusement, la mère de Callum, Meggie l'accueil chez elle après la naissance de Callie, afin de l'aider. Mais Sephy doit tout de même prendre de sérieuses décisions et faire face aux menaces...
Comme dans le premier tome, on a différents points de vue. Celui de Minerva, la soeur de Sephy et de Jude dans un premier temps mais aussi de Sephy, Meggie et Jasmine, la mère de Sephy. Ceux de Sephy m'ont le plus marqué. Ils m'ont donné des frissons à chaque fois que je la lisais...
Il y a peu de place pour l'espoir dans ce tome... Comme le présage le titre, tous les personnages sont centrés sur leur haine et c'est bien ce côté que l'on voit et que l'on ressent. C'est une suite logique pour moi mais j'avais peur que ce soit difficile à lire et ça l'est par moments... Surtout parce que la haine de Jude est puissante et parce que le désespoir de Sephy lui fait faire n'importe quoi... On ressent bien ce qu'ils traversent tous, on ne peut qu'être touché d'une manière ou d'une autre.
Sephy a beaucoup de mal à refaire sa vie, surtout lorsqu'elle obtient la dernière lettre de Callum, celle qu'il a rédigé peu de temps avant sa mort... Elle pense beaucoup au bien être de sa fille mais elle a trop de problèmes à supporter et elle se perd dans tout ça... Surtout qu'elle n'a que 18 ans. Elle est forte mais accablée par toute la méchanceté du monde...
Jude est aveuglé par sa haine. Il est prêt à tout pour assouvir sa vengeance et ne supporte pas l'idée qu'il puisse s'attacher à une Prima... Il a un très fort caractère. Impulsif et têtu, il ne laisse rien passer et ne donne pas sa chance à la paix...
Meggie et Jasmine sont deux mères folles d'angoisse pour Sephy. Elles aussi sont emplies de désespoir et ne savent pas quoi faire pour que tout aille mieux...
Le seul personnage qui m'a dérangé est Minerva, la soeur de Sephy. Elle parait tellement inhumaine et distante par rapport à tout ce qu'il se passe... Elle me parait très égoïste et je n'ai pas du tout accroché avec elle.
Cette saga est destinée à un public jeune mais je le trouve très très dur. Par son sujet, mais aussi par les mots et les termes employés par l'auteur. Des termes crus par moments, qui ont beaucoup d'impact dans le récit, qui donnent beaucoup de ressenti sur les personnages qui les prononcent. Mais même sans parler des termes crus, n'importe quel mot à son importance et Malorie Blackman fait très bien passer ces émotions face à la violence du racisme, de la haine, de la vengeance... Elle y mêle parfaitement l'amour, même s'il n'a pas sa place, elle a su lui en donner une.
Mon seul regret est de ne pas avoir le troisième tome sous la main pour enchaîner directement avec, car la fin est toute aussi difficile que tout le roman et j'aimerai vraiment savoir ce qu'il se passe ensuite pour arrêter de me poser des questions...
Si vous êtes à la recherche d'émotions fortes, d'un sujet aucunement banal et d'une plume captivante, n'hésitez pas à lire cette saga, vous ne serez pas déçus...
Callie Rose est née. Enfant née de l'amour mais qui porte la couleur de la haine... Moitié noire, moitié blanche, elle appartient au deux races. Elle n'appartient à aucune. Après l'exécution de Callum, Sephy essaie de refaire sa vie avec sa fille, malgré ce que tout le monde pense d'elle. Elle essaie de donner un futur à sa fille, un futur meilleur que le présent. Elle essaie de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions avec les bonnes personnes...
De son côté, Jude, le frère de Callum, ne pense qu'à sa vengeance. Sephy doit payer pour la mort de Callum. Tous les Primas doivent payer coûte que coûte. Sa haine le dépasse complètement...
C'est avec une grande appréhension que j'ai commencé ce deuxième tome, sachant à quel point le premier tome m'avait marqué... Même si j'aurai voulu m'arrêter de lire tellement l'émotion est forte, jamais je n'aurai pu.. Une fois commencé, on ne le lâche pas. Les mots, les faits sont poignants et même révoltants. On sait à quoi s'en tenir, à peu près, grâce au premier tome, mais c'est quand même difficile de supporter tout ce qu'il se passe. Le racisme est bien sûr toujours aussi omniprésent puisque Callie Rose est métisse (même si ce n'est pas la seule à être dans ce cas-là) mais surtout parce que Sephy est déclaré coupable de la mort de Callum par tout son voisinage, aussi bien par des Nihils que par des Primas. Heureusement, la mère de Callum, Meggie l'accueil chez elle après la naissance de Callie, afin de l'aider. Mais Sephy doit tout de même prendre de sérieuses décisions et faire face aux menaces...
Comme dans le premier tome, on a différents points de vue. Celui de Minerva, la soeur de Sephy et de Jude dans un premier temps mais aussi de Sephy, Meggie et Jasmine, la mère de Sephy. Ceux de Sephy m'ont le plus marqué. Ils m'ont donné des frissons à chaque fois que je la lisais...
Il y a peu de place pour l'espoir dans ce tome... Comme le présage le titre, tous les personnages sont centrés sur leur haine et c'est bien ce côté que l'on voit et que l'on ressent. C'est une suite logique pour moi mais j'avais peur que ce soit difficile à lire et ça l'est par moments... Surtout parce que la haine de Jude est puissante et parce que le désespoir de Sephy lui fait faire n'importe quoi... On ressent bien ce qu'ils traversent tous, on ne peut qu'être touché d'une manière ou d'une autre.
Sephy a beaucoup de mal à refaire sa vie, surtout lorsqu'elle obtient la dernière lettre de Callum, celle qu'il a rédigé peu de temps avant sa mort... Elle pense beaucoup au bien être de sa fille mais elle a trop de problèmes à supporter et elle se perd dans tout ça... Surtout qu'elle n'a que 18 ans. Elle est forte mais accablée par toute la méchanceté du monde...
Jude est aveuglé par sa haine. Il est prêt à tout pour assouvir sa vengeance et ne supporte pas l'idée qu'il puisse s'attacher à une Prima... Il a un très fort caractère. Impulsif et têtu, il ne laisse rien passer et ne donne pas sa chance à la paix...
Meggie et Jasmine sont deux mères folles d'angoisse pour Sephy. Elles aussi sont emplies de désespoir et ne savent pas quoi faire pour que tout aille mieux...
Le seul personnage qui m'a dérangé est Minerva, la soeur de Sephy. Elle parait tellement inhumaine et distante par rapport à tout ce qu'il se passe... Elle me parait très égoïste et je n'ai pas du tout accroché avec elle.
Cette saga est destinée à un public jeune mais je le trouve très très dur. Par son sujet, mais aussi par les mots et les termes employés par l'auteur. Des termes crus par moments, qui ont beaucoup d'impact dans le récit, qui donnent beaucoup de ressenti sur les personnages qui les prononcent. Mais même sans parler des termes crus, n'importe quel mot à son importance et Malorie Blackman fait très bien passer ces émotions face à la violence du racisme, de la haine, de la vengeance... Elle y mêle parfaitement l'amour, même s'il n'a pas sa place, elle a su lui en donner une.
Mon seul regret est de ne pas avoir le troisième tome sous la main pour enchaîner directement avec, car la fin est toute aussi difficile que tout le roman et j'aimerai vraiment savoir ce qu'il se passe ensuite pour arrêter de me poser des questions...
Si vous êtes à la recherche d'émotions fortes, d'un sujet aucunement banal et d'une plume captivante, n'hésitez pas à lire cette saga, vous ne serez pas déçus...
Comme tu dis , c'est un roman dur . J'ai encore plus aimé celui ci que le premier tome.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que c'est de plus en plus dur en fait... Le troisième n'a pas l'air mal non plus dans le genre ^^
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