o

Dernières chroniques

DERNIÈRES CHRONIQUES ROMANS

Dernières chroniques mangas / BD

DERNIÈRES CHRONIQUES MANGAS / BD

Rechercher dans ce blog...

Affichage des articles dont le libellé est Delcourt. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Delcourt. Afficher tous les articles

8 avr. 2021

Parasites amoureux.

 Sugaru Miaki
Parasites amoureux
Delcourt (Moonlight novel) - 2020
286 pages
12€50
Acheter ce livre sur Amazon



Kengo Kôsaka, un jeune homme au chômage. Hijiri Sanagi, une adolescente qui ne va plus à l'école. Alors qu'ils cherchent tous deux à se réintégrer à la société, ils finissent par ressentir une attirance l'un pour l'autre et tombent amoureux. Mais leur bonheur ne durera pas longtemps. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils ne sont que des marionnettes, manipulées par des «insectes »...



Je me souviens avoir acheté ce light novel en même temps que les deux premiers tomes du manga. J'ai lu le roman en premier, je ne sais donc pas ce que donne les mangas mais j'ai un "aperçu" de l'histoire et je dois dire que je suis assez mitigée. L'idée est intéressante mais le cheminement jusqu'à la conclusion est assez lent.

Kôsaka est au chômage et vit constamment dans l'angoisse. Mysophobe, il vit principalement dans son appartement et passe le plus clair de son temps à tout nettoyer. Un jour où il s'ennuyait, il a créé un virus informatique "inoffensif". Il se fait alors repérer par un homme qui lui fait du chantage : s'il ne veut pas être dénoncé, il doit passer du temps avec Sanagi et comprendre pourquoi cette jeune fille sèche les cours et se renferme de plus en plus sur elle-même. Pari risqué pour Kôsaka qui peine à sociabiliser mais il n'a pas tellement le choix... Ces deux-là se rapprochent progressivement mais sont loin de se douter de la réelle raison.

J'ai un peu peiné à lire ce light novel. Enfin, pas exactement, puisque l'écriture est fluide et il se lit donc avec facilité, mais l'histoire n'avance pas beaucoup dans la première moitié... Comme le résumé a su me convaincre, j'ai voulu absolument le terminer mais je n'en suis pas totalement satisfaite. En effet, on comprend plus de choses quand on dépasse la moitié mais là encore, le rythme est assez lent et tous les événements qui peuvent arriver dans cette seconde moitié, toutes les révélations, n'ont pas forcément eu un grand effet. D'autant plus qu'il n'y a pas de réelles surprises après avoir lu le résumé...
Ce qui est intéressant, toutefois, c'est la façon dont l'auteur arrive à nous faire nous poser des questions sur le plan relationnel. Si on creuse un peu et que l'on va au-delà du contexte des insectes, on peut être amené à se questionner et à avoir nos propres réflexions sur le sujet. Au-delà de ça, je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'histoire ; autant la lenteur du récit est un avantage pour bien s'imprégner des sentiments des personnages, autant c'était trop lent pour moi au niveau des événements et donc difficile de réellement rentrer dedans sans perdre un peu d'intérêt de temps à autre. Toutefois, les explications données dans la deuxième moitié sont bien plus captivantes que tout ce qu'il peut se passer dans la première partie.

Les deux personnages principaux sont quand même des personnages intéressants à suivre et, pour moi, ce sont les plus gros points forts de ce roman. Leur psychologie est très bien développée. Ils sont en marge de la société pour différentes raisons mais, si on ne parvient pas forcément à s'attacher à eux, on peut néanmoins comprendre ce qu'ils traversent au quotidien.

En bref, je pense être passée à côté de ce roman. Il y a des aspects vraiment intéressants et c'est très développé mais la lenteur du récit ne m'a pas convenue. Je découvrirai quand même les mangas, au moins pour voir si mon point de vue peut être différent. La psychologie des différents personnages est bien poussée et bien exploitée, ça donne un gros intérêt à l'intrigue mais, personnellement, le rythme du récit n'a fait que baisser cet intérêt.
















4 févr. 2019

Signal 100.

Arata Miyatsuki - Shigure Kondo
Signal 100 (Tome 1)
192 pages
7€99




M.Shimobe, professeur principal et souffre-douleur d'une classe indisciplinée, leur diffuse un jour un film étrange. Ses élèves réalisent alors qu'ils viennent d'être hypnotisés ! Pour parfaire sa vengeance, M.Shimobe se suicide après leur avoir dévoilé une dernière information : Il existe 100 actions à ne pas réaliser sous peine de mort ! Leur vie prend alors un tournant macabre.



Ce manga fait partie de ceux que l'on ne sait pas où positionner entre le "génial" et "ça passe". Impossible de savoir si j'ai réellement aimé ou non. J'ai envie de dire oui mais, en même temps, l'intrigue de ce premier tome n'est pas dans l'originalité. Il n'y a que quatre tomes en tout, je lirai donc jusqu'au dernier sans hésitation malgré tout, peut-être que mon avis global changera d'ici là ! En attendant, ce n'est pas mauvais pour autant, loin de là.

Pour se venger de ses élèves tyranniques, M. Shimobe, leur professeur principal, décide de leur montrer une vidéo, en leur cachant bien évidemment son intérêt. Il a pour objectif de les hypnotiser afin qu'ils se suicident si l'un des cent signaux est réalisé. Cela peut être absolument n'importe quoi : proférer des menaces, parler de ce qu'il s'est passé à quelqu'un d'extérieur à la classe... Cent signaux que les élèves vont devoir apprendre à découvrir et à éviter d'eux-mêmes puisque leur professeur se suicide après leur avoir expliquer les règles à suivre.

Le résumé donne très envie, les dessins également. S'il y a bien un point où je ne suis pas du tout déçue, c'est sur ce dernier ! Les dessins sont très "réalistes", expressifs, plein de détails sans qu'il y en ait trop pour autant. Un vrai régal pour les yeux ! Ils ont été un gros coup de cœur pour les miens.
Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, je reste sceptique. Clairement, je ne sais pas pourquoi. Rien ne m'a vraiment dérangée et ça a tout pour plaire ! J'aime l'idée des cent actions à ne pas faire, en guise de punition parce que le professeur est à bout, même si, dit comme ça, ça fait très machiavélique de ma part. L'idée reste intéressante et même la façon dont l'auteur s'y est pris pour mettre en scène tout ça est bien exploitée. En fait, on voit très clairement à quoi l'Homme est capable pour se sortir d'une situation désespérée. Manipulation, violence, cachoteries, séduction... tout est mis en œuvre pour découvrir les actions à ne pas faire ou encore à faire tomber ses camarades. Certains élèves établissent des stratégies, d'autres ne font que suivre pour ne pas se risquer à mourir. Tous les personnages sont différents et, plus le temps passe, plus on voit à qui l'on a affaire, ce qui donne parfois des situations inattendues, et toujours très violentes dans la finalité.
Un petit plus que j'ai bien aimé : à chaque fin de chapitre, un récapitulatif des morts du chapitre en cours, ainsi que le signal qui l'a tué, est noté. Il y a également une photo de classe, systématiquement, avec des croix sur les élèves morts.

Dans l'ensemble, c'est vraiment une bonne histoire. Je veux dire, l'idée est excellente, bien mise en avant, les dessins sont à tomber, mais il m'a quand même manqué quelque chose. Peut-être parce que dans le fond c'est toujours pareil malgré quelques petits rebondissements appréciables. J'attends la suite pour me faire vraiment une idée, en espérant que l'on découvre quelque chose de nouveau, hormis les actions que l'on ne connait pas encore.














30 mai 2016

Online, the comic - Tome 1.

Tsukasa Kyoka - Midori Amagaeru
Online, the comic (Tome 1)
Delcourt - 2016
192 pages
7€99


Mai Yashiro est une jeune fille qui mène une vie tout à fait ordinaire. Mais son existence bascule le jour où elle reçoit un mystérieux jeu vidéo dans sa boîte aux lettres. Elle va alors être obligée d'affronter en duel des adversaires de plus en plus forts ! Quand l'un des deux joueurs perd une partie,  il est condamné à être mutilé ou voir un de ses proches mourir.




Mon avis :

Un premier tome qui annonce une série qui sort un peu de l'ordinaire. On est dans un survival game mais il n'y a pas de mort brutale ou inévitable, dans l'immédiat du moins, et c'est là qu'est la différence.

Mai fait partie des malchanceux qui reçoivent une console portable "maudite". Elle ne connait pas encore cette console, ni le jeu qui l'accompagne, et encore moins les enjeux de sa participation mais elle n'a pas le choix d'accepter de jouer quand la console l'avertie que si elle refuse, c'est sa famille et ses amis qui mourront. Elle tente donc de jouer, sans même connaître les règles, ni en quoi consiste réellement le jeu... Heureusement, un nouveau personnage l'aide lors d'un combat cérébral qu'elle entreprend pour pouvoir récupérer le pied d'une joueuse complètement paralysée...

L'histoire a ses défauts mais également de bonnes choses qui sont tout de suite captivantes. 
Ce que l'on peut voir comme un défaut, d'une part, c'est le rythme du récit. On nous explique beaucoup de choses au début, quand Mai commence à jouer, et c'est plutôt lourd à lire, ça traine un peu mais c'est toutefois très intéressant ! 
De ce que l'on sait au début, le jeu consiste à faire des combats cérébraux dans un premier temps pour déterminer l'avantage ou l'inconvénient que le joueur et l'ennemi auront. Ces combats cérébraux ne sont ni plus ni moins que des copies de vieux jeux vidéos de combats pour le graphisme ; pour la façon de procéder, il suffit juste de faire un choix dans une liste proposée (en gros : attaquer, contrer ou parler, où d'autres choix s'affichent pour ce dernier). C'est l'intellectuel qui est donc mis en avant dans un premier temps mais j'ai néanmoins été un peu déçue que cela se passe de cette façon. Il s'agit d'être plus malin que son adversaire pour avoir un avantage lors du vrai combat à venir mais la façon de procéder casse un peu le rythme de tension qui avait commencé à tomber dès l'entrée dans le jeu... De plus, l'ennemi qui parait bien flippant au départ, devient vite un petit domestique bien sympathique... C'est dommage, là, ça casse complètement le gore et l'angoisse qu'on aurait pu voir se profiler.

Autre chose intéressante tout de même, ce sont les conditions pour rester en vie, au final. On ne meurt pas tout de suite si on perd un combat. On perd d'abord l'usage de certains de nos membres, mais réellement, pas dans le jeu. Les jambes, les mains, les yeux, les oreilles, le nez, la bouche ainsi que le cœur. Si le cœur cesse de fonctionner, évidemment, on meurt, mais la mort n'est pas forcément pour tout de suite... Il faut aussi obtenir un certain nombre de points quotidiennement si l'on ne veut pas perdre une partie de son anatomie, il faut donc jouer très souvent, autant pour s'entrainer que pour rester en vie...

Par la suite, Mai se retrouve mutée dans une autre branche de son entreprise. Elle ne savait pas, mais cette branche s'est spécialisée dans ce jeu afin de créer un guide complet pour éviter un massacre, étant donné que des morts inexpliquées n'arrêtent pas de se produire. Mai va travailler aux côtés du jeune homme qui l'avait aidée lors de son premier combat cérébral, Asagi, qui est d'ailleurs une connaissance de la jeune fille même si elle ne s'en souvient pas... Il va beaucoup l'aider par la suite pour qu'elle puisse mieux connaître le jeu et choisir le travail qui lui convient le mieux : force principale, recrutement ou sauvetage. Elle ne décide pas dans le premier tome mais on se doute très bien de sa réponse et c'est, de mon avis, la meilleure qu'elle pouvait prendre !

Je suis un peu mitigée quant aux graphismes. Clairement, les dessins sont superbes et il y a certains ennemis magnifiquement dessinés (genre, La faucheuse, pour n'en citer qu'un) mais il y a certains moments où j'ai eu un peu de mal, notamment aux changements soudains de comportement d'Asagi. Il est vite embarrassé face à Mai et, pour moi, la qualité du dessin change radicalement. Ça n'enlève rien à l'intérêt de l'intrigue mais disons que ça fait partir l'histoire un peu dans tous les sens dans ces moments-là.

L'histoire est un peu lourde à lire par moments à cause des nombreuses explications mais celles-ci sont néanmoins très intéressantes et captivantes. Dommage que les modifications de certains dessins, rendus moins sérieux qu'à l'habitude, réduisent l'angoisse et la tension. Ce sont ces dernières qui pourraient tout changer à cette série. De plus, Mai a un côté tellement innocent, tellement "je fais au pif mais j'y arrive quand même, tout est beau dans mon monde", que ça n'aide en rien à garder une atmosphère macabre... Il me tarde tout de même de découvrir la suite car j'ai bien accroché à ce premier tome malgré ses petits défauts et j'ai bien envie de voir où l'auteure compte nous mener.